dimanche 23 décembre 2007

Motel le sAbre....avec néon.

En montant, ou en descendant, j'sais plus, vers Sherbrooke, que vois-je?
Motel le sObre.
En fait c'est ce que m'indiquait mon premier coup d'oeil un tantinet gêné par les fantaisies du néon en lettres attachés.
Je trouvais ça poche comme nom de Motel, le sObre.

Les Môtels cheaps apportent leur part de bonheur.

mercredi 19 décembre 2007

Doser.

Mon blogue a pris une tournure déprimante.

J'ai entendu quelque part que positif ou non, il fallait toujours diviser par dix.

Personne n'est aussi génial qu'on le dit, personne n'est aussi médiocre.

Permis de conduire.

DONE

Incohérence.

Parce que dans ma tête, comme sur papier, ce n'est pas toujours clair.

...

Illusoire. Rassurant. Jamais pareil. Douloureux. Coucher sur le plancher de la chambre. Mal de toute façon. Larmes. Fabuler. Déni. Première fois. Merde. Divaguer. Croire que c’est fini. Se butter au fait que ça ne l’est pas. Rage. Re-larmes. Mal à l’âme. Avoir mal à son corps. Rêvasser. Fini. Peut-être encore. Idéaliser. Se dire plus jamais. Avoir une face de mort déterré. Dire que ça va. Ça ne va pas. Dire que ça va passer. Ça ne passe pas. Faire son deuil. Ne pas le faire. Vomir sa peine. Vomir son mal. Vomir. Dormir. Ne plus penser. Se faire dire qu’on est belle. S’en crisser. Opportunisme. Avoir l’air d’une folle. Embrasser un corps. Repasser la cassette des milliards de fois dans sa tête. Vouloir brûler la cassette. Ça ne fonctionne pas. Pourquoi ça ne brûle pas merde. Honte. Regretter. Ce n’est pas vrai qu’on ne regrette pas. Manquer pogner le champ. La lune. Encore la lune. Toujours la lune. Vivre dans sa tête. En parler pour exorciser. Clarifier les choses. Mêler les cartes. Perdre au change. Un beau moment. Encore en boucle. Se faire dire qu’on est ben fine. Être en crisse parce que non. Vouloir briser dl’a vaisselle. Défoulement. Rager contre l’inutile beauté. Contre le superficiel. Se trouver horrible. Être dégoûté par soi-même. Figer. Être bien aussi. Écoute. Merci. Où je veux en venir. Grincer des dents. Rêver que c’est beau. Me réveiller. La beauté a plusieurs visages. Ne plus jamais savoir où je m’en vais. Déboussoler. Fautes d’orthographes – de parcours surtout. Vide. Insipide. Terrible sentiment. Flirter. Ça mène à rien. Choker monumentalement. Blanc de mémoire. Syndrome de la page blanche. Faire confiance à la vie. Elle n’est pas toujours chienne. Je capote. Manque de communication. Approuver. Facilité. Lâcheté. Manque de conviction. Corde raide. Prise entre deux. Entre deux quoi. Wikipédia. C’est plus clair avec Wikipédia. J’en perds des bouts. Dans ma tête. C’est à n’y rien comprendre. Lire jusqu’au bout. Non. Pourquoi. Why. Identité meurtrière.
...

Du début à j’sais pu.

L'univers et ses problèmes de glandes anales.

Mais qu’en est-il des glandes anales du chien de la dame à ma gauche dans l’autobus.

De mon hypocrisie, de mon manque d'intérêt mal assumés.

De la culpabilité qui embarque. Toujours la culpabilité.

Quand on sent que quelqu’un est vulnérable, on devrait l’écouter.

Et si ça nous intéresse plus ou moins?

Parce que ça se peut. Ça peut leur faire du bien en même temps.

J’écoute pour déculpabiliser. C’est encore pire.
J'écoute, j'opine du bonnet.

Simple, adorable femme finalement.

- Peut-être que mes parents vont avoir emmenés ma chienne, des fois ils l’emmènent.

L'univers de certaines personnes se résume parfois à si peu.
Fragilité.

On ne devrait pas mourir. Surtout pas ce Golden.

-Bye bye. Bonne soirée.

Il y a de ces sourires plutôt rassurant.

Sourire avant la tempête.

mercredi 12 décembre 2007

mardi 11 décembre 2007

Capitalisme générationnel

En sociologie, on étudiait les générations.

On leur donnait des noms, X Y et bla bla.




Malgré le fait que, théoriquement, certains dénominateurs communs constituent une seule et même génération, je continue de croire que ce qui sépare ma génération de celles d’avant est le simple fait de prononcer :

NikE ou NikI.

Je me demandais.

Travailler à la sueur de son front.

Ne devrait pas plutôt être.

Travailler à la sueur de ses aisselles.


Lavoisier et le Scrap-Booking on TV

Mes journées de congé sont souvent agrémentées de zapping télé.

La gymnastique du sélecteur n’étant pas toujours très productive il arrive qu’à mon insu, parce que je suis dans un état second de zapping compulsif, je me retrouve à écouter Boutique TVA. Louise-Josée, charmante animatrice au charisme déroutant, toute de son beau kit de folle vêtue, faisait l’éloge de balayeuse permettant entre autres de se faire des massages, d’épilateur pouvant piler les patates etc. Toujours dans le but de faire rouler l’économie, elle nous explique ensuite les rudiments et les joies du Scrap Booking. Le fait qu’autant de matantes s’intéressent à cette discipline (possiblement, bientôt, olympique) il y a sans doute quelque chose de scientifique dans tout ça.

C’est comme e-rien.

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme avec le Scrap-Booking et Louise-Josée.


L'origine de tout.

En fouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit au secondaire.

Je me rends compte que j'étais un peu perturbée.

Voilà.

...


Une lumière, deux lumières et puis trois. Installé confortablement sur la banquette arrière de l’Ariès 87 de son père, Michel rêvassait. Il comptait tranquillement le nombre de lampadaires aux ampoules éteintes, brûlées. Chaque fois qu’il se rendait chez sa mère, il recommençait ce même petit manège. Michel n’avait que sept ans. Malgré la candeur de l’enfance et ce que l’on peut en penser, le petit homme avait parfois envie d’arrêter de penser. À chaque fois qu’il se mettait à calculer, il oubliait tout, comme s’il était seul au monde. Tout ce qui était autour de lui n’était là en fait que parce qu’il en avait décidé ainsi. S’il se concentrait, tout pouvait donc disparaître, temporairement, mais quand même. Ce qui était bien dans tout ça c’est que dans ce minuscule univers bien à lui, rien ne pouvait l’atteindre. Enfin rien, jusqu’à ce jour.


Son père le déposa devant le premier bloc appartement de la rue Franchère et Michel monta seul au troisième étage. Il en avait toujours été ainsi depuis la séparation de ses parents. Depuis sa naissance, un accident. Michel prit machinalement la clef que sa mère cachait toujours à l’intérieur d’une vieille botte brune, dans l’entrée. En franchissant le seuil de la porte, il se rendit compte que quelque chose clochait. Comme si le papier peint dont les murs du pauvre trois et demi étaient tapissés avait radicalement changé de couleur.

"Maman ?"

Rien, pas un son, ni même un murmure, à peine le faible écho de sa voix d’enfant. Il fit le tour de toutes les pièces et la trouva dans la salle de bain. Elle était là, étendue dans son bain, baignant dans son sang, le poids de sa peine. Michel resta là, figé, paralysé par cette image d’horreur. Qu’est-ce que les yeux d’un enfant de cet âge sont sensés être capable d’endurer? Comment devait-il percevoir le désarroi, le suicide, la mort? Il manquait d’air, il devait sortir de là, fuir, c’était une urgence. Il devait quitter cet endroit, oublier cet instant. Il y a des minutes, des secondes précises comme celle-ci qui tout bêtement, changent une vie, une existence. Ces instants sont alors comme ces enfants que l’on n’a jamais désirés et qui la plupart du temps, de façon bien singulière, parviennent à changer toute l’histoire. Cependant, Michel refusait de croire que son histoire à lui allait changer. Il courut et courut comme jamais on cru un enfant capable de le faire. Perdu, il s’arrêta de courir brusquement et vomi comme si sa peine allait être évacué par le fait même. L’estomac vide, il avait toujours mal. Haletant, il regarda autour de lui et vit un petit café au bout de la rue Boutiller. Sans vraiment savoir pourquoi, il marcha jusque là et entra calmement dans le café. Il y avait aussi cet homme assis à cette table à gauche qui leva les yeux de son livre comme s’il voulait lui venir en aide.

