dimanche 23 décembre 2007

Motel le sAbre....avec néon.

En montant, ou en descendant, j'sais plus, vers Sherbrooke, que vois-je?
Motel le sObre.
En fait c'est ce que m'indiquait mon premier coup d'oeil un tantinet gêné par les fantaisies du néon en lettres attachés.
Je trouvais ça poche comme nom de Motel, le sObre.

Les Môtels cheaps apportent leur part de bonheur.

mercredi 19 décembre 2007

Doser.

Mon blogue a pris une tournure déprimante.

J'ai entendu quelque part que positif ou non, il fallait toujours diviser par dix.

Personne n'est aussi génial qu'on le dit, personne n'est aussi médiocre.

Permis de conduire.

DONE

Incohérence.

Parce que dans ma tête, comme sur papier, ce n'est pas toujours clair.

...

Illusoire. Rassurant. Jamais pareil. Douloureux. Coucher sur le plancher de la chambre. Mal de toute façon. Larmes. Fabuler. Déni. Première fois. Merde. Divaguer. Croire que c’est fini. Se butter au fait que ça ne l’est pas. Rage. Re-larmes. Mal à l’âme. Avoir mal à son corps. Rêvasser. Fini. Peut-être encore. Idéaliser. Se dire plus jamais. Avoir une face de mort déterré. Dire que ça va. Ça ne va pas. Dire que ça va passer. Ça ne passe pas. Faire son deuil. Ne pas le faire. Vomir sa peine. Vomir son mal. Vomir. Dormir. Ne plus penser. Se faire dire qu’on est belle. S’en crisser. Opportunisme. Avoir l’air d’une folle. Embrasser un corps. Repasser la cassette des milliards de fois dans sa tête. Vouloir brûler la cassette. Ça ne fonctionne pas. Pourquoi ça ne brûle pas merde. Honte. Regretter. Ce n’est pas vrai qu’on ne regrette pas. Manquer pogner le champ. La lune. Encore la lune. Toujours la lune. Vivre dans sa tête. En parler pour exorciser. Clarifier les choses. Mêler les cartes. Perdre au change. Un beau moment. Encore en boucle. Se faire dire qu’on est ben fine. Être en crisse parce que non. Vouloir briser dl’a vaisselle. Défoulement. Rager contre l’inutile beauté. Contre le superficiel. Se trouver horrible. Être dégoûté par soi-même. Figer. Être bien aussi. Écoute. Merci. Où je veux en venir. Grincer des dents. Rêver que c’est beau. Me réveiller. La beauté a plusieurs visages. Ne plus jamais savoir où je m’en vais. Déboussoler. Fautes d’orthographes – de parcours surtout. Vide. Insipide. Terrible sentiment. Flirter. Ça mène à rien. Choker monumentalement. Blanc de mémoire. Syndrome de la page blanche. Faire confiance à la vie. Elle n’est pas toujours chienne. Je capote. Manque de communication. Approuver. Facilité. Lâcheté. Manque de conviction. Corde raide. Prise entre deux. Entre deux quoi. Wikipédia. C’est plus clair avec Wikipédia. J’en perds des bouts. Dans ma tête. C’est à n’y rien comprendre. Lire jusqu’au bout. Non. Pourquoi. Why. Identité meurtrière.
...

Du début à j’sais pu.

L'univers et ses problèmes de glandes anales.

Mais qu’en est-il des glandes anales du chien de la dame à ma gauche dans l’autobus.

De mon hypocrisie, de mon manque d'intérêt mal assumés.

De la culpabilité qui embarque. Toujours la culpabilité.

Quand on sent que quelqu’un est vulnérable, on devrait l’écouter.

Et si ça nous intéresse plus ou moins?

Parce que ça se peut. Ça peut leur faire du bien en même temps.

J’écoute pour déculpabiliser. C’est encore pire.
J'écoute, j'opine du bonnet.

Simple, adorable femme finalement.

- Peut-être que mes parents vont avoir emmenés ma chienne, des fois ils l’emmènent.

L'univers de certaines personnes se résume parfois à si peu.
Fragilité.

On ne devrait pas mourir. Surtout pas ce Golden.

-Bye bye. Bonne soirée.

Il y a de ces sourires plutôt rassurant.

Sourire avant la tempête.

mercredi 12 décembre 2007

mardi 11 décembre 2007

Capitalisme générationnel

En sociologie, on étudiait les générations.

On leur donnait des noms, X Y et bla bla.




Malgré le fait que, théoriquement, certains dénominateurs communs constituent une seule et même génération, je continue de croire que ce qui sépare ma génération de celles d’avant est le simple fait de prononcer :

NikE ou NikI.

Je me demandais.

Travailler à la sueur de son front.

Ne devrait pas plutôt être.

Travailler à la sueur de ses aisselles.


Lavoisier et le Scrap-Booking on TV

Mes journées de congé sont souvent agrémentées de zapping télé.

La gymnastique du sélecteur n’étant pas toujours très productive il arrive qu’à mon insu, parce que je suis dans un état second de zapping compulsif, je me retrouve à écouter Boutique TVA. Louise-Josée, charmante animatrice au charisme déroutant, toute de son beau kit de folle vêtue, faisait l’éloge de balayeuse permettant entre autres de se faire des massages, d’épilateur pouvant piler les patates etc. Toujours dans le but de faire rouler l’économie, elle nous explique ensuite les rudiments et les joies du Scrap Booking. Le fait qu’autant de matantes s’intéressent à cette discipline (possiblement, bientôt, olympique) il y a sans doute quelque chose de scientifique dans tout ça.

