En montant, ou en descendant, j'sais plus, vers Sherbrooke, que vois-je?Motel le sObre.En fait c'est ce que m'indiquait mon premier coup d'oeil un tantinet gêné par les fantaisies du néon en lettres attachés.Je trouvais ça poche comme nom de Motel, le sObre.
Les Môtels cheaps apportent leur part de bonheur.
dimanche 23 décembre 2007
Motel le sAbre....avec néon.
mercredi 19 décembre 2007
Doser.
J'ai entendu quelque part que positif ou non, il fallait toujours diviser par dix.
Personne n'est aussi génial qu'on le dit, personne n'est aussi médiocre.
Incohérence.
Parce que dans ma tête, comme sur papier, ce n'est pas toujours clair.
...
Du début à j’sais pu.
L'univers et ses problèmes de glandes anales.
De mon hypocrisie, de mon manque d'intérêt mal assumés.
De la culpabilité qui embarque. Toujours la culpabilité.
Quand on sent que quelqu’un est vulnérable, on devrait l’écouter.
Et si ça nous intéresse plus ou moins?
Parce que ça se peut. Ça peut leur faire du bien en même temps.
J’écoute pour déculpabiliser. C’est encore pire.
Simple, adorable femme finalement.
- Peut-être que mes parents vont avoir emmenés ma chienne, des fois ils l’emmènent.
L'univers de certaines personnes se résume parfois à si peu.
On ne devrait pas mourir. Surtout pas ce Golden.
-Bye bye. Bonne soirée.
Il y a de ces sourires plutôt rassurant.
Sourire avant la tempête.
mercredi 12 décembre 2007
mardi 11 décembre 2007
Capitalisme générationnel
On leur donnait des noms, X Y et bla bla.
NikE ou NikI.
Je me demandais.
Ne devrait pas plutôt être.
Travailler à la sueur de ses aisselles.
Lavoisier et le Scrap-Booking on TV
Mes journées de congé sont souvent agrémentées de zapping télé.
La gymnastique du sélecteur n’étant pas toujours très productive il arrive qu’à mon insu, parce que je suis dans un état second de zapping compulsif, je me retrouve à écouter Boutique TVA. Louise-Josée, charmante animatrice au charisme déroutant, toute de son beau kit de folle vêtue, faisait l’éloge de balayeuse permettant entre autres de se faire des massages, d’épilateur pouvant piler les patates etc. Toujours dans le but de faire rouler l’économie, elle nous explique ensuite les rudiments et les joies du Scrap Booking. Le fait qu’autant de matantes s’intéressent à cette discipline (possiblement, bientôt, olympique) il y a sans doute quelque chose de scientifique dans tout ça.
C’est comme e-rien.
L'origine de tout.
En fouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit au secondaire.
Je me rends compte que j'étais un peu perturbée.
...
Une lumière, deux lumières et puis trois. Installé confortablement sur la banquette arrière de l’Ariès 87 de son père, Michel rêvassait. Il comptait tranquillement le nombre de lampadaires aux ampoules éteintes, brûlées. Chaque fois qu’il se rendait chez sa mère, il recommençait ce même petit manège. Michel n’avait que sept ans. Malgré la candeur de l’enfance et ce que l’on peut en penser, le petit homme avait parfois envie d’arrêter de penser. À chaque fois qu’il se mettait à calculer, il oubliait tout, comme s’il était seul au monde. Tout ce qui était autour de lui n’était là en fait que parce qu’il en avait décidé ainsi. S’il se concentrait, tout pouvait donc disparaître, temporairement, mais quand même. Ce qui était bien dans tout ça c’est que dans ce minuscule univers bien à lui, rien ne pouvait l’atteindre. Enfin rien, jusqu’à ce jour.
"Maman ?"
Rien, pas un son, ni même un murmure, à peine le faible écho de sa voix d’enfant. Il fit le tour de toutes les pièces et la trouva dans la salle de bain. Elle était là, étendue dans son bain, baignant dans son sang, le poids de sa peine. Michel resta là, figé, paralysé par cette image d’horreur. Qu’est-ce que les yeux d’un enfant de cet âge sont sensés être capable d’endurer? Comment devait-il percevoir le désarroi, le suicide, la mort? Il manquait d’air, il devait sortir de là, fuir, c’était une urgence. Il devait quitter cet endroit, oublier cet instant. Il y a des minutes, des secondes précises comme celle-ci qui tout bêtement, changent une vie, une existence. Ces instants sont alors comme ces enfants que l’on n’a jamais désirés et qui la plupart du temps, de façon bien singulière, parviennent à changer toute l’histoire. Cependant, Michel refusait de croire que son histoire à lui allait changer. Il courut et courut comme jamais on cru un enfant capable de le faire. Perdu, il s’arrêta de courir brusquement et vomi comme si sa peine allait être évacué par le fait même. L’estomac vide, il avait toujours mal. Haletant, il regarda autour de lui et vit un petit café au bout de la rue Boutiller. Sans vraiment savoir pourquoi, il marcha jusque là et entra calmement dans le café. Il y avait aussi cet homme assis à cette table à gauche qui leva les yeux de son livre comme s’il voulait lui venir en aide.
Il était trop tard, elle était déjà là. Elle avait toujours été là, elle avait toujours fait partie de lui. Ce qui était étrange c’est qu’il ne l’avait jamais connue, vraiment connue. Elle n’avait fait que rôder autour de lui, sans s’imposer. Désormais, il savait qu’elle vivrait à jamais à ses côtés et qu’il ne pourrait rien y faire. On l’assomma de rencontres chez le psychologue et tous les spécialistes tentaient de l’aider à se débarrasser d’elle. Ils étaient loin de se douter qu’ils n’avaient aucune emprise sur la situation. Michel s’était résigné à accepter sa présence à défaut d’ingurgiter quotidiennement des antidépresseurs à 2, 5, 7 et 9 heures. Elle ne parlait jamais, se contentant seulement d’être là, sachant très bien que sa présence dérangeait, bouleversait. Heureusement, avec le temps, Michel apprit à l’apprivoiser car il savait que mauvaise ou pas, elle était la voix qui le poussait toujours à se dépasser. Il avait compris que refuser sa présence était la mort de l’âme. Les muses étaient la source d’inspiration des poètes, des artistes, mais elle, elle n’inspirait que le mépris, le dédain, mais plus pour lui. Elle n’était ni une femme, ni une fleur, elle était l’air qu’on respirait. Elle était pour lui, la base de tout, de la vie.