Il était trop tard, elle était déjà là. Elle avait toujours été là, elle avait toujours fait partie de lui. Ce qui était étrange c’est qu’il ne l’avait jamais connue, vraiment connue. Elle n’avait fait que rôder autour de lui, sans s’imposer. Désormais, il savait qu’elle vivrait à jamais à ses côtés et qu’il ne pourrait rien y faire. On l’assomma de rencontres chez le psychologue et tous les spécialistes tentaient de l’aider à se débarrasser d’elle. Ils étaient loin de se douter qu’ils n’avaient aucune emprise sur la situation. Michel s’était résigné à accepter sa présence à défaut d’ingurgiter quotidiennement des antidépresseurs à 2, 5, 7 et 9 heures. Elle ne parlait jamais, se contentant seulement d’être là, sachant très bien que sa présence dérangeait, bouleversait. Heureusement, avec le temps, Michel apprit à l’apprivoiser car il savait que mauvaise ou pas, elle était la voix qui le poussait toujours à se dépasser. Il avait compris que refuser sa présence était la mort de l’âme. Les muses étaient la source d’inspiration des poètes, des artistes, mais elle, elle n’inspirait que le mépris, le dédain, mais plus pour lui. Elle n’était ni une femme, ni une fleur, elle était l’air qu’on respirait. Elle était pour lui, la base de tout, de la vie.


Son nom à elle était la peur.


Il y avait déjà vingt ans que c’était arrivé et il recommençait encore le même petit manège. Un sachet, deux et puis trois sachets de sucre. Tentant toujours de se débarrasser des démons qui l’habitaient. Mais cette fois au moins, il comprenait mieux et acceptait cette peur avec qui il devrait vivre.

dimanche 9 décembre 2007

Divers - x

Quelques brosses et déprimes plus tard.

J'ai oublié ma réplique.

Celle qui fait que tout revient dans l'ordre.

vendredi 23 novembre 2007

La vie Under my Umbrella

Il y a une différence entre vivre et subir les évènements.

J’en ai encore parlé toute la nuit.

Alors que je souffre d’insomnie, j’ai de la chance d’avoir une amie tellement à l’écoute qu’elle lutte contre le sommeil pour m'écouter rephraser tout ce que j’ai déjà dit des milliards de fois.

Même si l’abus de synonymes, de reformulation, me fait parfois venir les larmes aux yeux.

J’ai une amie, de choix.
La vie sur un divan, assis dans le milieu de la cuisine à travers des vestiges de nourriture, sur la table instable ça peut être salement enrichissant.
La vie cé-ben-bo.

mercredi 21 novembre 2007

Plamondon et la cruauté infantile

La nature de l’enfant est profondément méchante, perturbée, par conséquent méchante pour les sensibles.



Beaucoup de parents se servent du prénom de leurs enfants comme d’une tribune pour exprimer leur créativité, leur sens artistique refoulé. Le Picasso en vous ne s’est jamais montré le bout du nez, je peux comprendre vos regrets, mais de grâce, laissez vos enfants tranquilles. Pour ma part, malgré que je ne sache pas vraiment l’histoire qui fait qu’on m’a appelé Josiane, je crois qu’on m’a quand même épargné. Ainsi, à part Josiane la Banane, les moqueries à propos de mon prénom se contenaient assez bien, mais mon nom de famille, c’est autre chose. Plamondon. À première vue, ce n’est pas dramatique vous me direz. On a quand même connu plus suave, mais bon, j’encaisse bien le choc.

Je me croyais donc sauvé. Pourtant, il ne faut jamais sous-estimer le potentiel créatif de l’enfant en quête de victimes.

Rentrée scolaire en trois, quatrième année, peu d’importance. La chance ultime de savoir quel genre de face a engendré celles que je côtois jour après jour. Il y a les versions miniatures et tous les parents qui accompagnent petit à l’école. Toujours est-il que nous sommes là, mon père et moi, dans la cours de récré. On attend. C’est long. Comme si quelqu’un d’extérieur à la situation avait entendu ma plainte, on a mis sur mon chemin un enfant qui devait me marquer à jamais. Ce dernier dont le visage m’échappe, mais de qui les paroles, aussi poétiques soient-elles, restent, s’était donc mis à m’appeler Josiane Plamon-condom.

Plamon-condom

Pardon.

Parce que ça rime et qu’il est question de condom, c’est sensé être drôle. Je ne réagis pas : je suis rendue une grande fille. Presque dix ans.




Étrange de voir que ce qui anime un enfant de dix ans est la nature des mots et leurs dérivés, les rimes entre le début de mon nom de famille et celui d’un contraceptif.

Tâchons d’analyser où il voulait en venir.

-Tu sens le caoutchouc.

-T’es ben pratique, mais on aimerait bien se passer de toi.

-Tu es multifonctionnel (on peut se servir de toi comme d’un ballon d’eau si l’inspiration du moment le veut bien.)

-Tu es un accident, le condom a déchiré.


Je tâche de comprendre.
Je crois bien ne jamais élucider le mystère de l’idiotie-créatrice juvénile.



Papa n’a jamais vraiment mis ses culottes. D’une douceur incroyable, je me souviens quand même que cette fois-là, il a pris ma défense.

À ce moment-là, au moment de l'insulte fatale, mon père, d’un calme déconcertant, a dit au petit garçon qui avait des élans Baudelairiens :

"Moi aussi je suis un Plamon-condom"

Le p'tit baveux est resté figé : maudit cave.

Et j’étais fière.

La vraie nature de cet enfant avait été dévoilée.

C’était mon papa le plus fort.

Ambiguïté de genre chez Costco

J’ai un nouvel homme dans ma vie.

Par défaut : Le petit Robert.



En quête de dictionnaire bon marché, zizaguant à travers la Ô combien exotique rive-sud, du côté passager toujours, on roulait. Cette escapade ayant comme dessein leCostco le plus près de chez nous. Meilleur qualité-prix que dirait l’Consumers Report. Je n’ai pas lu. On y croit, c’est Monsieur de M. qui me l’a dit. Je suis crédule, je fais confiance, on interprète comme on veut.

Peu importe.

Découvrir toutes les merveilles de cette caserne d’Alibaba des temps modernes : quelle joie, en bonne compagnie surtout. C’est pourtant peu dire. Nous nous sommes donc penchés sur ce que ce cornet d'abondance, puissance infini + 1, pouvait nous offrir. Un pot de mayonnaise de 28 litres, assez minimaliste pour l’endroit, 48 lames de rasoirs, 60 kilos de parmesan etc. L’essentiel quoi. De tout pour satisfaire les besoins des grosses familles caractéristiques, à quelques détails près, lde ’époque dans laquelle nous nous retrouvons. Maudit soit l’Église qui pousse encore les femmes à tomber incessamment en familles (et qui s’en excuse aujourd’hui : awwww c’est-ti-pas-cute). N.B Les familles de 12 aussi nombreuses soient-elles justifient sans aucune parcelle de doute, ou presque, la présence d’un tel magasin. Pauvre Québec moderne aux prises avec son problème de surpopulation.

N’importe quoi.

Quoi qu’il en soit.

Dans la section des vêtements, nous étions à la recherche de foulards question de combler le côté artiste-hippie-frileux qui sommeille en nous.

En cherchant si les foulards étaient dans la section femme ou homme, la question du genre des foulards s’est imposée. Mon nouveau Petit Robert, fruit de mes achats Costco-tiens, me confirme que foulard est un nom masculin : ce n’est pas une surprise.

N’empêche que les foulards c’est relativement unisexe quand on y pense. Je vous dis qu’il y avait ambiguïté de genre chez Costco.

