dimanche 27 janvier 2008

Ça vaut la peine?

De s'acharner à écrire quelque chose de potable.

Je m'acharne.

Mais ce n'est pas concluant.

mercredi 16 janvier 2008

Chu qui moé.

En attendant de l'savoir.

Je vais penser ma vie en comédie musicale et vivre de tounes qui mettent dont de bonne humeur.

Autant que possible.

Voilà.

mardi 15 janvier 2008

Le mal exponentiel.

Se sentir mal d'avoir mal, c'est mal?

jeudi 10 janvier 2008

En vrac - 1

Mon père, jeune retraité de la Sicavo, garde quand même des séquelles de ses années de loyaux services dans ce royaume du clou, de la vis et de la broche.

En me promenant en voiture avec lui, il a eu un réflexe particulier de remettre le compteur à zéro, comme ça, sans raisons apparentes.

Ma face en point d'interrogation le poussa à m'expliquer que le compteur indiquait son numéro de "punch" du temps où il travaillait à "shop".

- C'est peut-être un signe qu'ils veulent que je retourne travailler.

Cette déclaration ponctuée d'un doigt d'honneur en direction du tableau de bord me fit bien rire.

On a tous notre façon de déjouer les pseudo-signes du destin, pour certain, c'est de remettre le compteur à zéro.

dimanche 6 janvier 2008

Mot d'ordre pour 2008

Comme dirait Pompee:

Laisser venir.

samedi 5 janvier 2008

Référendum - 2

Oyé. Oyé.
*
Le vote a eu officiellement lieu.
*
Plus ou moins officiellement disons.
*
C'est à main levé que l'électorat (constitué de trois ou quatre filles et de Roger Brouillette, le chat)a délibéré sur la question.
*
C'est donc à l'unanimité que nous avons décrété qu'on était rendu à quatre becs pour une belle fille.
*
Prenez ça en note.

L'enfant et la géographie.

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes savent parler aux enfants? Pourtant j’ai bien envie de ne rien dire quand ils sont là.
Ils meublent assez bien l’espace.

Je m’explique mal cette facilité à communiquer d’adulte à enfant puisqu’elle est totalement extérieure à ce que je suis. Pas que je ne puisse pas nécessairement comprendre ce qui ne m’est pas, mais pour les enfants c’est différent.

Petite, j’étais un monstre avec énergie en trop. J’avais également une sainte horreur de ces personnes qui faisaient leur numéro de production devant moi pour me soutirer un sourire.

Pas encore assez hypocrite et polie, je laissais voir sur mon visage ce qui se passait dans mon petit crâne de jeune-héritière-plamondon. Ce qu’on y lisait ne devait pas être jolie, j’étais entraînée.
J’ai bien peur qu’ils ne pensent comme je le faisais.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, lorsque je m’adonnais à de la dépense compulsive pas-cher dans une friperie pas-loin, un enfant est apparu.

Pouff. Il était là.

La réalité fait que ça ne s’est pas réellement passé comme ça, mais c’est tout de même ce qu’il m’a semblé.

Cette petite fille ressemblait drôlement à Suzie frisette, sans les frisettes et avec tuque.

On me suit jusque là. Pour moi ça allait, je n’avais pas à interagir avec la petite. Tout était OK.

Il y en a pourtant qui y parviennent, sans trop en souffrir, habilement même.

La petite Suzie, appelons-là ainsi pour les besoins de la cause, avait dans les mains un globe-terrestre miniature qu’elle convoitait plus que tout. En bonne négociatrice elle dit à sa mère :

- Cé jusse un dollar [Avec petite face de manipulatrice en devenir, elle a du potentiel celle-là]

C’est à ce moment-là qu’arriva la madame qui savait quoi dire,

Elle lui expliqua où on se trouvait sur le globe.

Ici l’Amérique du Nord, là le Canada, le Québec, Montréal, Marieville.
...

Réflexion :


Si j’avais été un enfant moins bitch, peut-être que j’aurais été doué pour la géographie.

Je saurais où m’en aller.

Peut-être.

Supposition.

Bof.

J'ai cherché quelque chose de drôle à raconter.

Ah. Ah.

Et si la vie était une comédie musicale.

Juste pour une journée.

Come on.

La croix dans le vomi.

J'ai écrit ça il y a un petit bout.

C'est pas l'gros char.

Mais, j'ai compris des affaires depuis.
...

Je voudrais vomir mon passé pour mieux comprendre ceux qui le renie.

Je voudrais le vomir pour oublier que je cours après un mince souvenir de ce que c’était avant.

Les choses changent. On évolue.

Ben oui Jo. Réveilles.

C’était peut-être ça l’espèce d’impression désagréable après le Wrap au McDo.

Du déjà vu.

Du triste déjà vu dis-je bien.

Vomir, pleurer en vomissant.

Ça doit pas être si taugh faire fuck off.

Non.

En effet.

C’est ben ça le problème.

Et je vomi et je pleurs. Pour moi c’est le duo gagnant. L’un appuyant l’autre.

On n’est pas seul au front dans cette bataille.

Pas aussi mémorables que sur les plaines - 1759.

So-so-so, so j’vais gerber sous peu.

En général, l’alcool déclenche en moi trois réactions : je parle beaucoup trop, je pleurs, je vomi.

Et dans l’ordre.

Alors, considérant les étapes je vais boire et je vais finir par vomir ces émotions que je ne digère plus.

Mais pas sans pleurer.

Le protocole [l’ordre naturel des choses] le dit.

J’ai comme qui dirait un blocage avec l’étape /faire son deuil/ de ladite opération.

Si je n’y arrive pas, je me marierai avec la boésson.

Labatt 50, Martini.

Peu importe.

On a les moyens qu’on a quand il s’agit d’oublier.

La croix dans le vomi, on en dit quoi?

mardi 1 janvier 2008

On verra ben.

Il y a de ces photos que l'on pourrait difficilement reproduire.


Les choses changent incroyablement en un an.

On change aussi beaucoup.

- Une discussion

- Une rencontre

- Un faux pas

- L'implacable pouvoir du non-dit

- Une amitié

- De l'acharnement

- Un battement de coeur

- Du déni

- Un fou rire

- Une joie

La liste infinie qui constitue 365 jours de vie.

Qu'est-ce qui nous attends pour 2008?