Son nom à elle était la peur.
dimanche 9 décembre 2007
Divers - x
J'ai oublié ma réplique.
Celle qui fait que tout revient dans l'ordre.
vendredi 23 novembre 2007
La vie Under my Umbrella
J’en ai encore parlé toute la nuit.
Alors que je souffre d’insomnie, j’ai de la chance d’avoir une amie tellement à l’écoute qu’elle lutte contre le sommeil pour m'écouter rephraser tout ce que j’ai déjà dit des milliards de fois.
Même si l’abus de synonymes, de reformulation, me fait parfois venir les larmes aux yeux.
J’ai une amie, de choix.
mercredi 21 novembre 2007
Plamondon et la cruauté infantile
…
Beaucoup de parents se servent du prénom de leurs enfants comme d’une tribune pour exprimer leur créativité, leur sens artistique refoulé. Le Picasso en vous ne s’est jamais montré le bout du nez, je peux comprendre vos regrets, mais de grâce, laissez vos enfants tranquilles. Pour ma part, malgré que je ne sache pas vraiment l’histoire qui fait qu’on m’a appelé Josiane, je crois qu’on m’a quand même épargné. Ainsi, à part Josiane la Banane, les moqueries à propos de mon prénom se contenaient assez bien, mais mon nom de famille, c’est autre chose. Plamondon. À première vue, ce n’est pas dramatique vous me direz. On a quand même connu plus suave, mais bon, j’encaisse bien le choc.
Je me croyais donc sauvé. Pourtant, il ne faut jamais sous-estimer le potentiel créatif de l’enfant en quête de victimes.
Rentrée scolaire en trois, quatrième année, peu d’importance. La chance ultime de savoir quel genre de face a engendré celles que je côtois jour après jour. Il y a les versions miniatures et tous les parents qui accompagnent petit à l’école. Toujours est-il que nous sommes là, mon père et moi, dans la cours de récré. On attend. C’est long. Comme si quelqu’un d’extérieur à la situation avait entendu ma plainte, on a mis sur mon chemin un enfant qui devait me marquer à jamais. Ce dernier dont le visage m’échappe, mais de qui les paroles, aussi poétiques soient-elles, restent, s’était donc mis à m’appeler Josiane Plamon-condom.
Plamon-condom
Pardon.
Parce que ça rime et qu’il est question de condom, c’est sensé être drôle. Je ne réagis pas : je suis rendue une grande fille. Presque dix ans.
…
Étrange de voir que ce qui anime un enfant de dix ans est la nature des mots et leurs dérivés, les rimes entre le début de mon nom de famille et celui d’un contraceptif.
Tâchons d’analyser où il voulait en venir.
-Tu sens le caoutchouc.
-T’es ben pratique, mais on aimerait bien se passer de toi.
-Tu es multifonctionnel (on peut se servir de toi comme d’un ballon d’eau si l’inspiration du moment le veut bien.)
-Tu es un accident, le condom a déchiré.
Je tâche de comprendre.
…
Papa n’a jamais vraiment mis ses culottes. D’une douceur incroyable, je me souviens quand même que cette fois-là, il a pris ma défense.
À ce moment-là, au moment de l'insulte fatale, mon père, d’un calme déconcertant, a dit au petit garçon qui avait des élans Baudelairiens :
"Moi aussi je suis un Plamon-condom"
Le p'tit baveux est resté figé : maudit cave.
Et j’étais fière.
La vraie nature de cet enfant avait été dévoilée.
C’était mon papa le plus fort.
Ambiguïté de genre chez Costco
Par défaut : Le petit Robert.
…
En quête de dictionnaire bon marché, zizaguant à travers la Ô combien exotique rive-sud, du côté passager toujours, on roulait. Cette escapade ayant comme dessein leCostco le plus près de chez nous. Meilleur qualité-prix que dirait l’Consumers Report. Je n’ai pas lu. On y croit, c’est Monsieur de M. qui me l’a dit. Je suis crédule, je fais confiance, on interprète comme on veut.
Peu importe.
Découvrir toutes les merveilles de cette caserne d’Alibaba des temps modernes : quelle joie, en bonne compagnie surtout. C’est pourtant peu dire. Nous nous sommes donc penchés sur ce que ce cornet d'abondance, puissance infini + 1, pouvait nous offrir. Un pot de mayonnaise de 28 litres, assez minimaliste pour l’endroit, 48 lames de rasoirs, 60 kilos de parmesan etc. L’essentiel quoi. De tout pour satisfaire les besoins des grosses familles caractéristiques, à quelques détails près, lde ’époque dans laquelle nous nous retrouvons. Maudit soit l’Église qui pousse encore les femmes à tomber incessamment en familles (et qui s’en excuse aujourd’hui : awwww c’est-ti-pas-cute). N.B Les familles de 12 aussi nombreuses soient-elles justifient sans aucune parcelle de doute, ou presque, la présence d’un tel magasin. Pauvre Québec moderne aux prises avec son problème de surpopulation.
N’importe quoi.
Quoi qu’il en soit.
Dans la section des vêtements, nous étions à la recherche de foulards question de combler le côté artiste-hippie-frileux qui sommeille en nous.
En cherchant si les foulards étaient dans la section femme ou homme, la question du genre des foulards s’est imposée. Mon nouveau Petit Robert, fruit de mes achats Costco-tiens, me confirme que foulard est un nom masculin : ce n’est pas une surprise.
N’empêche que les foulards c’est relativement unisexe quand on y pense. Je vous dis qu’il y avait ambiguïté de genre chez Costco.
Il y a des foulards plus colorés, plus fo-folle, je sais, mais ça n’empêche rien. Toujours en farce qu’il est, Monsieur de M. s’est mis à me parler de foulards couvrant le corps des femmes, à peine, sensuel couverture de corps. On fait dans le féminin là. J’ai enchaîné en déplorant la société hyper-sexualisée dans laquelle on vit, riant de cette dénonciation que je prends plus ou moins au sérieux : honte à moi. Je préfère peut-être évoluer dans mon monde d’illusion.
Je suis une bitch finie, tenez-vous le pour écrit. Je divague dans le genre féminin, masculin des foulards, d’où le top dictionnaire qui me fera peut-être entendre raison.