Il y a des foulards plus colorés, plus fo-folle, je sais, mais ça n’empêche rien. Toujours en farce qu’il est, Monsieur de M. s’est mis à me parler de foulards couvrant le corps des femmes, à peine, sensuel couverture de corps. On fait dans le féminin là. J’ai enchaîné en déplorant la société hyper-sexualisée dans laquelle on vit, riant de cette dénonciation que je prends plus ou moins au sérieux : honte à moi. Je préfère peut-être évoluer dans mon monde d’illusion.

Je suis une bitch finie, tenez-vous le pour écrit. Je divague dans le genre féminin, masculin des foulards, d’où le top dictionnaire qui me fera peut-être entendre raison.

Foulard androgyne.

Peut-être.

Vous en dites quoi.

jeudi 15 novembre 2007

Citation - 2

J'apprends quand même des trucs utiles à ma job.

Mon boss a pour habitude de dire:

"Le meilleur me convient très bien."

Pas fou.

mardi 13 novembre 2007

Le hockey, mon frère et la multifonctionnalité.

Il va y avoir du sport - Pas avec la Bazzo
...
J’ai été élevé avec mon frère, par mon père, dans un univers typiquement masculin. Peut-être pas si typique que ça quand j’y pense. Dans le meilleur des mondes, j’aurais pu en retirer certains bénéfices tels que savoir réparer une crevaison, ne pas faire de la conduite automobile mon pire cauchemar, savoir me raser la barbe si un mauvais sort m’étais jeté. BREF. Les choses furent différentes. La vie est ainsi faite que ma pseudo hyper-activité de l’époque, encore présente en vestiges, m’a souvent poussé à bouger plus que mon frère. Nos échanges limités au stricte minimum, quelques grognements pour signifier nos intentions, sans plus. Plus jeune, j'étais plutôt occupée à balancer du sable dans les cheveux des autres petites filles, mordant le mollet de mon enseignante by the way. J’étais un vrai petit cadeau du ciel, surtout pas un accident qu’on m’a dit. Surtout pas.




L’héritage dit de "male" que mon frère m’a légué n’est toutefois pas inexistant. Il me transmet tout de même sa passion pour le hockey via les murs tremblants de notre jolie maison (ces murs sur lesquels il était si bon de grimper juste pour le juvénile plaisir de faire rager LES gardiennes. Doux souvenir.)



Maintenant - Le Hockey.

D’abord, les games hors concours avant la saison. J’en ai eu vent un certain soir, sur la terrasse du St-Sulpice alors que l’alcool faisait son effet sur l'accélération du débit des mots qui sortaient de ma bouche et sur ma capacité à intervenir inutilement dans une situation X (i.e. une situation X où je n’ai pas d’affaire). Deux fières partisans du tricolore, arborant fièrement bleu-blanc-rouge des pieds à la tête, fêtaient la victoire du CH tout près de notre table. De ma subtilité plus que légendaire je me suis mise à hurler, c’est peu dire, "Ça sent la coupeeeeeee", brandissant fièrement les bras dans les airs. Sans doute traumatisés par ma grande gueule et mon ti-t’œil de t’as-trop-bu ils ne semblèrent pas réceptifs à mes élans. Même eux, attriqués comme ils l’étaient, ne semblaient pas convaincue. À mon sens, on en a rien à faire de qui va gagner la coupe, comment, pourquoi, où. L’important c’est d’Y croire (avec Y majuscule, ce n’est pas rien). Leur manque d’enthousiasme m’a fait de la peine en femme ivre que j’étais, en femme devenue émotive après l’absorption de boisson X tant primées en période Y. Toujours est-il que ce manque de convictions ne m’a pas encouragé à suivre la saison de hockey du CH, parce qu’en temps normal, moi non plus je ne prends pas ça à cœur. Et stupidement, comme ça, ces inconnus n’avaient pas réussit à me transmettre leur passion et dieu sait que je suis passionnée quand je m’y mets – quand madame sangria est de concert avec moi.

Et bang je n’ai pas écouté un seul match cette année, comme toujours. Depuis cette brosse, j’ai calmé mes soudaines pulsions partisanes laissant plutôt place à d’autres activités que je juge plus constructives tel qu’écouter Martineau donner son avis sur tous les sujets imaginables de cette planète et par le fait même, le maudire.



Mais.

Tout n’est pas perdu.

Mon frère, partisan numéro un du tricolore (dans la famille en tout cas), me permet de suivre distraitement, mais sûrement, la saison. De tue-tabarnackkkk à yeahsdjgbiufnisdfbahhhhhhhhhhhhhhhhhh (étant écrit ici une abréviation minimaliste de l’onomatopé représentant le bonheur envahissant de mon frère face aux bons coups de son équipe pour laquelle il porte un attachement national pas si national que ça) les cordes vocales de monsieur s’en donnent à cœur joie dans des crescendos rivalisant avec le talent de l’harmonie d’Euclide-Théberge. Ses hurlements, dignes de l’époque où la peine de mort sur chaise électrique était toujours légale au Canada ou du temps où les groupies criaient, se touchaient à outrance devant les charismatiques Beatles-Elvis-autres-artistes-qui-vous-viennent-en-tête-et-qui-pourraient-inspirer-d’érotiques-voir-autres-pensées-excitantes c’est selon. Son ton de voix oscille alors entre celui d’un homme des cavernes et celui d’un autre être vivant non-identifié, mais assurément avec poil. Toujours est-il que ma maison mal isolée me permet de suivre tous les détails sonores d’un match de hockey, le pointage, les punitions contre NOTRE équipe etc.

Je ne sais pas si les Canadiens feront les séries cette année ni si ils se rendront jusqu’à la coupe, mais malgré ma baisse d’enthousiasme face à la saison actuelle (baisse d’enthousiasme exactement proportionnelle à la baisse du taux d’alcool dans mon sang) une partie de ma vie est reliée à Latendresse-Koïvu-Huet-ou-Ti-coune-numéro-quelconque, l’espace d’un instant, comme ce soir. Ça me rassure quand même que les murs de ma chambre vibrent de la soudaine vitalité du frère Plamondon, François de son prénom.

Mon frère me permet donc d’être multifonctionnel, de pouvoir m’adonner à ce que j’aime le plus tout en suivant le match et pouvoir dire à la job demain : ctait-tu-pas-beau-le-match-hier ou bedon y-vont-tu-échanger-Huet-oui-ou-merde.

jeudi 8 novembre 2007

Dans du beurre

Si seulement c'était de la haine.





L'insouciance.

L'inaction.

L'indifférence.

Le manque de convictions, d'intégrité.





C'est ce qui est blessant rationnellement, émotionnellement.

Fordisme, Taylorisme VS la vie, la vraie.

Y a-t-il déjà quelqu'un dans l'histoire de l'humanité qui a réellement trippé sur le travail à la chaîne?
...
Au même moment où il me semble avoir écho de plusieurs grèves étudiantes concernant les frais de scolarité, je constate l'emploi qui me permettera de payer mes études, est très peu stimulant.

Le travail à la chaîne, malgré son efficacité prouvée, a un petit inconvénient et je ne vous apprends rien en disant cela : c’est tout sauf stimulant.

J'ai besoin de vibrer, mais, on vibrera plus tard. Pour le moment, je dois me concentrer à mettre des bouteilles sur un convoyeur : yé.

Je fulminais donc, dans la salle de production, filet et kit de déesse stérilisé sur mon body. À ce moment-là, précisément, à cette seconde près, je pensais au plus profond de mon être au fait que je n’étais pas heureuse de ce que je faisais. On n'a plus le droit de ne pas se sentir heureux : ce n’est pas la mode il faut croire. Toujours est-il que je me plaignais intérieurement (et ça devait paraître dans mon visage également : air bête à l’appui) de mon pauvre sort d’ouvrière quand soudain les évènements m’ont fait réaliser que c’était beau. La beauté d’être sans le rond et de faire du travail à la chaîne c’est de voir Jimmy qui chante Your Beautiful de James Blunt avec une bouteille de cidre en guise de micro et une voix de fille en guise de….de voix. La beauté de la chose c’est de les écouter rêver tout haut, rêver qu’ils gagnent tous le 35 millions que loto-Québec va faire tirer…

Pendant un court lapse de temps on plane, tout va bien et on rit, on rêve, on invente, on imagine que tout va bien. Parce que pendant ce temps là il nous est permis de dire qu’en gagnant de l’argent on va tout régler nos problèmes : ce n’est pas vrai : on s’en fou : on parle pour parler. Ce qui se passe, ce qui se dit dans la salle de production, reste dans la salle de production. L’espace de quelques minutes, le divorce, les dettes, nos amis dans le besoin : y’en a pu d’problème. On réfléchit à comment on va arranger notre vie, à comment si, à comment ça………. : et on rêve, on plane.