C’est comme e-rien.

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme avec le Scrap-Booking et Louise-Josée.


L'origine de tout.

En fouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit au secondaire.

Je me rends compte que j'étais un peu perturbée.

Voilà.

...


Une lumière, deux lumières et puis trois. Installé confortablement sur la banquette arrière de l’Ariès 87 de son père, Michel rêvassait. Il comptait tranquillement le nombre de lampadaires aux ampoules éteintes, brûlées. Chaque fois qu’il se rendait chez sa mère, il recommençait ce même petit manège. Michel n’avait que sept ans. Malgré la candeur de l’enfance et ce que l’on peut en penser, le petit homme avait parfois envie d’arrêter de penser. À chaque fois qu’il se mettait à calculer, il oubliait tout, comme s’il était seul au monde. Tout ce qui était autour de lui n’était là en fait que parce qu’il en avait décidé ainsi. S’il se concentrait, tout pouvait donc disparaître, temporairement, mais quand même. Ce qui était bien dans tout ça c’est que dans ce minuscule univers bien à lui, rien ne pouvait l’atteindre. Enfin rien, jusqu’à ce jour.


Son père le déposa devant le premier bloc appartement de la rue Franchère et Michel monta seul au troisième étage. Il en avait toujours été ainsi depuis la séparation de ses parents. Depuis sa naissance, un accident. Michel prit machinalement la clef que sa mère cachait toujours à l’intérieur d’une vieille botte brune, dans l’entrée. En franchissant le seuil de la porte, il se rendit compte que quelque chose clochait. Comme si le papier peint dont les murs du pauvre trois et demi étaient tapissés avait radicalement changé de couleur.

"Maman ?"

Rien, pas un son, ni même un murmure, à peine le faible écho de sa voix d’enfant. Il fit le tour de toutes les pièces et la trouva dans la salle de bain. Elle était là, étendue dans son bain, baignant dans son sang, le poids de sa peine. Michel resta là, figé, paralysé par cette image d’horreur. Qu’est-ce que les yeux d’un enfant de cet âge sont sensés être capable d’endurer? Comment devait-il percevoir le désarroi, le suicide, la mort? Il manquait d’air, il devait sortir de là, fuir, c’était une urgence. Il devait quitter cet endroit, oublier cet instant. Il y a des minutes, des secondes précises comme celle-ci qui tout bêtement, changent une vie, une existence. Ces instants sont alors comme ces enfants que l’on n’a jamais désirés et qui la plupart du temps, de façon bien singulière, parviennent à changer toute l’histoire. Cependant, Michel refusait de croire que son histoire à lui allait changer. Il courut et courut comme jamais on cru un enfant capable de le faire. Perdu, il s’arrêta de courir brusquement et vomi comme si sa peine allait être évacué par le fait même. L’estomac vide, il avait toujours mal. Haletant, il regarda autour de lui et vit un petit café au bout de la rue Boutiller. Sans vraiment savoir pourquoi, il marcha jusque là et entra calmement dans le café. Il y avait aussi cet homme assis à cette table à gauche qui leva les yeux de son livre comme s’il voulait lui venir en aide.

Il était trop tard, elle était déjà là. Elle avait toujours été là, elle avait toujours fait partie de lui. Ce qui était étrange c’est qu’il ne l’avait jamais connue, vraiment connue. Elle n’avait fait que rôder autour de lui, sans s’imposer. Désormais, il savait qu’elle vivrait à jamais à ses côtés et qu’il ne pourrait rien y faire. On l’assomma de rencontres chez le psychologue et tous les spécialistes tentaient de l’aider à se débarrasser d’elle. Ils étaient loin de se douter qu’ils n’avaient aucune emprise sur la situation. Michel s’était résigné à accepter sa présence à défaut d’ingurgiter quotidiennement des antidépresseurs à 2, 5, 7 et 9 heures. Elle ne parlait jamais, se contentant seulement d’être là, sachant très bien que sa présence dérangeait, bouleversait. Heureusement, avec le temps, Michel apprit à l’apprivoiser car il savait que mauvaise ou pas, elle était la voix qui le poussait toujours à se dépasser. Il avait compris que refuser sa présence était la mort de l’âme. Les muses étaient la source d’inspiration des poètes, des artistes, mais elle, elle n’inspirait que le mépris, le dédain, mais plus pour lui. Elle n’était ni une femme, ni une fleur, elle était l’air qu’on respirait. Elle était pour lui, la base de tout, de la vie.


Son nom à elle était la peur.


Il y avait déjà vingt ans que c’était arrivé et il recommençait encore le même petit manège. Un sachet, deux et puis trois sachets de sucre. Tentant toujours de se débarrasser des démons qui l’habitaient. Mais cette fois au moins, il comprenait mieux et acceptait cette peur avec qui il devrait vivre.

dimanche 9 décembre 2007

Divers - x

Quelques brosses et déprimes plus tard.

J'ai oublié ma réplique.

Celle qui fait que tout revient dans l'ordre.