Foulard androgyne.
Peut-être.
Vous en dites quoi.
jeudi 15 novembre 2007
Citation - 2
Mon boss a pour habitude de dire:
"Le meilleur me convient très bien."
Pas fou.
mardi 13 novembre 2007
Le hockey, mon frère et la multifonctionnalité.
…
L’héritage dit de "male" que mon frère m’a légué n’est toutefois pas inexistant. Il me transmet tout de même sa passion pour le hockey via les murs tremblants de notre jolie maison (ces murs sur lesquels il était si bon de grimper juste pour le juvénile plaisir de faire rager LES gardiennes. Doux souvenir.)
…
Maintenant - Le Hockey.
D’abord, les games hors concours avant la saison. J’en ai eu vent un certain soir, sur la terrasse du St-Sulpice alors que l’alcool faisait son effet sur l'accélération du débit des mots qui sortaient de ma bouche et sur ma capacité à intervenir inutilement dans une situation X (i.e. une situation X où je n’ai pas d’affaire). Deux fières partisans du tricolore, arborant fièrement bleu-blanc-rouge des pieds à la tête, fêtaient la victoire du CH tout près de notre table. De ma subtilité plus que légendaire je me suis mise à hurler, c’est peu dire, "Ça sent la coupeeeeeee", brandissant fièrement les bras dans les airs. Sans doute traumatisés par ma grande gueule et mon ti-t’œil de t’as-trop-bu ils ne semblèrent pas réceptifs à mes élans. Même eux, attriqués comme ils l’étaient, ne semblaient pas convaincue. À mon sens, on en a rien à faire de qui va gagner la coupe, comment, pourquoi, où. L’important c’est d’Y croire (avec Y majuscule, ce n’est pas rien). Leur manque d’enthousiasme m’a fait de la peine en femme ivre que j’étais, en femme devenue émotive après l’absorption de boisson X tant primées en période Y. Toujours est-il que ce manque de convictions ne m’a pas encouragé à suivre la saison de hockey du CH, parce qu’en temps normal, moi non plus je ne prends pas ça à cœur. Et stupidement, comme ça, ces inconnus n’avaient pas réussit à me transmettre leur passion et dieu sait que je suis passionnée quand je m’y mets – quand madame sangria est de concert avec moi.
Et bang je n’ai pas écouté un seul match cette année, comme toujours. Depuis cette brosse, j’ai calmé mes soudaines pulsions partisanes laissant plutôt place à d’autres activités que je juge plus constructives tel qu’écouter Martineau donner son avis sur tous les sujets imaginables de cette planète et par le fait même, le maudire.
…
Mais.
Tout n’est pas perdu.
Mon frère, partisan numéro un du tricolore (dans la famille en tout cas), me permet de suivre distraitement, mais sûrement, la saison. De tue-tabarnackkkk à yeahsdjgbiufnisdfbahhhhhhhhhhhhhhhhhh (étant écrit ici une abréviation minimaliste de l’onomatopé représentant le bonheur envahissant de mon frère face aux bons coups de son équipe pour laquelle il porte un attachement national pas si national que ça) les cordes vocales de monsieur s’en donnent à cœur joie dans des crescendos rivalisant avec le talent de l’harmonie d’Euclide-Théberge. Ses hurlements, dignes de l’époque où la peine de mort sur chaise électrique était toujours légale au Canada ou du temps où les groupies criaient, se touchaient à outrance devant les charismatiques Beatles-Elvis-autres-artistes-qui-vous-viennent-en-tête-et-qui-pourraient-inspirer-d’érotiques-voir-autres-pensées-excitantes c’est selon. Son ton de voix oscille alors entre celui d’un homme des cavernes et celui d’un autre être vivant non-identifié, mais assurément avec poil. Toujours est-il que ma maison mal isolée me permet de suivre tous les détails sonores d’un match de hockey, le pointage, les punitions contre NOTRE équipe etc.
Je ne sais pas si les Canadiens feront les séries cette année ni si ils se rendront jusqu’à la coupe, mais malgré ma baisse d’enthousiasme face à la saison actuelle (baisse d’enthousiasme exactement proportionnelle à la baisse du taux d’alcool dans mon sang) une partie de ma vie est reliée à Latendresse-Koïvu-Huet-ou-Ti-coune-numéro-quelconque, l’espace d’un instant, comme ce soir. Ça me rassure quand même que les murs de ma chambre vibrent de la soudaine vitalité du frère Plamondon, François de son prénom.
Mon frère me permet donc d’être multifonctionnel, de pouvoir m’adonner à ce que j’aime le plus tout en suivant le match et pouvoir dire à la job demain : ctait-tu-pas-beau-le-match-hier ou bedon y-vont-tu-échanger-Huet-oui-ou-merde.
jeudi 8 novembre 2007
Dans du beurre
L'insouciance.
L'inaction.
L'indifférence.
Le manque de convictions, d'intégrité.
C'est ce qui est blessant rationnellement, émotionnellement.
Fordisme, Taylorisme VS la vie, la vraie.
Le travail à la chaîne, malgré son efficacité prouvée, a un petit inconvénient et je ne vous apprends rien en disant cela : c’est tout sauf stimulant.
J'ai besoin de vibrer, mais, on vibrera plus tard. Pour le moment, je dois me concentrer à mettre des bouteilles sur un convoyeur : yé.
Je fulminais donc, dans la salle de production, filet et kit de déesse stérilisé sur mon body. À ce moment-là, précisément, à cette seconde près, je pensais au plus profond de mon être au fait que je n’étais pas heureuse de ce que je faisais. On n'a plus le droit de ne pas se sentir heureux : ce n’est pas la mode il faut croire. Toujours est-il que je me plaignais intérieurement (et ça devait paraître dans mon visage également : air bête à l’appui) de mon pauvre sort d’ouvrière quand soudain les évènements m’ont fait réaliser que c’était beau. La beauté d’être sans le rond et de faire du travail à la chaîne c’est de voir Jimmy qui chante Your Beautiful de James Blunt avec une bouteille de cidre en guise de micro et une voix de fille en guise de….de voix. La beauté de la chose c’est de les écouter rêver tout haut, rêver qu’ils gagnent tous le 35 millions que loto-Québec va faire tirer…
Pendant un court lapse de temps on plane, tout va bien et on rit, on rêve, on invente, on imagine que tout va bien. Parce que pendant ce temps là il nous est permis de dire qu’en gagnant de l’argent on va tout régler nos problèmes : ce n’est pas vrai : on s’en fou : on parle pour parler. Ce qui se passe, ce qui se dit dans la salle de production, reste dans la salle de production. L’espace de quelques minutes, le divorce, les dettes, nos amis dans le besoin : y’en a pu d’problème. On réfléchit à comment on va arranger notre vie, à comment si, à comment ça………. : et on rêve, on plane.