Le travail à la chaîne c’est toujours dla marde…mais certain jour, la marde prend une couleur plus acceptable.

HP et le bowling meurtrier

Généralement, mon père est un homme très calme, patient, trop patient. Généralement dis-je.

Généralement, je suis que trop peu ponctuel, dans la lune, insouciante.

On voit un peu le portrait.



Bibibibip Bibibibip Bibibibip

Merde : le matin.

Znooze : Why not?


Znooze 2.

Mercredi : merde à la 2. Je devrais m’en souvenir, mercredi matin c’est sacré, monsieur et son bowling.



Le don d’organe clandestin c’est bien à la mode. Je demeure convaincue que papa s’est fait subtiliser un bout de body qui fait qu’on exprime ses émotions verbalement. Mon père n’est manifestement pas normalement constitué.


Étant incapable de dire que d’aller me porter, alors que je le mettais en retard avec mes niaiseries, le mettait hors de lui, mon papa s’est appliqué à me faire feeler cheap et ce, sans même prononcer un mot. Silence, aucune parole, du bruit, on clac les portes. Dans la voiture, la vitesse meurtrière était de mise pour que j’entende raison. Ainsi, des crissements de pneus à la Fast and the Furious eurent pour rôle d’entamer la complainte du bowlingneux en furie. HP Boy respectant toujours les limites de vitesse, en temps normal, s’est finalement dit, fuck off : pourquoi ne pas risquer ma vie en roulant 120 dans une zone de 50. Il faut faire comprendre à son ingrate jeune fille qui n’a que du plomb dans la tête, que les quilles c’est important et que jamais, même si on devait y laisser notre peau, il ne faut sacrifier ne serait-ce qu’une minute devant l’allée de bois franc shinée.

Le bois franc c’est beau.

La vie aussi.




Mercredi prochain je me lève à l’heure.



mercredi 7 novembre 2007

La folle

Je rougis.

Je déteste rougir.

C'est peut-être la première neige qui fait que je fabule.

Les fabulations, ça n'a jamais fait de mal à personne.

mardi 30 octobre 2007

Citation - 1

Tel qu'entendu aujourd'hui sur mon top lieu de travail.
-
En parlant de ses enfants fièvreux, vomissant partout et tout le tralala, la dame a dit : "Je serais mieux de les abbattre tout de suite". C'était une blague, enfin, je crois.
-
En évoquant un évènement passé, dont je ne me souviens plus, la dame a éprouvé quelques difficultés avec la conjugaison du verbe être à l'imparfait. "J'étais" s'est avéré être "Je suis-tais". Vous comprendrez pourquoi je ne me souviens plus de ce dont il était question.



lundi 29 octobre 2007

La 20 et ses apports philosophiques

Je sais, c'est un autobus. Je dis quand même La 20.
...
Le transport en commun, malgré son côté "sauvons la planète" a le fâcheux inconvénient de nous faire attendre longtemps. Mon lieu de résidence étant radicalement le fruit de l’étalement urbain, je me permets de dire, longtemps longtemps. C’est souvent (ou pas) dans ces moments d’attente, que l’on s’adonne à des réflexions profondes (ou pas) sur le sens de la vie, nos aspirations et bla bla bla (N.B. La femme (i.e. Je) se remet en question, en moyenne, une petite fois par jour, une moyenne fois par semaine et une grosse fois par mois). Toujours est-il qu’en attendant l’autobus de 11h45 mercredi dernier, mon ami, l’homme qui aime bien se prendre pour un pirate, s’est à peu près écrié (sans crier) :

Quand est-ce qu’on va tout lâcher et vivre pour nos rêves.

Ou quelque chose comme ça, j’ai perdu le papier sur lequel j’avais noté en intégral la chose.

L’idée est quand même là.

Le doute perpétuel

Aussi séduisant soit-il, j’ai des comptes à rendre avec l’autre folle à Descartes, paix à ses cendres.
Ou peut-être pas.
Je doute.

La magie grammaticale de la téléréalité.

Overdose de conditionnel.
...
La tendance à marier les SI et les RAIS de nos participants est très forte cette année.

Est-ce à cause de la baisse du taux de natalité au Québec? Un simple problème démographique expliquerait le manque de candidature pour ce genre d’émission, de candidature potable dis-je. Le bassin de population québécois serait restreint à un point tel qu’il nous est impossible de dénicher 15 personnes lettrées sachant, sommairement, s’exprimer correctement. Des Jésus Christ des temps modernes? Nos lofteurs répandent la bonne nouvelle : monsieur le poisson SI et l’autre, le poisson RAIS ont enterrés leur hache de guerre. Ne vous réjouissez pas trop vite, ce n’est pas vraiment le cas. C’est seulement ce qu’on est porté à croire lorsque le virus "si ça serait" se répand dans le loft, occupation double et tout le tralala.

Si je fais une moyenne des 3 ou 4 épisodes que j’ai écouté, j’évaluerais à beaucoup trop le nombre de personne n’ayant pas compris l’histoire de haine entre ces deux spécimens marins.

Employons la méthode forte :

SI+RAIS=As-tu le goût que je te fracasse le crâne à coups de deux par quatre.

La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal dirait le ti-gars dans La guerre des tuques. N’empêche que d’entendre "si y seraient" de façon chronique, ça me donne des pulsions de rage. C'est l'instinct de survie de la langue il faut croire ou tout simplement de l'exaspération.

Si ça serait juste de moi on ferait payer les lofteurs à chaque fois qu’ils font ladite erreur. L’argent servirait à financer des organismes d’alphabétisation qui s’occuperaient, eux, de les éduquer. Avec l'argent qui il y aura en trop (et croyez-moi il y en aura) on pourrait le réinvestir à la bourse, devenir riche et passer nos journées à écrire des billets débiles sur nos blogues débiles.

lundi 22 octobre 2007

Sans titre - 2

Les évènements me rattrapent. La vie adulte également.

Depuis cet après-midi, je peux répondre oui à la question "avez-vous la carte Aeroplan".

Cé-ti-pas-bo ça.

By the way, j'ai également pris la carte Privilège Beauté.

Je suis maintenant à une carte Air Miles de l'épanouissement personnel complet.

Ahhh (soupir) soulagement...ça s'en vient.

Un don pour la vie

Un don pour raconter la vie, mais surtout pour la vivre.

Dans ma vision de la vie, la mort n’est même pas envisageable. Disons, le moins possible. C’est utopique, mais je veux vivre vieille vieille vieille, possiblement infiniment. O.K. pas infiniment.

J’ai un ami assez âgé qui semble avoir tout fait dans sa vie. Je resterais des heures à écouter les déboires, aventures de sa vie sans bouger et sans jamais me lasser.

Même si je vivais 107 ans, j’ai l’impression que je ne pourrais pas faire la moitié de ce qu’il a accompli, de ce qu’il a exploré, de tout ce qu’il voudrait encore faire.

Ce qu’il y a d’inspirant, c’est de voir tous les projets qui l’habitent encore malgré son âge.

Un vent de fraîcheur tout droit venu de l’âge d’or.

La vie n’a pas d’âge alors je me donne un bon coup de pied dans le cul et je me réveille.

Simplement : vivre au lieu d’anticiper la mort, de capoter et de tout gâcher.

samedi 20 octobre 2007

Trois tas et deux sous-tas plus tard.

