lundi 29 octobre 2007

La magie grammaticale de la téléréalité.

Overdose de conditionnel.
...
La tendance à marier les SI et les RAIS de nos participants est très forte cette année.

Est-ce à cause de la baisse du taux de natalité au Québec? Un simple problème démographique expliquerait le manque de candidature pour ce genre d’émission, de candidature potable dis-je. Le bassin de population québécois serait restreint à un point tel qu’il nous est impossible de dénicher 15 personnes lettrées sachant, sommairement, s’exprimer correctement. Des Jésus Christ des temps modernes? Nos lofteurs répandent la bonne nouvelle : monsieur le poisson SI et l’autre, le poisson RAIS ont enterrés leur hache de guerre. Ne vous réjouissez pas trop vite, ce n’est pas vraiment le cas. C’est seulement ce qu’on est porté à croire lorsque le virus "si ça serait" se répand dans le loft, occupation double et tout le tralala.

Si je fais une moyenne des 3 ou 4 épisodes que j’ai écouté, j’évaluerais à beaucoup trop le nombre de personne n’ayant pas compris l’histoire de haine entre ces deux spécimens marins.

Employons la méthode forte :

SI+RAIS=As-tu le goût que je te fracasse le crâne à coups de deux par quatre.

La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal dirait le ti-gars dans La guerre des tuques. N’empêche que d’entendre "si y seraient" de façon chronique, ça me donne des pulsions de rage. C'est l'instinct de survie de la langue il faut croire ou tout simplement de l'exaspération.

Si ça serait juste de moi on ferait payer les lofteurs à chaque fois qu’ils font ladite erreur. L’argent servirait à financer des organismes d’alphabétisation qui s’occuperaient, eux, de les éduquer. Avec l'argent qui il y aura en trop (et croyez-moi il y en aura) on pourrait le réinvestir à la bourse, devenir riche et passer nos journées à écrire des billets débiles sur nos blogues débiles.

5 commentaires:

KAT a dit…

J'EMBARQUE !

Si tu entendais la syntaxe des entrevues que je transcrit...

billet sur le sujet prochainement sur mon blog, crois-moi.

KAT a dit…

Ah et mon blog est débile et fière de l'être.

Il y a une pricesse qui s'appellait Jeanne la folle (ds la gang de Charles Quint... tk jsuis plongée dans la monarchie du 17e siècle et je comprends que dale)... IL y a p-ê de l'espoir pour mon avenir princier.

Quoi qu'elle a fini sa vie enfermée dans une tour...

CA reste à voir.

Anonyme a dit…

en plus du "suis-tais" de l'article en haut, je commence à perdre espoir pour la survie de ma seconde langue. d'ailleurs, lorsque j'expliquais à mon ancienne collègue legerement retardée pourquoi "sontaient" ne se dit pas, je prenais "suis-tais" en exemple, et elle semblait comprendre, du moins pour la seconde qui suivait son "aaaah..."... maintenant... je ne sais plus quoi dire... tout est possible...

Anonyme a dit…

en passant, un 2 x 300 serait plus approprié dans des cas comme ça. ça fracasse le crâne en tabarnak. non seulement plus d'erreur de grammaire, mais aussi plus rien du tout. la paix!

Nez d'vinasse a dit…

On lit dans les pensées d'une gang de mondains dans la fumé pis le jazz, c'est complaisant comme ton de voix d'un point de vue pureemnt esthétique.