Le travail à la chaîne c’est toujours dla marde…mais certain jour, la marde prend une couleur plus acceptable.
HP et le bowling meurtrier
Généralement, je suis que trop peu ponctuel, dans la lune, insouciante.
On voit un peu le portrait.
…
Bibibibip Bibibibip Bibibibip
Merde : le matin.
Znooze : Why not?
Mercredi : merde à la 2. Je devrais m’en souvenir, mercredi matin c’est sacré, monsieur et son bowling.
…
Le don d’organe clandestin c’est bien à la mode. Je demeure convaincue que papa s’est fait subtiliser un bout de body qui fait qu’on exprime ses émotions verbalement. Mon père n’est manifestement pas normalement constitué.
Étant incapable de dire que d’aller me porter, alors que je le mettais en retard avec mes niaiseries, le mettait hors de lui, mon papa s’est appliqué à me faire feeler cheap et ce, sans même prononcer un mot. Silence, aucune parole, du bruit, on clac les portes. Dans la voiture, la vitesse meurtrière était de mise pour que j’entende raison. Ainsi, des crissements de pneus à la Fast and the Furious eurent pour rôle d’entamer la complainte du bowlingneux en furie. HP Boy respectant toujours les limites de vitesse, en temps normal, s’est finalement dit, fuck off : pourquoi ne pas risquer ma vie en roulant 120 dans une zone de 50. Il faut faire comprendre à son ingrate jeune fille qui n’a que du plomb dans la tête, que les quilles c’est important et que jamais, même si on devait y laisser notre peau, il ne faut sacrifier ne serait-ce qu’une minute devant l’allée de bois franc shinée.
Le bois franc c’est beau.
La vie aussi.
…
Mercredi prochain je me lève à l’heure.
mercredi 7 novembre 2007
La folle
Je déteste rougir.
C'est peut-être la première neige qui fait que je fabule.
Les fabulations, ça n'a jamais fait de mal à personne.
mardi 30 octobre 2007
Citation - 1
lundi 29 octobre 2007
La 20 et ses apports philosophiques
Quand est-ce qu’on va tout lâcher et vivre pour nos rêves.
Ou quelque chose comme ça, j’ai perdu le papier sur lequel j’avais noté en intégral la chose.
L’idée est quand même là.
Le doute perpétuel
La magie grammaticale de la téléréalité.
Est-ce à cause de la baisse du taux de natalité au Québec? Un simple problème démographique expliquerait le manque de candidature pour ce genre d’émission, de candidature potable dis-je. Le bassin de population québécois serait restreint à un point tel qu’il nous est impossible de dénicher 15 personnes lettrées sachant, sommairement, s’exprimer correctement. Des Jésus Christ des temps modernes? Nos lofteurs répandent la bonne nouvelle : monsieur le poisson SI et l’autre, le poisson RAIS ont enterrés leur hache de guerre. Ne vous réjouissez pas trop vite, ce n’est pas vraiment le cas. C’est seulement ce qu’on est porté à croire lorsque le virus "si ça serait" se répand dans le loft, occupation double et tout le tralala.
Si je fais une moyenne des 3 ou 4 épisodes que j’ai écouté, j’évaluerais à beaucoup trop le nombre de personne n’ayant pas compris l’histoire de haine entre ces deux spécimens marins.
Employons la méthode forte :
SI+RAIS=As-tu le goût que je te fracasse le crâne à coups de deux par quatre.
La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal dirait le ti-gars dans La guerre des tuques. N’empêche que d’entendre "si y seraient" de façon chronique, ça me donne des pulsions de rage. C'est l'instinct de survie de la langue il faut croire ou tout simplement de l'exaspération.
Si ça serait juste de moi on ferait payer les lofteurs à chaque fois qu’ils font ladite erreur. L’argent servirait à financer des organismes d’alphabétisation qui s’occuperaient, eux, de les éduquer. Avec l'argent qui il y aura en trop (et croyez-moi il y en aura) on pourrait le réinvestir à la bourse, devenir riche et passer nos journées à écrire des billets débiles sur nos blogues débiles.
lundi 22 octobre 2007
Sans titre - 2
Depuis cet après-midi, je peux répondre oui à la question "avez-vous la carte Aeroplan".
Cé-ti-pas-bo ça.
By the way, j'ai également pris la carte Privilège Beauté.
Je suis maintenant à une carte Air Miles de l'épanouissement personnel complet.
Ahhh (soupir) soulagement...ça s'en vient.
Un don pour la vie
Dans ma vision de la vie, la mort n’est même pas envisageable. Disons, le moins possible. C’est utopique, mais je veux vivre vieille vieille vieille, possiblement infiniment. O.K. pas infiniment.
J’ai un ami assez âgé qui semble avoir tout fait dans sa vie. Je resterais des heures à écouter les déboires, aventures de sa vie sans bouger et sans jamais me lasser.
Même si je vivais 107 ans, j’ai l’impression que je ne pourrais pas faire la moitié de ce qu’il a accompli, de ce qu’il a exploré, de tout ce qu’il voudrait encore faire.
Ce qu’il y a d’inspirant, c’est de voir tous les projets qui l’habitent encore malgré son âge.
Un vent de fraîcheur tout droit venu de l’âge d’or.
La vie n’a pas d’âge alors je me donne un bon coup de pied dans le cul et je me réveille.
Simplement : vivre au lieu d’anticiper la mort, de capoter et de tout gâcher.
samedi 20 octobre 2007
Trois tas et deux sous-tas plus tard.
Tas 1 : Sous-Tas 1 : crap – Sous-Tas 2 : recyclage (créé spécialement pour ne pas culpabiliser par la suite en faisant un essai sur l’environnement)
Tas 2 : Factures importantes…maximum deux dans mon cas…c’est représentatif du sérieux de mon avenir et de mes responsabilités.