Malgré tous les efforts à me prouver le contraire, je suis sentimentale. Règle d’or de la sentimentale par excellence: je garde tout objet étant susceptible de me rappeler un bon moment, une personne ou n’importe quoi d’autre. On ne se limite et ne se résonne pas quand il s’agit d’émotivité. L’autre soir, je cherchais désespérément le sens de la vie suite à mes tentatives de socialisation échouées : je devais dénicher un plan B. Je me suis donc lancée sans retenu et assidument dans ce qui s’est avéré, compte tenu du niveau d’emmerdement qui envahissait toutes les molécules de mon corps, être le ménage de porte-feuille le plus organisé et minutieux depuis...bofff...le Moyen-Âge disons. Ainsi, j’avais établi un plan d’attaque qui se voulait infaillible si je ne l’oubliais pas au beau milieu de l’opération (la mémoire est une faculté qui oublie…et comme on se fou un peu de mon porte-feuille, ça aide pas). Trois tas furent mis en place dans le but d’entamer le classement qui s’annonçait pénible considérant le peu d’attention que je porte habituellement (quand il m’arrive de voir mes amis et de jouir du loisir d’avoir mieux à faire et de m’en colisser) à ce genre de conneries.


Tas 1 : Sous-Tas 1 : crap – Sous-Tas 2 : recyclage (créé spécialement pour ne pas culpabiliser par la suite en faisant un essai sur l’environnement)

Tas 2 : Factures importantes…maximum deux dans mon cas…c’est représentatif du sérieux de mon avenir et de mes responsabilités.

Tas 3 - Le plus considérable : factures non-importantes, mais qui me rappellent la fois où et l’autre avec…tu te souviens…non….et on s’en fou : Pas moi. La nostalgie numérique comme on dit. On dit pas ça, c’est vrai. Peu importe.

Mention spéciale pour le Tas 3, flambeau de mon existence. Il me permet de tout garder sans culpabiliser ou me sentir ridicule. Après tout, si le tas a été créé, c’est bien pour une raison. Alors, je m’en sers. Facture de restaurant la fois où avec lui…billet de La Ronde : souvenir d’une caresse…billet de cinéma : le gars courait de façon étrange dans le film : c’était drôle : je ne peux pas jeter ça…un texte de chanson grivoise, création commune et mémorable…et j’en passe.

Au nombre de factures que je garde, je me suis dit que si à 40 ans j’étais comptable et que je faisais du scrap-booking, ça pourrait plutôt avoir l’air de ça :

Les vacances d’une comptable : mon scrap-book version facture.

- De toute façon, les photos, c’est tellllllement primitif. Pfffff.

mardi 16 octobre 2007

Hommage à un homme surdoué.



Certains croient beaucoup en l’évolution de la langue. Pour ma part, j’ai encore certaines réticences à ce que le mot nourriture soit remplacé par "du manger".

De ce fait, au nom de la protection de la langue française, disons, j’ai eu l’idée de lancer un avis de recherche. Il fallait retracer l’homme dont il avait été question dans un reportage à LCN et qui avait retrouvé une mouche dans son Timbits. Ce dernier utilisait allègrement l’expression "du manger".

Après un courte recherche sur google, j’ai pu aller au fond de l’affaire comme dirait mon grand chum Mongrain. Ainsi, les mots exactes de la victime auraient été :

"moé j’ai le don de regarder mon manger avant de le manger ".


Tout un don.

lundi 15 octobre 2007

Constat - 3

Il m'est forcé de constater que la Labatt 50 rentre aussi bien qu'elle sort.



jeudi 11 octobre 2007

What makes you feel happy

À quelques détails près, le bonheur réside dans la toune Jump Around mise sur repeat.

L'excès est l'un des meilleurs remède contre l'ennui.

Quand on ne trouve pas mieux, disons.

lundi 8 octobre 2007

Dream Dream Dream

Ça se saurait si tous les problèmes de l'humanité étaient solubles dans l'alcool.

Pourtant il est triste de constater qu'on s'efforce d'y croire.

dimanche 7 octobre 2007

Une belle histoire - 2

Le temps est venu d’écrire une belle histoire…celle dans laquelle je n’avais pas de rôle…parce que j’étais trop occupée à faire des visites guidées à des gens qui n’en avaient rien à cirer.

Les pic assiettes de s’écrier : quand est-ce qu’on fait la dégustation!?

Pendant ce temps-là, mon cerveau récapitulait de façon abrutissante les détails de la distillation et autres techniques dont on se fou finalement, mais qui, une fois expliquées, comblent bien le vide que crée le silence une fois établie.

Malgré mes tentatives de rigueur au travail, à certains moments, je m’évade. Je suis absorbée, je me remémore les moments clés et tragiques de ma jeune existence : solution idéale quand on vit en parallèle de la belle histoire dont il devait être question (voir titre).

samedi 6 octobre 2007

Besoin d'air

Amour et Sudokus

La platitude, en dépit de ce qui la caractérise (malgré ce qui fait ce qu’elle est : plate), est fascinante.

La vie est ainsi faite. Il semble qu’on s’accoutume à l’absence d’artifice. Face à ce terrible fléau, la magie abdique et file en douce laissant l’insipidité s’incruster.

Je préfère ne pas y penser ; c’est déprimant.

La chose est telle que mercredi dernier, faim et donc visite au Buffet New Port, j’ai fait de désolantes observations. Une femme était affairée à démystifier le Ô combien fantastique monde des chiffres (Lire ici : faisait des Sudokus). Pendant ce temps, son mari, passif et visiblement sur une autre planète (qui peut l’en blâmer), observait la scène. L’homme, muet, était manifestement peu stimulé par son dîner en tête à tête On repassera pour le romantisme.

Parfois il y a des signes qui ne trompent pas et qui devraient nous sonner une cloche. La passion aurait-t-elle tout simplement crissée son camp sans laisser de restes. Qu’en dites-vous??

Le Sudoku, malgré l’intérêt que plusieurs personnes lui portent, n’est pas dans ma définition de l’amour passion, de l’amour point ou dans toutes autres définitions de ce qui pourrait posséder ne serait-ce qu’une lueur, aussi minime soit-elle, de quelque chose d’excitant. C’est tout dire.

S’il vous plaît on laisse faire les chiffres deux minutes et on se dit qu’on s’aime. By the way, l’amour se déclare également très bien entre deux verres de vins, de cidres ou de Coors Light.

Il en est autrement pour notre couple de fins gourmets.

De « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »…la donne changea un tantinet. On y va de : Ils vécurent pseudo-heureux, obèses à cause de l’aspect « à volonté » du buffet et mathématiquement parlant assez vifs : merci Sudoku.

Les impôts vont être bien fait : c’est toujours ça de sauvé.

jeudi 4 octobre 2007

Une belle histoire

J’ai entendu, l’hiver passé, dans une télésérie bidon à Télé-Québec, quelque chose qui ressemble à ça :

Avoir envie de prendre quelqu’un dans ses bras, mais avoir peur de le faire, c’est ça s’éloigner…?

De mon pauvre vécu j’adapterais la chose:

Prendre quelqu’un dans ses bras et ne sentir aucune chaleur humaine, la raideur d’un corps, d’un esprit qui n’est plus réceptif, c’est ça s’éloigner…?

Mais on boit, on parle trop et tout rentre dans l’ordre, presque tout.
Presque.

Le temps arrange bien des choses, mais en fait fouarrer plusieurs autres aussi. Je m’évertue à dire que ça va passer…et ça passe…c’est vrai.


C’est, malgré tout, à mon sens : une belle histoire.

La lune

Je ne sais pas où je suis lorsque j'y suis, mais j'y suis si bien.

mercredi 3 octobre 2007

RCR

Mon blogue est mort l'espace d'un moment.

lundi 1 octobre 2007

11h11

11h11

Fais un voeux.

Ça marche jamais.

Je fais un voeux.

Je mange un biscuit.

Il me rassure.

Ça dure pas toute la vie

La boîte est presque vide.

Je vais me coucher.

Mon père ronfle.

Je mangerais un autre biscuit.

samedi 29 septembre 2007

Aladin et le référendum

En parfaite banlieusarde que je suis, on m’a appris que la ville était le mal incarné. Malgré les chaudes recommandations de l’autorité parentale, je vais parfois, le soir venu, salir mon âme à grands coups de Down Town Montréal.



Jeudi dernier, lors de mon escapade nocturne dans la capitale, j’ai appris qu’Aladin avait immigré à Montréal, si bien que je l’ai rencontré près de St-Catherine. Exaspéré qu’il était de se faire mépriser et de crier à qui veut l’entendre :

- Je ne suis pas un va nu pied.

