Manger a toujours été comme une seconde nature chez moi, soit : j’ai toujours aimé faire la cuisine dans le but de rendre grâce à mes élans de goinfrerie.
À l’époque (pour ne pas dire…depuis des temps immémoriaux) il m’arrivait de mettre la main à la pâte dans le but ultime de manger quelque chose de potable (si l’on considère que mon alimentation actuelle se résume à toast, fromage, bonbons….bonbons…).
…
Un soir, croyant bien faire Vincent et moi voulions nous faire une grosse bouffe (pour manger nos émotions beaucoup plus que pour réellement manger). Sauce béchamel à l’honneur (en sachet ça va de soi….faudrait pas ambitionner).
Ceci étant dit : parle, parle, jase, jase : Sauce béchamel brûlée et motonneuse à souhait.
Résultat : on laisses-tu faire.
…
Découragée par ce revirement de situation, la grande rancunière que je suis, à mes heures, avait fait un trait sur l’agréable (bien que grumeleuse) compagnie de cette charmante sauce.
…
Jusqu’à ce soir.
…
Je me dirigeais habillement dans les rangées du giga-méga Métro (il me semble) quand l’enveloppe me fit les yeux doux (ou bedon la photo douce pour ceux qui voudraient me rappeler qu’une enveloppe n’a pas de yeux : ouin pis!!). Toujours dans l’optique de me surpasser en tant que femme, je pris mon courage à deux mains et empoignai le sachet qui somme toute fut assez docile : ça augurait bien.
…
Tremblotante (j’avais quand même vécu quelques traumatismes auparavant) je déchirai le sachet tout en prenant soin de bien garder les instructions pour que tout se déroule pour le mieux. Je ne voulais pas décevoir mon père qui m’avait initié à l’art de la cuisine (L’initiation consistait en fait à moi, debout sur une chaise, qui mangeait tartes, gâteaux etc. à mesure qu’« on » les faisait.).
…
Et…
Avec toute la concentration du monde je suis parvenue à ne pas perpétuer la tradition (qui n’en était pas une….mais on ne peut jamais vraiment déterminer combien de temps ça prend avant d’être une vraie tradition…) de la « Moton Sauce Day » (parce qu’en anglais c’est plus international…n’est-ce pas)!
…
Vincent tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles :
J’ai conjuré le sort!
À l’époque (pour ne pas dire…depuis des temps immémoriaux) il m’arrivait de mettre la main à la pâte dans le but ultime de manger quelque chose de potable (si l’on considère que mon alimentation actuelle se résume à toast, fromage, bonbons….bonbons…).
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Un soir, croyant bien faire Vincent et moi voulions nous faire une grosse bouffe (pour manger nos émotions beaucoup plus que pour réellement manger). Sauce béchamel à l’honneur (en sachet ça va de soi….faudrait pas ambitionner).
Ceci étant dit : parle, parle, jase, jase : Sauce béchamel brûlée et motonneuse à souhait.
Résultat : on laisses-tu faire.
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Découragée par ce revirement de situation, la grande rancunière que je suis, à mes heures, avait fait un trait sur l’agréable (bien que grumeleuse) compagnie de cette charmante sauce.
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Jusqu’à ce soir.
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Je me dirigeais habillement dans les rangées du giga-méga Métro (il me semble) quand l’enveloppe me fit les yeux doux (ou bedon la photo douce pour ceux qui voudraient me rappeler qu’une enveloppe n’a pas de yeux : ouin pis!!). Toujours dans l’optique de me surpasser en tant que femme, je pris mon courage à deux mains et empoignai le sachet qui somme toute fut assez docile : ça augurait bien.
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Tremblotante (j’avais quand même vécu quelques traumatismes auparavant) je déchirai le sachet tout en prenant soin de bien garder les instructions pour que tout se déroule pour le mieux. Je ne voulais pas décevoir mon père qui m’avait initié à l’art de la cuisine (L’initiation consistait en fait à moi, debout sur une chaise, qui mangeait tartes, gâteaux etc. à mesure qu’« on » les faisait.).
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Et…
Avec toute la concentration du monde je suis parvenue à ne pas perpétuer la tradition (qui n’en était pas une….mais on ne peut jamais vraiment déterminer combien de temps ça prend avant d’être une vraie tradition…) de la « Moton Sauce Day » (parce qu’en anglais c’est plus international…n’est-ce pas)!
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Vincent tu peux maintenant dormir sur tes deux oreilles :
J’ai conjuré le sort!
3 commentaires:
Je suis super fière de toi!!!! j'ai jamais goûté à la sauce béchamel, mais j'ai déjà fait une sauce à spag avec de la sauce soja et du miel... X-otik à souhait! j'écrirai la recette... éventuellement...
tu sauras conquérir toutes embuches.
Merci les filles : je me sens plus forte maintenant!
Prochaine étape: la béchamel avec poivre (ben quoi: faut pas y aller trop rapidement)
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