Tas 3 - Le plus considérable : factures non-importantes, mais qui me rappellent la fois où et l’autre avec…tu te souviens…non….et on s’en fou : Pas moi. La nostalgie numérique comme on dit. On dit pas ça, c’est vrai. Peu importe.
Mention spéciale pour le Tas 3, flambeau de mon existence. Il me permet de tout garder sans culpabiliser ou me sentir ridicule. Après tout, si le tas a été créé, c’est bien pour une raison. Alors, je m’en sers. Facture de restaurant la fois où avec lui…billet de La Ronde : souvenir d’une caresse…billet de cinéma : le gars courait de façon étrange dans le film : c’était drôle : je ne peux pas jeter ça…un texte de chanson grivoise, création commune et mémorable…et j’en passe.
Au nombre de factures que je garde, je me suis dit que si à 40 ans j’étais comptable et que je faisais du scrap-booking, ça pourrait plutôt avoir l’air de ça :
Les vacances d’une comptable : mon scrap-book version facture.
mardi 16 octobre 2007
Hommage à un homme surdoué.
De ce fait, au nom de la protection de la langue française, disons, j’ai eu l’idée de lancer un avis de recherche. Il fallait retracer l’homme dont il avait été question dans un reportage à LCN et qui avait retrouvé une mouche dans son Timbits. Ce dernier utilisait allègrement l’expression "du manger".
Après un courte recherche sur google, j’ai pu aller au fond de l’affaire comme dirait mon grand chum Mongrain. Ainsi, les mots exactes de la victime auraient été :
"moé j’ai le don de regarder mon manger avant de le manger ".
Tout un don.
lundi 15 octobre 2007
jeudi 11 octobre 2007
What makes you feel happy
L'excès est l'un des meilleurs remède contre l'ennui.
Quand on ne trouve pas mieux, disons.
lundi 8 octobre 2007
Dream Dream Dream
Ça se saurait si tous les problèmes de l'humanité étaient solubles dans l'alcool.
Pourtant il est triste de constater qu'on s'efforce d'y croire.
dimanche 7 octobre 2007
Une belle histoire - 2
Les pic assiettes de s’écrier : quand est-ce qu’on fait la dégustation!?
Pendant ce temps-là, mon cerveau récapitulait de façon abrutissante les détails de la distillation et autres techniques dont on se fou finalement, mais qui, une fois expliquées, comblent bien le vide que crée le silence une fois établie.
Malgré mes tentatives de rigueur au travail, à certains moments, je m’évade. Je suis absorbée, je me remémore les moments clés et tragiques de ma jeune existence : solution idéale quand on vit en parallèle de la belle histoire dont il devait être question (voir titre).
samedi 6 octobre 2007
Amour et Sudokus
La vie est ainsi faite. Il semble qu’on s’accoutume à l’absence d’artifice. Face à ce terrible fléau, la magie abdique et file en douce laissant l’insipidité s’incruster.
Je préfère ne pas y penser ; c’est déprimant.
La chose est telle que mercredi dernier, faim et donc visite au Buffet New Port, j’ai fait de désolantes observations. Une femme était affairée à démystifier le Ô combien fantastique monde des chiffres (Lire ici : faisait des Sudokus). Pendant ce temps, son mari, passif et visiblement sur une autre planète (qui peut l’en blâmer), observait la scène. L’homme, muet, était manifestement peu stimulé par son dîner en tête à tête On repassera pour le romantisme.
Parfois il y a des signes qui ne trompent pas et qui devraient nous sonner une cloche. La passion aurait-t-elle tout simplement crissée son camp sans laisser de restes. Qu’en dites-vous??
Le Sudoku, malgré l’intérêt que plusieurs personnes lui portent, n’est pas dans ma définition de l’amour passion, de l’amour point ou dans toutes autres définitions de ce qui pourrait posséder ne serait-ce qu’une lueur, aussi minime soit-elle, de quelque chose d’excitant. C’est tout dire.
S’il vous plaît on laisse faire les chiffres deux minutes et on se dit qu’on s’aime. By the way, l’amour se déclare également très bien entre deux verres de vins, de cidres ou de Coors Light.
Il en est autrement pour notre couple de fins gourmets.
De « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »…la donne changea un tantinet. On y va de : Ils vécurent pseudo-heureux, obèses à cause de l’aspect « à volonté » du buffet et mathématiquement parlant assez vifs : merci Sudoku.
Les impôts vont être bien fait : c’est toujours ça de sauvé.
jeudi 4 octobre 2007
Une belle histoire
Avoir envie de prendre quelqu’un dans ses bras, mais avoir peur de le faire, c’est ça s’éloigner…?
De mon pauvre vécu j’adapterais la chose:
Prendre quelqu’un dans ses bras et ne sentir aucune chaleur humaine, la raideur d’un corps, d’un esprit qui n’est plus réceptif, c’est ça s’éloigner…?
Mais on boit, on parle trop et tout rentre dans l’ordre, presque tout.
Le temps arrange bien des choses, mais en fait fouarrer plusieurs autres aussi. Je m’évertue à dire que ça va passer…et ça passe…c’est vrai.
C’est, malgré tout, à mon sens : une belle histoire.
mercredi 3 octobre 2007
lundi 1 octobre 2007
11h11
Fais un voeux.
Ça marche jamais.
Je fais un voeux.
Je mange un biscuit.
Il me rassure.
Ça dure pas toute la vie
La boîte est presque vide.
Je vais me coucher.
Mon père ronfle.
Je mangerais un autre biscuit.
samedi 29 septembre 2007
Aladin et le référendum
…
Jeudi dernier, lors de mon escapade nocturne dans la capitale, j’ai appris qu’Aladin avait immigré à Montréal, si bien que je l’ai rencontré près de St-Catherine. Exaspéré qu’il était de se faire mépriser et de crier à qui veut l’entendre :
- Je ne suis pas un va nu pied.