Aladin s’était chaussé. C’est donc bottine à l’appuie que j’aperçue, de l’autre côté de la rue, l’ex de Jasmine. Son refus catégorique de porter des chaussures l’avait mené à sa perte. Un après-midi de septembre, il avait marché sur une seringue infectée et il n’en fallut pas davantage pour que sa tendre moitié le quitte. Quoi que la légende officielle ne le disait pas, Jasmine avait une libido débordante. L’état de santé d’Aladin faisait en sorte qu’il ne pouvait manifestement plus satisfaire la demoiselle. Celle-ci était désormais avec le génie bleu qui avait repris de ses couleurs sous les doigts agiles de la douce. Jasmine partie et la lampe égarée dans le déménagement, Aladin n’eut d’autre choix que de frotter celle qui prenait place entre ses cuisses, en public, parce que les gens, de toute façon n'avaient jamais eu de respect pour lui.



On se promenait en revenant des Foufs quand, dans une ruelle perpendiculaire à St-Cath, un homme, les pantalons à la mi-cuisse, s’adonnait, sans pudeur, à une branlette nocturne sur le trottoir de l’autre côté de la rue. Observant la scène je me suis dit à moi-même : mais où est le tapis et son ami le singe. Suite à cela, j’ai calmement et tout bêtement dit :

- ya un gars qui est en train de se crosser dans le coin.

Et nous avons continué notre chemin comme si de rien était alors que celui-ci rendait grâce à ses bas instincts. Il balançait allègrement son engin à droite et à gauche sous les rythmes endiablés de la nuit, de la pluie, du fond de ruelle et de la musique de club étouffée par le reste.

Attentat à la pudeur, grossière indécence ou peu importe : on n’a pas réagit : on devait faire quoi de toute façon?



Vive le Québec libre : Aladin, souverainiste jusque dans ses crossettes.




mercredi 26 septembre 2007

Douée

J’ai un don, pour vrai.

J’ai le don de trop parler.
Le don de mettre les gens sur un pied d’estale.

J’ai le don de réfléchir à ce que je vais faire après l’avoir fait.
Le don d’avoir des relations malsaines.

Le don d’aimer démesurément…et de me heurter à ce qu’ils sont finalement…
J’ai des tonnes de dons finalement.

Le don de suranalyser…de me prendre la tête…

De m’attacher à des gens qui n’en ont rien à foutre…et de ne pas aimer ceux qui en ont à foutre…

Le don d’une vie…celui d’être une abrutie

Sans titre - 1

J’ai horreur de tout ce qui concerne l’argent, les rendez-vous à la caisse, les talons de paie, les états de compte etc. Dans ma tête le rapport travail/argent se fait difficilement et j’agis en conséquence. Je préfère dire que je fais confiance à la vie, mais c’est plutôt que je m’en fou.

Pour faire une longue histoire courte comme dirait un ami à moi… :

Vous savez quand on retrouve un cinq dollars qu’on avait égaré, le bonheur de se retrouver, tout à coup, sans aucun effort supplémentaire, un peu plus riche, même si ce n’est que de cinq dollars.

Dans la même ligne d’idée, il y a quelques jours, en entrant dans ma chambre, pour chercher un papier quelconque, j’ai trouvé mes deux derniers chèques de paie. Je ne les avais pas déposés et j’avais totalement oublié leur existence!

Ça m’a fait rire : Joie, momentanée, brève.

Ça reste quand même de l’argent.

Mais, voilà.

mardi 25 septembre 2007

Micro-Tranche-De-Vie

Je suis plate ces temps-ci, malgré mes efforts à ne pas l’être.
...
Le fait est que mon temps est en grande partie prit par mon travail à temps partiel qui s’est rapidement transformé en un travail à temps PAS MAL plein. Rougemont, capitale de la pomme malgré les septiques, a du travail à offrir à qui en demande, croyez-moi. Malgré que je commence à peine ce nouvel emploi…on remarque que de petites routines s’installent, des expressions reviennent…parce qu’à un moment donné, on ne réinvente pas la roue : dire bonjour, ça demeure dire bonjour, mais bon on s’essaie quand même. Pour ajouter un peu de fantaisie en ma fonction de caissière, je me suis mis dans l’idée de demander « une petite signature» aux clients qui payaient par carte de crédit au lieu d’une signature tout court….

Une petite signature : c’est con.

Une grande signature ça aurait l’air de quoi de toute façon. J’imagine que, préservation des forêts oblige (Richard Desjardins serait fier là) , les factures ne peuvent être faites sur de plus grands papiers…
Mais quand même...

dimanche 23 septembre 2007

$$$s et cie. Mais surtout le cie.

La majorité dépassé d’un an, j’ai dû faire un bilan analytique des barrières que j’aurais dû franchir en prenant en considération le statut que me concède mon"beau gros 18 ans….et plus". Force est de constater que je n’avais jamais sali les magnifiques (lumineux, brillants et tout le Too Much du monde) planchers du Casino avec la non moins jolie semelle des mes chaussures à 17$ qui sentent, à mon grand désarroi, la fin approcher. Considérant cette horrrrrrible constatation je me suis donc dirigée vendredi dernier au Casino de Montréal…le tout, bien entendu, en passant par le petit pont illuminé qui nous fait rêver quelque peu (C’est Noël à l’année dans le merveilleux monde du CA$H. Sur ce je chantonne L’enfant au Tambour, la version de Mario Pelchat parce que : envolés vocales époustouflantes `volonté : gracieuseté de la voix chaude et teintée d’élans gospel de monsieur ).

Étape numéro 2 une fois celle du parking (mention spéciale pour ce dernier qui est d’une grandeur pantagruélique) réussit, prouver que j’ai bel et bien l’âge de perdre mon argent dans des jeux tout aussi abrutissants les uns que les autres. Je sors donc fièrement mes deux pièces d’identité qui me donneront le pouvoir de dilapider ma fortune à coup de 25 ¢…(parce qu’y aller par plus grosses tranches est une barrière psychologique que je ne suis pas prête à franchir). Les sourcils froncés de monsieur le « doorman » ont confirmés à eux seuls mes appréhensions : ça à d’l’air que je ne passerai pas sans une inspection au peigne fin de mon anatomie faciale. La situation s’explique par la qualité plutôt douteuse des deux images me représentant. Ainsi, sur une carte je semble abrutie…un sourire étrange et caractéristique d’un QI qui frôle les 10…mais qu’il ne l’atteint pas encore…pas tout à fait…ou presque…mais….iiiiiii….tandis que l’autre, qui a passé plus ou moins 300 fois dans la laveuse…ne laisse présager rien d’autre qu’un « spot » blanc…avec derrière, en pâle impression, mon jolie minois qui n’inspire qu’un : ta carte est justttttttttttttte peut-être un peu vieille….arrive en ville la folle!!! Après une attente de deux minutes (le temps c’est relatif : et c’était long) j’ai pu entrer au paradis du « Ça shine en tabarnouche » qui fut l’inspiration de ma dernière création littéraire (s’il m’est permis de m’exprimer ainsi dans la situation qui se présente). En voyant les plafonds style « ciel étoilé »…l’apprentie Beaudelaire que je suis s’est écriée:

« Ton père est un voleur, il a volé les plafonds du Casino et les a mis dans tes yeux ».


Je n’ai rien gagné au Casino…sauf ce bijou de proverbe, d’agréables moments et…de belles rencontres…au St-Sulpice.

Constat 2 de ce blog – vendredi 21 Octobre était une belle journée.

C’était Josiane, l’illuminé (depuis le Casino) et sa couverture pasvraiment-médiatique de cette soirée automnale (je crois…ou presque).

Marieville : Montérégie et ce qui vient avec.

jeudi 20 septembre 2007

Douceur d'un moment

Une soirée passée avec des amies de choix, dans un cadre de porte :
Simplement : rafraîchissant et réconfortant.

mercredi 19 septembre 2007

Déni

Je n’aurai jamais 40 ans.
...
Je n’aurai jamais 40 ans parce que je n’aime pas le pain à 92 grains. Parce que je n’ai pas envie de faire 107 régimes avant de me rendre compte que j’ai bel et bien une culotte de cheval et que malgré les Ab-King-Pro et compagnie : j’ai 40 ans.
...
Le scrap-booking : bof.
...
Je n’aurai jamais 40 ans parce que je déteste faire le ménage. Je ne comprends pas comment on éprouve du plaisir à faire culpabiliser les gens parce qu’ils ont laissé traîner une tasse de trop sur le comptoir(i.e.: Est-ce que je suis toute seule à faire du ménage ici.....bla bla bla...: on arrête d'écouter à partir de maintenant).
...

