mardi 30 octobre 2007

Citation - 1

Tel qu'entendu aujourd'hui sur mon top lieu de travail.
-
En parlant de ses enfants fièvreux, vomissant partout et tout le tralala, la dame a dit : "Je serais mieux de les abbattre tout de suite". C'était une blague, enfin, je crois.
-
En évoquant un évènement passé, dont je ne me souviens plus, la dame a éprouvé quelques difficultés avec la conjugaison du verbe être à l'imparfait. "J'étais" s'est avéré être "Je suis-tais". Vous comprendrez pourquoi je ne me souviens plus de ce dont il était question.



lundi 29 octobre 2007

La 20 et ses apports philosophiques

Je sais, c'est un autobus. Je dis quand même La 20.
...
Le transport en commun, malgré son côté "sauvons la planète" a le fâcheux inconvénient de nous faire attendre longtemps. Mon lieu de résidence étant radicalement le fruit de l’étalement urbain, je me permets de dire, longtemps longtemps. C’est souvent (ou pas) dans ces moments d’attente, que l’on s’adonne à des réflexions profondes (ou pas) sur le sens de la vie, nos aspirations et bla bla bla (N.B. La femme (i.e. Je) se remet en question, en moyenne, une petite fois par jour, une moyenne fois par semaine et une grosse fois par mois). Toujours est-il qu’en attendant l’autobus de 11h45 mercredi dernier, mon ami, l’homme qui aime bien se prendre pour un pirate, s’est à peu près écrié (sans crier) :

Quand est-ce qu’on va tout lâcher et vivre pour nos rêves.

Ou quelque chose comme ça, j’ai perdu le papier sur lequel j’avais noté en intégral la chose.

L’idée est quand même là.

Le doute perpétuel

Aussi séduisant soit-il, j’ai des comptes à rendre avec l’autre folle à Descartes, paix à ses cendres.
Ou peut-être pas.
Je doute.

La magie grammaticale de la téléréalité.

Overdose de conditionnel.
...
La tendance à marier les SI et les RAIS de nos participants est très forte cette année.

Est-ce à cause de la baisse du taux de natalité au Québec? Un simple problème démographique expliquerait le manque de candidature pour ce genre d’émission, de candidature potable dis-je. Le bassin de population québécois serait restreint à un point tel qu’il nous est impossible de dénicher 15 personnes lettrées sachant, sommairement, s’exprimer correctement. Des Jésus Christ des temps modernes? Nos lofteurs répandent la bonne nouvelle : monsieur le poisson SI et l’autre, le poisson RAIS ont enterrés leur hache de guerre. Ne vous réjouissez pas trop vite, ce n’est pas vraiment le cas. C’est seulement ce qu’on est porté à croire lorsque le virus "si ça serait" se répand dans le loft, occupation double et tout le tralala.

Si je fais une moyenne des 3 ou 4 épisodes que j’ai écouté, j’évaluerais à beaucoup trop le nombre de personne n’ayant pas compris l’histoire de haine entre ces deux spécimens marins.

Employons la méthode forte :

SI+RAIS=As-tu le goût que je te fracasse le crâne à coups de deux par quatre.

La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal dirait le ti-gars dans La guerre des tuques. N’empêche que d’entendre "si y seraient" de façon chronique, ça me donne des pulsions de rage. C'est l'instinct de survie de la langue il faut croire ou tout simplement de l'exaspération.

Si ça serait juste de moi on ferait payer les lofteurs à chaque fois qu’ils font ladite erreur. L’argent servirait à financer des organismes d’alphabétisation qui s’occuperaient, eux, de les éduquer. Avec l'argent qui il y aura en trop (et croyez-moi il y en aura) on pourrait le réinvestir à la bourse, devenir riche et passer nos journées à écrire des billets débiles sur nos blogues débiles.

lundi 22 octobre 2007

Sans titre - 2

Les évènements me rattrapent. La vie adulte également.

Depuis cet après-midi, je peux répondre oui à la question "avez-vous la carte Aeroplan".

Cé-ti-pas-bo ça.

By the way, j'ai également pris la carte Privilège Beauté.

Je suis maintenant à une carte Air Miles de l'épanouissement personnel complet.

Ahhh (soupir) soulagement...ça s'en vient.

Un don pour la vie

Un don pour raconter la vie, mais surtout pour la vivre.

Dans ma vision de la vie, la mort n’est même pas envisageable. Disons, le moins possible. C’est utopique, mais je veux vivre vieille vieille vieille, possiblement infiniment. O.K. pas infiniment.