Aladin s’était chaussé. C’est donc bottine à l’appuie que j’aperçue, de l’autre côté de la rue, l’ex de Jasmine. Son refus catégorique de porter des chaussures l’avait mené à sa perte. Un après-midi de septembre, il avait marché sur une seringue infectée et il n’en fallut pas davantage pour que sa tendre moitié le quitte. Quoi que la légende officielle ne le disait pas, Jasmine avait une libido débordante. L’état de santé d’Aladin faisait en sorte qu’il ne pouvait manifestement plus satisfaire la demoiselle. Celle-ci était désormais avec le génie bleu qui avait repris de ses couleurs sous les doigts agiles de la douce. Jasmine partie et la lampe égarée dans le déménagement, Aladin n’eut d’autre choix que de frotter celle qui prenait place entre ses cuisses, en public, parce que les gens, de toute façon n'avaient jamais eu de respect pour lui.
…
On se promenait en revenant des Foufs quand, dans une ruelle perpendiculaire à St-Cath, un homme, les pantalons à la mi-cuisse, s’adonnait, sans pudeur, à une branlette nocturne sur le trottoir de l’autre côté de la rue. Observant la scène je me suis dit à moi-même : mais où est le tapis et son ami le singe. Suite à cela, j’ai calmement et tout bêtement dit :
- ya un gars qui est en train de se crosser dans le coin.
Et nous avons continué notre chemin comme si de rien était alors que celui-ci rendait grâce à ses bas instincts. Il balançait allègrement son engin à droite et à gauche sous les rythmes endiablés de la nuit, de la pluie, du fond de ruelle et de la musique de club étouffée par le reste.
Attentat à la pudeur, grossière indécence ou peu importe : on n’a pas réagit : on devait faire quoi de toute façon?
…
Vive le Québec libre : Aladin, souverainiste jusque dans ses crossettes.
mercredi 26 septembre 2007
Douée
J’ai le don de trop parler.
Le don de mettre les gens sur un pied d’estale.
J’ai le don de réfléchir à ce que je vais faire après l’avoir fait.
Le don d’avoir des relations malsaines.
Le don d’aimer démesurément…et de me heurter à ce qu’ils sont finalement…
J’ai des tonnes de dons finalement.
Le don de suranalyser…de me prendre la tête…
De m’attacher à des gens qui n’en ont rien à foutre…et de ne pas aimer ceux qui en ont à foutre…
Le don d’une vie…celui d’être une abrutie
Sans titre - 1
Pour faire une longue histoire courte comme dirait un ami à moi… :
Vous savez quand on retrouve un cinq dollars qu’on avait égaré, le bonheur de se retrouver, tout à coup, sans aucun effort supplémentaire, un peu plus riche, même si ce n’est que de cinq dollars.
Dans la même ligne d’idée, il y a quelques jours, en entrant dans ma chambre, pour chercher un papier quelconque, j’ai trouvé mes deux derniers chèques de paie. Je ne les avais pas déposés et j’avais totalement oublié leur existence!
Ça m’a fait rire : Joie, momentanée, brève.
Ça reste quand même de l’argent.
Mais, voilà.
mardi 25 septembre 2007
Micro-Tranche-De-Vie
Une petite signature : c’est con.
Une grande signature ça aurait l’air de quoi de toute façon. J’imagine que, préservation des forêts oblige (Richard Desjardins serait fier là) , les factures ne peuvent être faites sur de plus grands papiers…
dimanche 23 septembre 2007
$$$s et cie. Mais surtout le cie.
Étape numéro 2 une fois celle du parking (mention spéciale pour ce dernier qui est d’une grandeur pantagruélique) réussit, prouver que j’ai bel et bien l’âge de perdre mon argent dans des jeux tout aussi abrutissants les uns que les autres. Je sors donc fièrement mes deux pièces d’identité qui me donneront le pouvoir de dilapider ma fortune à coup de 25 ¢…(parce qu’y aller par plus grosses tranches est une barrière psychologique que je ne suis pas prête à franchir). Les sourcils froncés de monsieur le « doorman » ont confirmés à eux seuls mes appréhensions : ça à d’l’air que je ne passerai pas sans une inspection au peigne fin de mon anatomie faciale. La situation s’explique par la qualité plutôt douteuse des deux images me représentant. Ainsi, sur une carte je semble abrutie…un sourire étrange et caractéristique d’un QI qui frôle les 10…mais qu’il ne l’atteint pas encore…pas tout à fait…ou presque…mais….iiiiiii….tandis que l’autre, qui a passé plus ou moins 300 fois dans la laveuse…ne laisse présager rien d’autre qu’un « spot » blanc…avec derrière, en pâle impression, mon jolie minois qui n’inspire qu’un : ta carte est justttttttttttttte peut-être un peu vieille….arrive en ville la folle!!! Après une attente de deux minutes (le temps c’est relatif : et c’était long) j’ai pu entrer au paradis du « Ça shine en tabarnouche » qui fut l’inspiration de ma dernière création littéraire (s’il m’est permis de m’exprimer ainsi dans la situation qui se présente). En voyant les plafonds style « ciel étoilé »…l’apprentie Beaudelaire que je suis s’est écriée:
« Ton père est un voleur, il a volé les plafonds du Casino et les a mis dans tes yeux ».
Je n’ai rien gagné au Casino…sauf ce bijou de proverbe, d’agréables moments et…de belles rencontres…au St-Sulpice.
Constat 2 de ce blog – vendredi 21 Octobre était une belle journée.
C’était Josiane, l’illuminé (depuis le Casino) et sa couverture pasvraiment-médiatique de cette soirée automnale (je crois…ou presque).
Marieville : Montérégie et ce qui vient avec.
jeudi 20 septembre 2007
Douceur d'un moment
mercredi 19 septembre 2007
Déni
C'est illusoire, certes, mais, dans ma tête : Je n’aurai jamais 40 ans.
mardi 18 septembre 2007
Sauce Béchamel : J'ai vaincu
À l’époque (pour ne pas dire…depuis des temps immémoriaux) il m’arrivait de mettre la main à la pâte dans le but ultime de manger quelque chose de potable (si l’on considère que mon alimentation actuelle se résume à toast, fromage, bonbons….bonbons…).
…
Un soir, croyant bien faire Vincent et moi voulions nous faire une grosse bouffe (pour manger nos émotions beaucoup plus que pour réellement manger). Sauce béchamel à l’honneur (en sachet ça va de soi….faudrait pas ambitionner).
Ceci étant dit : parle, parle, jase, jase : Sauce béchamel brûlée et motonneuse à souhait.
Résultat : on laisses-tu faire.
…
Découragée par ce revirement de situation, la grande rancunière que je suis, à mes heures, avait fait un trait sur l’agréable (bien que grumeleuse) compagnie de cette charmante sauce.