C'est illusoire, certes, mais, dans ma tête : Je n’aurai jamais 40 ans.

mardi 18 septembre 2007

Sauce Béchamel : J'ai vaincu

Manger a toujours été comme une seconde nature chez moi, soit : j’ai toujours aimé faire la cuisine dans le but de rendre grâce à mes élans de goinfrerie.

À l’époque (pour ne pas dire…depuis des temps immémoriaux) il m’arrivait de mettre la main à la pâte dans le but ultime de manger quelque chose de potable (si l’on considère que mon alimentation actuelle se résume à toast, fromage, bonbons….bonbons…).



Un soir, croyant bien faire Vincent et moi voulions nous faire une grosse bouffe (pour manger nos émotions beaucoup plus que pour réellement manger). Sauce béchamel à l’honneur (en sachet ça va de soi….faudrait pas ambitionner).

Ceci étant dit : parle, parle, jase, jase : Sauce béchamel brûlée et motonneuse à souhait.

Résultat : on laisses-tu faire.



Découragée par ce revirement de situation, la grande rancunière que je suis, à mes heures, avait fait un trait sur l’agréable (bien que grumeleuse) compagnie de cette charmante sauce.



Jusqu’à ce soir.



Je me dirigeais habillement dans les rangées du giga-méga Métro (il me semble) quand l’enveloppe me fit les yeux doux (ou bedon la photo douce pour ceux qui voudraient me rappeler qu’une enveloppe n’a pas de yeux : ouin pis!!). Toujours dans l’optique de me surpasser en tant que femme, je pris mon courage à deux mains et empoignai le sachet qui somme toute fut assez docile : ça augurait bien.



Tremblotante (j’avais quand même vécu quelques traumatismes auparavant) je déchirai le sachet tout en prenant soin de bien garder les instructions pour que tout se déroule pour le mieux. Je ne voulais pas décevoir mon père qui m’avait initié à l’art de la cuisine (L’initiation consistait en fait à moi, debout sur une chaise, qui mangeait tartes, gâteaux etc. à mesure qu’« on » les faisait.).





Et…

Avec toute la concentration du monde je suis parvenue à ne pas perpétuer la tradition (qui n’en était pas une….mais on ne peut jamais vraiment déterminer combien de temps ça prend avant d’être une vraie tradition…) de la « Moton Sauce Day » (parce qu’en anglais c’est plus international…n’est-ce pas)!



Vincent tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles :

J’ai conjuré le sort!

dimanche 16 septembre 2007

Constat

La vie...c'est tough

samedi 15 septembre 2007

On crit aux génies...ou presque...mettons

Sur le plan humain, l'été 2007 c'était globalement pas le gros char. Malgré tout, certaines personnes m'ont beaucoup appris. À ma job, malgré mon abscence mentale chronique (qui me faisait constamment perdre le contrôle de mon vélo ce qui occasionnait le fait que, à coup sûr : je me tappais l'accotement) j'ai eu la vivacité d'esprit de prendre en note nos élans de génie à Matthieu et à moi.
Voici mes préférés:
Josiane Plamondon 29-06-07
Une femme de soixante ans avec les boules refaites et qui se doigte : c’est moyen. ( C'est certain que pris hors contexte...ça peut paraître étrange...mais reste que c'est ça)
Matthieu Gadrat 30-06-07
Rire est un moyen de défense contre la réalité.
Josiane Plamondon 30-06-07
Le manque de curiosité est la mort de l’âme. C’est comme le McDo avec ton body. (Welcome to the femme quille world)
Matthieu Gadrat 01-07-07
De toute façon tout n’est qu’illusion en dehors du monde fantastique du LSD.


Matthieu Gadrat 06-07-07
On ne parle pas dans son dos. Si ça se trouve, elle est géographiquement parlant face à nous. (De loin ma préféré...de quoi contourner les lois divines...)

Matthieu Gadrat 11-07-07
Les motos-cross devraient être acceptées sur la piste. C’est la sélection naturelle. Les motos-cross sont plus forts que les enfants : les enfants doivent être éliminés.
Mémorables moments.
Mémorables élans.

Moi, Moi et Re-Moi : À grands coups de narcissisme

Les petits bonheurs de la vie: le poc de la bouteille de jus d'orange qui est ouverte pour la première fois....j'en passe.......et................les questionnaires reçus sur Internet.
1. Quelle heure est-il ? 13h35...mes dernières heures à la halte sont comptées.

2. Prénom ? Josiane avec un N....le combat d'une vie

3. Ton anniversaire? 17 juin....en même temps que la fête des pères cette année...l'égocentrique que je suis a dû faire un sacrifice important...ne pas consacrer la journée entière à pleurer sur mon sort de :J'AI (fatalement) VIEILLI D'UN AN...le sacrifice de souhaiter bonne fête des pères à mon papa...Et je réalises que je suis une ingrate finie

4. Signe zodiaque ? Gémeaux, ascendant Balance...parce que ça change tout....n'est-ce pas...parce que c'est ce qui fait la différence entre beurre de pean' ou confiture le matin...N.B ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'horoscope...

5. Âge ? 19 ans (AHHHHHHHHHHHHH)

6. Tatouages ? Me faire tatouer la face du Che par-dessus la mienne...comme ça...un gagne de faux anarchistes seraient à mes pieds...pas que je cherche à tous prix à me faire vénérer....mais bon...l'opportuniste que je suis vous dirais...

7. As-tu déjà été amoureux (se) ? Oui

8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? Oui....mais le best...c'est d'atteindre le stade où tu pleures tellement que tu te mets à rire....peut-être que c'est un mécanisme biologique qui déclenche ça...t'as l'air twit, mais au moins ça a le bon côté de rassurer (de les traumatiser...ou de les faire douter sur l'état de ta santé mentale...) ceux qui sont témoins de la scène...

9. Taille ? 5'3...ou 4...pour ce que ça change

10. Café ou thé ? CAFÉ...mais avec le temps...on se calme...quelques travaux de session en retard et (par le fait même) café de plus et mes palpitations cardiaques avaient raisons de moi...

11. Tasse ou mug ? Qu'est-ce que ça change dans l'histoire de l'humanité (Tout comme répondre à ce questionnaire...mais on comble ces heures de travail comme on peut!!!)

12. Numéro préféré ? 12...C'est mon numéro de chandail au soccer...et en parfaite téteuse que je suis...C'est la date de fête de mon père...J'ai peut-être pris cette décision-là l'année où j'ai oublié de souhaiter bonne fête à mon père : SALOPPE

14. Couleur des yeux ? Vert et Brun...C'est pas super cohérent...ni important finalement

15. As-tu déjà eu une fracture ? Non...triste : j'aurais eu quelque chose à raconter...en agrémentant le tout d'une explication visuelle à travers laquelle j'effecturais une cascade incroyable...et qui serait exagérée à la puissance 10 (N.B...Quand tu penses que t'en as fait assez...fait en plus....ça va être TOO MUCH...mais ça va donner une chance aux autres de pouvoir parler dans ton dos...yen a jamais assez de toute façon!!!)

16. As-tu déjà eu un accident de voiture ? Oui...en revenant des Promenades St-Bruno...Bien entendu j'aurais pu être blessé, mais non...je n'aurai pas eu le loisir d'encore une fois, avoir une histoire croustillante à raconter...Quoi qu'il en soit...l'hyper-consommatrice que je suis à mes heures a tout de même prit le temps de s'inquiéter de l'état de ses achats...On est jamais trop prudent!!! DEUX MORTS, TROIS BLESSÉS....MAIS LES CHAUSSURES DE MADAME SONT SAINES ET SAUVES...comme quoi tout n'est pas perdu

17. Type de musique préférée ? Sans hésiter les beat techno interminables aux Foufs...malgré le fait que ce soit mauvais...et indansable...ça te permet de passer plus de temps au bar...de dépenser plus...de faire rouler l'économie...et comme je l'ai si bien appris, tout est une question d'économie...de libre-échange et n'oublions pas que L'INTERVENTIONNISME C'EST DLA MARDE...

