Jamais je n’aurais cru que je pouvais sortir grandie d’un rendez-vous chez le dentiste…On se sent tout le temps cave….à être là…à se faire jouer dans la yeule. Toujours est-il qu’au même moment où je m’exerçais à faire le focus sur différents endroits du visage de mon dentiste, j’ai pu constater que ma capacité à suranalyser était toujours aussi efficace. C’est ainsi qu’en ex-étudiante en sciences humaines je me fis un devoir d’étudier la pilosité sourcilière de mon dentiste (par l’entremise de l’analyse comparative…cela va de soi)…au même moment où il me demandait pour la énième fois d’ouvrir plus grand et que je me foulais assurément la mâchoire pour satisfaire ladite demande. Quoi qu’il en soit j’ai donc pu conclure que son sourcil gauche avait trois poils qui étaient anormalement longs et que j’aurais allègrement épilés si on avait mis à ma disposition une pince (ben quoi!....on est sensé penser à quoi dans ces moments-là?!?). Côté positif, j’ai observé que ses oreilles étaient esthétiquement parlant relativement jolies (si on peut qualifier des oreilles de jolies….ou disons moins laide que la moyenne). Mes yeux étant rendus un objectif d’appareil photo…les gros plans flous étaient somme toute devenu ma spécialité. Son nez en flou (pores de peau à volonté), joue floue, lunettes floues, calvitie naissante floue etc.
Le plus intéressant dans l’anesthésie locale est qu’après, lorsqu’est venu le temps de payer (170$ pour avoir eu le droit de faire mes gros plans de face et de me faire driller les dents), on TENTE de faire un sourire à la secrétaire (qui pour la quinzième fois tente d’entrer en contact avec le bureau des assurances…mais qui n’y arrive pas…et…dsl…et re-dsl), on a l’air que légèrement abrutie parce que notre face, allié de toujours, décide de nous lâcher au beau milieu de l’opération. Résultats : ya la moitié qui manifestement ne veut pas suivre. Le summum du plaisir dentaire et lorsque la toune « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel se met à jouer dans la salle d’attente. Chantonner avec la yeule gelée, la langue qui menace de vous étouffer aux 2 minutes….et la lèvre fuyante style : j’ai manqué d’air à la naissance : je crois qu’on va laisser faire la carrière solo.
Je ne pouvais quand même pas m’empêcher de chanter le refrain sur repeat : je crois malgré tout que je vais oublier ma carrière d’anesthésié locale.
Le plus intéressant dans l’anesthésie locale est qu’après, lorsqu’est venu le temps de payer (170$ pour avoir eu le droit de faire mes gros plans de face et de me faire driller les dents), on TENTE de faire un sourire à la secrétaire (qui pour la quinzième fois tente d’entrer en contact avec le bureau des assurances…mais qui n’y arrive pas…et…dsl…et re-dsl), on a l’air que légèrement abrutie parce que notre face, allié de toujours, décide de nous lâcher au beau milieu de l’opération. Résultats : ya la moitié qui manifestement ne veut pas suivre. Le summum du plaisir dentaire et lorsque la toune « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel se met à jouer dans la salle d’attente. Chantonner avec la yeule gelée, la langue qui menace de vous étouffer aux 2 minutes….et la lèvre fuyante style : j’ai manqué d’air à la naissance : je crois qu’on va laisser faire la carrière solo.
Je ne pouvais quand même pas m’empêcher de chanter le refrain sur repeat : je crois malgré tout que je vais oublier ma carrière d’anesthésié locale.
1 commentaire:
criss de folle de poète de chix, calice.
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