…
Jusqu’à ce soir.
…
Je me dirigeais habillement dans les rangées du giga-méga Métro (il me semble) quand l’enveloppe me fit les yeux doux (ou bedon la photo douce pour ceux qui voudraient me rappeler qu’une enveloppe n’a pas de yeux : ouin pis!!). Toujours dans l’optique de me surpasser en tant que femme, je pris mon courage à deux mains et empoignai le sachet qui somme toute fut assez docile : ça augurait bien.
…
Tremblotante (j’avais quand même vécu quelques traumatismes auparavant) je déchirai le sachet tout en prenant soin de bien garder les instructions pour que tout se déroule pour le mieux. Je ne voulais pas décevoir mon père qui m’avait initié à l’art de la cuisine (L’initiation consistait en fait à moi, debout sur une chaise, qui mangeait tartes, gâteaux etc. à mesure qu’« on » les faisait.).
…
Et…
Avec toute la concentration du monde je suis parvenue à ne pas perpétuer la tradition (qui n’en était pas une….mais on ne peut jamais vraiment déterminer combien de temps ça prend avant d’être une vraie tradition…) de la « Moton Sauce Day » (parce qu’en anglais c’est plus international…n’est-ce pas)!
…
Vincent tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles :
J’ai conjuré le sort!
dimanche 16 septembre 2007
samedi 15 septembre 2007
On crit aux génies...ou presque...mettons
Une femme de soixante ans avec les boules refaites et qui se doigte : c’est moyen. ( C'est certain que pris hors contexte...ça peut paraître étrange...mais reste que c'est ça)
Rire est un moyen de défense contre la réalité.
Le manque de curiosité est la mort de l’âme. C’est comme le McDo avec ton body. (Welcome to the femme quille world)
De toute façon tout n’est qu’illusion en dehors du monde fantastique du LSD.
Matthieu Gadrat 06-07-07
On ne parle pas dans son dos. Si ça se trouve, elle est géographiquement parlant face à nous. (De loin ma préféré...de quoi contourner les lois divines...)
Matthieu Gadrat 11-07-07
Les motos-cross devraient être acceptées sur la piste. C’est la sélection naturelle. Les motos-cross sont plus forts que les enfants : les enfants doivent être éliminés.
Moi, Moi et Re-Moi : À grands coups de narcissisme
2. Prénom ? Josiane avec un N....le combat d'une vie
3. Ton anniversaire? 17 juin....en même temps que la fête des pères cette année...l'égocentrique que je suis a dû faire un sacrifice important...ne pas consacrer la journée entière à pleurer sur mon sort de :J'AI (fatalement) VIEILLI D'UN AN...le sacrifice de souhaiter bonne fête des pères à mon papa...Et je réalises que je suis une ingrate finie
4. Signe zodiaque ? Gémeaux, ascendant Balance...parce que ça change tout....n'est-ce pas...parce que c'est ce qui fait la différence entre beurre de pean' ou confiture le matin...N.B ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'horoscope...
5. Âge ? 19 ans (AHHHHHHHHHHHHH)
6. Tatouages ? Me faire tatouer la face du Che par-dessus la mienne...comme ça...un gagne de faux anarchistes seraient à mes pieds...pas que je cherche à tous prix à me faire vénérer....mais bon...l'opportuniste que je suis vous dirais...
7. As-tu déjà été amoureux (se) ? Oui
8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ? Oui....mais le best...c'est d'atteindre le stade où tu pleures tellement que tu te mets à rire....peut-être que c'est un mécanisme biologique qui déclenche ça...t'as l'air twit, mais au moins ça a le bon côté de rassurer (de les traumatiser...ou de les faire douter sur l'état de ta santé mentale...) ceux qui sont témoins de la scène...
9. Taille ? 5'3...ou 4...pour ce que ça change
10. Café ou thé ? CAFÉ...mais avec le temps...on se calme...quelques travaux de session en retard et (par le fait même) café de plus et mes palpitations cardiaques avaient raisons de moi...
11. Tasse ou mug ? Qu'est-ce que ça change dans l'histoire de l'humanité (Tout comme répondre à ce questionnaire...mais on comble ces heures de travail comme on peut!!!)
12. Numéro préféré ? 12...C'est mon numéro de chandail au soccer...et en parfaite téteuse que je suis...C'est la date de fête de mon père...J'ai peut-être pris cette décision-là l'année où j'ai oublié de souhaiter bonne fête à mon père : SALOPPE
14. Couleur des yeux ? Vert et Brun...C'est pas super cohérent...ni important finalement
15. As-tu déjà eu une fracture ? Non...triste : j'aurais eu quelque chose à raconter...en agrémentant le tout d'une explication visuelle à travers laquelle j'effecturais une cascade incroyable...et qui serait exagérée à la puissance 10 (N.B...Quand tu penses que t'en as fait assez...fait en plus....ça va être TOO MUCH...mais ça va donner une chance aux autres de pouvoir parler dans ton dos...yen a jamais assez de toute façon!!!)
16. As-tu déjà eu un accident de voiture ? Oui...en revenant des Promenades St-Bruno...Bien entendu j'aurais pu être blessé, mais non...je n'aurai pas eu le loisir d'encore une fois, avoir une histoire croustillante à raconter...Quoi qu'il en soit...l'hyper-consommatrice que je suis à mes heures a tout de même prit le temps de s'inquiéter de l'état de ses achats...On est jamais trop prudent!!! DEUX MORTS, TROIS BLESSÉS....MAIS LES CHAUSSURES DE MADAME SONT SAINES ET SAUVES...comme quoi tout n'est pas perdu
17. Type de musique préférée ? Sans hésiter les beat techno interminables aux Foufs...malgré le fait que ce soit mauvais...et indansable...ça te permet de passer plus de temps au bar...de dépenser plus...de faire rouler l'économie...et comme je l'ai si bien appris, tout est une question d'économie...de libre-échange et n'oublions pas que L'INTERVENTIONNISME C'EST DLA MARDE...
18. Fleurs préférées ? Les fleurs mortes de la halte que j'arrose assidument malgré leur mort imminente...On ne me paie pas pour RIEN...