18. Fleurs préférées ? Les fleurs mortes de la halte que j'arrose assidument malgré leur mort imminente...On ne me paie pas pour RIEN...

19. Sujet de conversation détesté ? ARGENT/AVENIR...

20. Sujet de conversation préféré? Le communisme ça va de soi...comment faire autrement...avec ma face de Che...je devrai m'habituer

21. Fast food préféré ? CHEZ COCO...là où c'est ouvert depuis 25 ans (c'est ce qui est écrit sur l'affiche..qui est là depuis que j'ai 5 ans il me semble...serions-nous dû pour une petite actualisation.....??? maybe!)

22. Resto préféré ? Le McDo...surtout quand il se retrouve dans un sac du Rouet devant le BMR...les Wrap au poulet n'auront jamais eu aussi bon goût!

23. Couleur préférée ? Rouge, Mauve, Vert, Brun....peu importe.

24. Comment te vois-tu dans l'avenir ? L'avenir???....Dans deux semaines disons...C'est difficile à dire...Je ne prévois pas de déménagement d'ici là....c'est une certaine stabilité disons...

25. As-tu des animaux à la maison ? Mon frère ça compte...Il est hypoallergène!....c'est à considérer. N.B. J'adore mon frère et UN JOUR il me trouvera drôle.

26. Lequel de tes amis vit le plus loin? Géographiquement parlant....je sais pas...la géographie c'est pas mon fort....faut-il le rappeler....(Dois-je mentionner que je travailles dans un kiosque d'informations touristiques...)

27. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ? La question devrait être...qui a soit A. du temps à perdre (comme moi...je sais...je sais) ou B. un besoin incessant de parler de soi

28. Qui sera le plus long ? ON S'EN FOU

29. Des amis spéciaux ? Aucune discrimination entre mes amis...parce que la discrimination C'EST MAL...

30. Que changerais-tu dans ta vie ? Y'ont sorti un nouveau cell top niveau : IL ME LE FAUT - QUESTION DE VIE OU DE MORT (J'ai les priorités à la bonne place!)


31. Tu as un ordi ? Oui...et un four micro-onde aussi....mais ça on s'en fou semble-t-il....je prend tout de même le temps de faire une petite mise en garde....Attendez les BIP BIP BIP avant d'ouvrir le micro-ondes....parce sinon vous serez bombardé d'ions négatifs...et les ions négatifs C'EST MAL (j'ai une méthode de classement assez clair BIEN / MAL....c'est pas tellement compliqué et...on ne se trompe pas!!!)

32. CD préféré ? Postal Service - Un séance pseudo-dépression...ça fait de mal à personne....et...il en faut bien...pour retrouver sa bonne humeur après et l'apprécier...pour vrai

33. La première chose à laquelle tu penses le matin? A. Snooze B. Lunettes

35. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu ne quittes jamais? Des bas (ah non c'est vrai je les perds tout le temps)...Mon porte-feuille (Ah non ça aussi je le perds tout le temps...)

36. Qu'y a -t-il sur ton mur ? Photos, cartes postales, billets de spectacles, dessins, posters....POUSSIÈRES....ca va se soi

37. Qu' y a t il sous ton lit ? Une séance intensive de "Je me sens inutile" a mené à un ménage intensif qui s'est avéré assez efficace soit: il n'y a plus rien sous mon lit :D

38. Un mot que tu aimes dire ? ALLÈGREMENT : je l'utilise allègrement à toutes les sauces

39. Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas?? Peut-on la blâmer d'avoir une vie...je ne pense pas

40. Celle dont tu es sûre qu'elle te répondra ? ...

41. Qui aimerais-tu voir répondre ? ...

42. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas dire?? Eille TA YEULE...mais ça ne se fait pas...maudit soit les règles de bienséances

43. Sport favori ? Soccer....mais la passion s'effrite....j'en suis à la phase dépendance affective...

44. Timide ou extraverti(e) ? Malgré ma fâcheuse habitude à toujours trop parler...chu pognée à mes heures

45. Ton surnom ? Josie, Rosie (pour les nostalgiques ;)), Jo, Djo

46. Aimerais-tu qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ? Oui, les fleurs mortes qui sont toujours dans mon vase ne demande qu'à être remplacée

47. Ton endroit favori ? Tout dépend d'avec qui on est...Bon c'est certain qu'un après-midi dans un container...même en bonne compagnie..c'est pas l'gros char,mais quand même...

48. Citation favorite: La vie c'est comme une boîte de chocolat...on sait jamais sur quoi on va tomber (Tout ce qu'on sait c'est que si tu continues à manger du chocolat tu te magasines une sublime culotte de cheval!)

49. Plat favori? Tant que c'est fait avec amour...pi que les doses de Kurkuma, Navet (et quelques autres) sont le plus rares possibles....Jsuis pas obstineuses....C'est certain que la sauce béchamel avec MOTONS...c'est un MUST

50. La voiture que tu conduis? AS-TU PASSÉ TON PERMIS DE CONDUIRE : NON : QUELLE SURPRISE!!!

jeudi 13 septembre 2007

Purolator Boy

Ding Dong, merde.

Je suis assise, sur le divan, en bobettes (congé et paresse oblige). Stratégiquement je ne peux rien faire. Les stores de la porte son entre-ouverts et aucun morceau de vêtement à proximité. Je reste assise. Il sonne encore une fois, martèle la porte comme si sa vie en dépendait (Il va défoncer?!? Ahhhh).

N.B. C'est fort un gars de Purolator.

J'arrête de respirer. Il va s'en aller?!

Il s'en va.

Alleluia prions le Seigneur.

And what about the anesthésie locale?

Jamais je n’aurais cru que je pouvais sortir grandie d’un rendez-vous chez le dentiste…On se sent tout le temps cave….à être là…à se faire jouer dans la yeule. Toujours est-il qu’au même moment où je m’exerçais à faire le focus sur différents endroits du visage de mon dentiste, j’ai pu constater que ma capacité à suranalyser était toujours aussi efficace. C’est ainsi qu’en ex-étudiante en sciences humaines je me fis un devoir d’étudier la pilosité sourcilière de mon dentiste (par l’entremise de l’analyse comparative…cela va de soi)…au même moment où il me demandait pour la énième fois d’ouvrir plus grand et que je me foulais assurément la mâchoire pour satisfaire ladite demande. Quoi qu’il en soit j’ai donc pu conclure que son sourcil gauche avait trois poils qui étaient anormalement longs et que j’aurais allègrement épilés si on avait mis à ma disposition une pince (ben quoi!....on est sensé penser à quoi dans ces moments-là?!?). Côté positif, j’ai observé que ses oreilles étaient esthétiquement parlant relativement jolies (si on peut qualifier des oreilles de jolies….ou disons moins laide que la moyenne). Mes yeux étant rendus un objectif d’appareil photo…les gros plans flous étaient somme toute devenu ma spécialité. Son nez en flou (pores de peau à volonté), joue floue, lunettes floues, calvitie naissante floue etc.

Le plus intéressant dans l’anesthésie locale est qu’après, lorsqu’est venu le temps de payer (170$ pour avoir eu le droit de faire mes gros plans de face et de me faire driller les dents), on TENTE de faire un sourire à la secrétaire (qui pour la quinzième fois tente d’entrer en contact avec le bureau des assurances…mais qui n’y arrive pas…et…dsl…et re-dsl), on a l’air que légèrement abrutie parce que notre face, allié de toujours, décide de nous lâcher au beau milieu de l’opération. Résultats : ya la moitié qui manifestement ne veut pas suivre. Le summum du plaisir dentaire et lorsque la toune « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel se met à jouer dans la salle d’attente. Chantonner avec la yeule gelée, la langue qui menace de vous étouffer aux 2 minutes….et la lèvre fuyante style : j’ai manqué d’air à la naissance : je crois qu’on va laisser faire la carrière solo.

Je ne pouvais quand même pas m’empêcher de chanter le refrain sur repeat : je crois malgré tout que je vais oublier ma carrière d’anesthésié locale.