jeudi 8 novembre 2007

HP et le bowling meurtrier

Généralement, mon père est un homme très calme, patient, trop patient. Généralement dis-je.

Généralement, je suis que trop peu ponctuel, dans la lune, insouciante.

On voit un peu le portrait.



Bibibibip Bibibibip Bibibibip

Merde : le matin.

Znooze : Why not?


Znooze 2.

Mercredi : merde à la 2. Je devrais m’en souvenir, mercredi matin c’est sacré, monsieur et son bowling.



Le don d’organe clandestin c’est bien à la mode. Je demeure convaincue que papa s’est fait subtiliser un bout de body qui fait qu’on exprime ses émotions verbalement. Mon père n’est manifestement pas normalement constitué.


Étant incapable de dire que d’aller me porter, alors que je le mettais en retard avec mes niaiseries, le mettait hors de lui, mon papa s’est appliqué à me faire feeler cheap et ce, sans même prononcer un mot. Silence, aucune parole, du bruit, on clac les portes. Dans la voiture, la vitesse meurtrière était de mise pour que j’entende raison. Ainsi, des crissements de pneus à la Fast and the Furious eurent pour rôle d’entamer la complainte du bowlingneux en furie. HP Boy respectant toujours les limites de vitesse, en temps normal, s’est finalement dit, fuck off : pourquoi ne pas risquer ma vie en roulant 120 dans une zone de 50. Il faut faire comprendre à son ingrate jeune fille qui n’a que du plomb dans la tête, que les quilles c’est important et que jamais, même si on devait y laisser notre peau, il ne faut sacrifier ne serait-ce qu’une minute devant l’allée de bois franc shinée.

Le bois franc c’est beau.

La vie aussi.




Mercredi prochain je me lève à l’heure.



2 commentaires:

Andy Shambles a dit…

j'adore cette capacité que certaines personnes ont de s'exprimer sans les mots.

Anonyme a dit…

ah non, tes allée te recoucher en arrivant! merde... hp tient ça a coeur!