19. Sujet de conversation détesté ? ARGENT/AVENIR...
20. Sujet de conversation préféré? Le communisme ça va de soi...comment faire autrement...avec ma face de Che...je devrai m'habituer
21. Fast food préféré ? CHEZ COCO...là où c'est ouvert depuis 25 ans (c'est ce qui est écrit sur l'affiche..qui est là depuis que j'ai 5 ans il me semble...serions-nous dû pour une petite actualisation.....??? maybe!)
22. Resto préféré ? Le McDo...surtout quand il se retrouve dans un sac du Rouet devant le BMR...les Wrap au poulet n'auront jamais eu aussi bon goût!
23. Couleur préférée ? Rouge, Mauve, Vert, Brun....peu importe.
24. Comment te vois-tu dans l'avenir ? L'avenir???....Dans deux semaines disons...C'est difficile à dire...Je ne prévois pas de déménagement d'ici là....c'est une certaine stabilité disons...
25. As-tu des animaux à la maison ? Mon frère ça compte...Il est hypoallergène!....c'est à considérer. N.B. J'adore mon frère et UN JOUR il me trouvera drôle.
26. Lequel de tes amis vit le plus loin? Géographiquement parlant....je sais pas...la géographie c'est pas mon fort....faut-il le rappeler....(Dois-je mentionner que je travailles dans un kiosque d'informations touristiques...)
27. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ? La question devrait être...qui a soit A. du temps à perdre (comme moi...je sais...je sais) ou B. un besoin incessant de parler de soi
28. Qui sera le plus long ? ON S'EN FOU
29. Des amis spéciaux ? Aucune discrimination entre mes amis...parce que la discrimination C'EST MAL...
30. Que changerais-tu dans ta vie ? Y'ont sorti un nouveau cell top niveau : IL ME LE FAUT - QUESTION DE VIE OU DE MORT (J'ai les priorités à la bonne place!)
31. Tu as un ordi ? Oui...et un four micro-onde aussi....mais ça on s'en fou semble-t-il....je prend tout de même le temps de faire une petite mise en garde....Attendez les BIP BIP BIP avant d'ouvrir le micro-ondes....parce sinon vous serez bombardé d'ions négatifs...et les ions négatifs C'EST MAL (j'ai une méthode de classement assez clair BIEN / MAL....c'est pas tellement compliqué et...on ne se trompe pas!!!)
32. CD préféré ? Postal Service - Un séance pseudo-dépression...ça fait de mal à personne....et...il en faut bien...pour retrouver sa bonne humeur après et l'apprécier...pour vrai
33. La première chose à laquelle tu penses le matin? A. Snooze B. Lunettes
35. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu ne quittes jamais? Des bas (ah non c'est vrai je les perds tout le temps)...Mon porte-feuille (Ah non ça aussi je le perds tout le temps...)
36. Qu'y a -t-il sur ton mur ? Photos, cartes postales, billets de spectacles, dessins, posters....POUSSIÈRES....ca va se soi
37. Qu' y a t il sous ton lit ? Une séance intensive de "Je me sens inutile" a mené à un ménage intensif qui s'est avéré assez efficace soit: il n'y a plus rien sous mon lit :D
38. Un mot que tu aimes dire ? ALLÈGREMENT : je l'utilise allègrement à toutes les sauces
39. Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas?? Peut-on la blâmer d'avoir une vie...je ne pense pas
40. Celle dont tu es sûre qu'elle te répondra ? ...
41. Qui aimerais-tu voir répondre ? ...
42. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas dire?? Eille TA YEULE...mais ça ne se fait pas...maudit soit les règles de bienséances
43. Sport favori ? Soccer....mais la passion s'effrite....j'en suis à la phase dépendance affective...
44. Timide ou extraverti(e) ? Malgré ma fâcheuse habitude à toujours trop parler...chu pognée à mes heures
45. Ton surnom ? Josie, Rosie (pour les nostalgiques ;)), Jo, Djo
46. Aimerais-tu qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ? Oui, les fleurs mortes qui sont toujours dans mon vase ne demande qu'à être remplacée
47. Ton endroit favori ? Tout dépend d'avec qui on est...Bon c'est certain qu'un après-midi dans un container...même en bonne compagnie..c'est pas l'gros char,mais quand même...
48. Citation favorite: La vie c'est comme une boîte de chocolat...on sait jamais sur quoi on va tomber (Tout ce qu'on sait c'est que si tu continues à manger du chocolat tu te magasines une sublime culotte de cheval!)
49. Plat favori? Tant que c'est fait avec amour...pi que les doses de Kurkuma, Navet (et quelques autres) sont le plus rares possibles....Jsuis pas obstineuses....C'est certain que la sauce béchamel avec MOTONS...c'est un MUST
50. La voiture que tu conduis? AS-TU PASSÉ TON PERMIS DE CONDUIRE : NON : QUELLE SURPRISE!!!
jeudi 13 septembre 2007
Purolator Boy
Je suis assise, sur le divan, en bobettes (congé et paresse oblige). Stratégiquement je ne peux rien faire. Les stores de la porte son entre-ouverts et aucun morceau de vêtement à proximité. Je reste assise. Il sonne encore une fois, martèle la porte comme si sa vie en dépendait (Il va défoncer?!? Ahhhh).
N.B. C'est fort un gars de Purolator.
J'arrête de respirer. Il va s'en aller?!
Il s'en va.
Alleluia prions le Seigneur.
And what about the anesthésie locale?
Le plus intéressant dans l’anesthésie locale est qu’après, lorsqu’est venu le temps de payer (170$ pour avoir eu le droit de faire mes gros plans de face et de me faire driller les dents), on TENTE de faire un sourire à la secrétaire (qui pour la quinzième fois tente d’entrer en contact avec le bureau des assurances…mais qui n’y arrive pas…et…dsl…et re-dsl), on a l’air que légèrement abrutie parce que notre face, allié de toujours, décide de nous lâcher au beau milieu de l’opération. Résultats : ya la moitié qui manifestement ne veut pas suivre. Le summum du plaisir dentaire et lorsque la toune « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel se met à jouer dans la salle d’attente. Chantonner avec la yeule gelée, la langue qui menace de vous étouffer aux 2 minutes….et la lèvre fuyante style : j’ai manqué d’air à la naissance : je crois qu’on va laisser faire la carrière solo.
Je ne pouvais quand même pas m’empêcher de chanter le refrain sur repeat : je crois malgré tout que je vais oublier ma carrière d’anesthésié locale.