J’ai un ami assez âgé qui semble avoir tout fait dans sa vie. Je resterais des heures à écouter les déboires, aventures de sa vie sans bouger et sans jamais me lasser.

Même si je vivais 107 ans, j’ai l’impression que je ne pourrais pas faire la moitié de ce qu’il a accompli, de ce qu’il a exploré, de tout ce qu’il voudrait encore faire.

Ce qu’il y a d’inspirant, c’est de voir tous les projets qui l’habitent encore malgré son âge.

Un vent de fraîcheur tout droit venu de l’âge d’or.

La vie n’a pas d’âge alors je me donne un bon coup de pied dans le cul et je me réveille.

Simplement : vivre au lieu d’anticiper la mort, de capoter et de tout gâcher.

samedi 20 octobre 2007

Trois tas et deux sous-tas plus tard.

Malgré tous les efforts à me prouver le contraire, je suis sentimentale. Règle d’or de la sentimentale par excellence: je garde tout objet étant susceptible de me rappeler un bon moment, une personne ou n’importe quoi d’autre. On ne se limite et ne se résonne pas quand il s’agit d’émotivité. L’autre soir, je cherchais désespérément le sens de la vie suite à mes tentatives de socialisation échouées : je devais dénicher un plan B. Je me suis donc lancée sans retenu et assidument dans ce qui s’est avéré, compte tenu du niveau d’emmerdement qui envahissait toutes les molécules de mon corps, être le ménage de porte-feuille le plus organisé et minutieux depuis...bofff...le Moyen-Âge disons. Ainsi, j’avais établi un plan d’attaque qui se voulait infaillible si je ne l’oubliais pas au beau milieu de l’opération (la mémoire est une faculté qui oublie…et comme on se fou un peu de mon porte-feuille, ça aide pas). Trois tas furent mis en place dans le but d’entamer le classement qui s’annonçait pénible considérant le peu d’attention que je porte habituellement (quand il m’arrive de voir mes amis et de jouir du loisir d’avoir mieux à faire et de m’en colisser) à ce genre de conneries.


Tas 1 : Sous-Tas 1 : crap – Sous-Tas 2 : recyclage (créé spécialement pour ne pas culpabiliser par la suite en faisant un essai sur l’environnement)

Tas 2 : Factures importantes…maximum deux dans mon cas…c’est représentatif du sérieux de mon avenir et de mes responsabilités.

Tas 3 - Le plus considérable : factures non-importantes, mais qui me rappellent la fois où et l’autre avec…tu te souviens…non….et on s’en fou : Pas moi. La nostalgie numérique comme on dit. On dit pas ça, c’est vrai. Peu importe.

Mention spéciale pour le Tas 3, flambeau de mon existence. Il me permet de tout garder sans culpabiliser ou me sentir ridicule. Après tout, si le tas a été créé, c’est bien pour une raison. Alors, je m’en sers. Facture de restaurant la fois où avec lui…billet de La Ronde : souvenir d’une caresse…billet de cinéma : le gars courait de façon étrange dans le film : c’était drôle : je ne peux pas jeter ça…un texte de chanson grivoise, création commune et mémorable…et j’en passe.

Au nombre de factures que je garde, je me suis dit que si à 40 ans j’étais comptable et que je faisais du scrap-booking, ça pourrait plutôt avoir l’air de ça :

Les vacances d’une comptable : mon scrap-book version facture.

- De toute façon, les photos, c’est tellllllement primitif. Pfffff.

mardi 16 octobre 2007

Hommage à un homme surdoué.



Certains croient beaucoup en l’évolution de la langue. Pour ma part, j’ai encore certaines réticences à ce que le mot nourriture soit remplacé par "du manger".

De ce fait, au nom de la protection de la langue française, disons, j’ai eu l’idée de lancer un avis de recherche. Il fallait retracer l’homme dont il avait été question dans un reportage à LCN et qui avait retrouvé une mouche dans son Timbits. Ce dernier utilisait allègrement l’expression "du manger".

Après un courte recherche sur google, j’ai pu aller au fond de l’affaire comme dirait mon grand chum Mongrain. Ainsi, les mots exactes de la victime auraient été :

"moé j’ai le don de regarder mon manger avant de le manger ".


Tout un don.

lundi 15 octobre 2007

Constat - 3

Il m'est forcé de constater que la Labatt 50 rentre aussi bien qu'elle sort.



jeudi 11 octobre 2007

What makes you feel happy

À quelques détails près, le bonheur réside dans la toune Jump Around mise sur repeat.

L'excès est l'un des meilleurs remède contre l'ennui.

Quand on ne trouve pas mieux, disons.

lundi 8 octobre 2007

Dream Dream Dream

Ça se saurait si tous les problèmes de l'humanité étaient solubles dans l'alcool.

Pourtant il est triste de constater qu'on s'efforce d'y croire.

dimanche 7 octobre 2007

Une belle histoire - 2

Le temps est venu d’écrire une belle histoire…celle dans laquelle je n’avais pas de rôle…parce que j’étais trop occupée à faire des visites guidées à des gens qui n’en avaient rien à cirer.

Les pic assiettes de s’écrier : quand est-ce qu’on fait la dégustation!?

Pendant ce temps-là, mon cerveau récapitulait de façon abrutissante les détails de la distillation et autres techniques dont on se fou finalement, mais qui, une fois expliquées, comblent bien le vide que crée le silence une fois établie.

Malgré mes tentatives de rigueur au travail, à certains moments, je m’évade. Je suis absorbée, je me remémore les moments clés et tragiques de ma jeune existence : solution idéale quand on vit en parallèle de la belle histoire dont il devait être question (voir titre).

samedi 6 octobre 2007

Besoin d'air

Amour et Sudokus

La platitude, en dépit de ce qui la caractérise (malgré ce qui fait ce qu’elle est : plate), est fascinante.

La vie est ainsi faite. Il semble qu’on s’accoutume à l’absence d’artifice. Face à ce terrible fléau, la magie abdique et file en douce laissant l’insipidité s’incruster.

Je préfère ne pas y penser ; c’est déprimant.

La chose est telle que mercredi dernier, faim et donc visite au Buffet New Port, j’ai fait de désolantes observations. Une femme était affairée à démystifier le Ô combien fantastique monde des chiffres (Lire ici : faisait des Sudokus). Pendant ce temps, son mari, passif et visiblement sur une autre planète (qui peut l’en blâmer), observait la scène. L’homme, muet, était manifestement peu stimulé par son dîner en tête à tête On repassera pour le romantisme.

Parfois il y a des signes qui ne trompent pas et qui devraient nous sonner une cloche. La passion aurait-t-elle tout simplement crissée son camp sans laisser de restes. Qu’en dites-vous??

Le Sudoku, malgré l’intérêt que plusieurs personnes lui portent, n’est pas dans ma définition de l’amour passion, de l’amour point ou dans toutes autres définitions de ce qui pourrait posséder ne serait-ce qu’une lueur, aussi minime soit-elle, de quelque chose d’excitant. C’est tout dire.

S’il vous plaît on laisse faire les chiffres deux minutes et on se dit qu’on s’aime. By the way, l’amour se déclare également très bien entre deux verres de vins, de cidres ou de Coors Light.

Il en est autrement pour notre couple de fins gourmets.

De « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »…la donne changea un tantinet. On y va de : Ils vécurent pseudo-heureux, obèses à cause de l’aspect « à volonté » du buffet et mathématiquement parlant assez vifs : merci Sudoku.

Les impôts vont être bien fait : c’est toujours ça de sauvé.

jeudi 4 octobre 2007

Une belle histoire

J’ai entendu, l’hiver passé, dans une télésérie bidon à Télé-Québec, quelque chose qui ressemble à ça :

Avoir envie de prendre quelqu’un dans ses bras, mais avoir peur de le faire, c’est ça s’éloigner…?

De mon pauvre vécu j’adapterais la chose:

Prendre quelqu’un dans ses bras et ne sentir aucune chaleur humaine, la raideur d’un corps, d’un esprit qui n’est plus réceptif, c’est ça s’éloigner…?

Mais on boit, on parle trop et tout rentre dans l’ordre, presque tout.
Presque.

Le temps arrange bien des choses, mais en fait fouarrer plusieurs autres aussi. Je m’évertue à dire que ça va passer…et ça passe…c’est vrai.


C’est, malgré tout, à mon sens : une belle histoire.

La lune

Je ne sais pas où je suis lorsque j'y suis, mais j'y suis si bien.

mercredi 3 octobre 2007

RCR

Mon blogue est mort l'espace d'un moment.

lundi 1 octobre 2007

11h11

11h11

Fais un voeux.

Ça marche jamais.

Je fais un voeux.

Je mange un biscuit.

Il me rassure.

Ça dure pas toute la vie

La boîte est presque vide.

Je vais me coucher.

Mon père ronfle.

Je mangerais un autre biscuit.