samedi 17 juillet 2010

Plein de jours plus tard à 11:59

Je suis encore en vie.

Et je ne pense plus plein de trucs que j'ai écrit.

Certaines choses vont rester longtemps.

Mais c'est moi, ça.

lundi 8 février 2010

Passée date.

Je fonctionne par association et j’adorrrreeeee les anecdotes. Même si parfois, elles sont vraiment inintéressantes.



Ainsi, quand on dit « du beurre sur ton bagel ? », je pense tout de suite à la pute du Tim Horton qui a mis du beurre sur mon bagel alors que je lui ai dit que je n’en voulais pas.

Quand on me dit « examen de conduite » : non ça je l’ai raconté beaucoup trop de fois.

Quand j'entends « couple », je pense immédiatement à « vous allez vous faire mal ».

Quand il est question de « carte d’assurance maladie », je pense tout de suite à Ella qui s’est fait usurper son identité par une prostituée transexuelle.

Quand on me raconte une histoire de plombier, je raconte l'histoire de mon plombier adepte de camps de nudistes de qui j'ai fait un shooting photo.

Quand on prononce « beurre d’arachide » je vois carrément la quantité astronomique de pots de beurre de pean’ qu’on a à la maison et je ne peux m’empêcher d’en parler.
Par contre, à mon grand désarroi, j'ai appris récemment de la bouche de la soeur de Shlou, Jwale ou Jouale - je ne sais pas comment on l'écrit - que ce n'est plus in de dire beurre de pean'.

21 ans et déjà passée date, c'est rof tout ça.

lundi 1 février 2010

Plamondon's Family

Je suis allée à la pêche sur la glace samedi dernier. Ça faisait vraiment longtemps qu'on n’avait pas fait d'activité avec la famille Plamondon. Ma cousine et mon cousin que j'adore et avec qui je passais une bonne partie de mes étés étant petite, y étaient. J'ai aussi revu mon oncle Raymond que je n’avais pas vu depuis plusieurs années. Quand je l’ai vu arriver, je me suis lever pour le prendre dans mes bras, mais je ne savais pas s’il me reconnaissait.

- Est-ce que tu me reconnais ?
- Josiane, tu ressembles à ta mère

Ça faisait une éternité qu’on ne m’avait pas dit ça et honnêtement je n’ai pas l’impression de ressembler à qui que ce soit. Je ne me pose pas assez de questions sur d’où je viens. Peut-être est-ce que ça a un influence sur où je m’en vais.

Bref, mononcle’ m’a chaleureusement offert de son vin maison : le Raysin. Ça torchait pour vrai, il faudrait que j’apprenne à en faire moi aussi. Je rajouterai ça à ma liste de projet à réaliser dans le merveilleux monde du parascolaire. Je me suis mentalement promis d’aller faire un tour pour voir comment c’était rendu à st-je-ne-me-souviens-jamais.

Ça m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Des étés à apprendre à nager, à faire des concours de bombe dans la piscine en se rentrant des échardes dans les pieds à courir sur le deck, se faire dorer la couenne dans des trips improvisées avec des vieilles chambres à airs. Mon oncle Raymond qui pitchait de la monnaie dans le fond de la piscine pour qu’on aille la chercher. Je pensais pouvoir me payer un château avec ça tellement je n’avais aucune notion de l’argent. L’été à clouer pour fabriquer des chevrons : on trippait. Et que dire de la bonne bouffe de ma tante Thérèse.

Je me souviens avec nostalgie des soirées autour du feu. Aujourd’hui, à toutes les fois que l’odeur du feu vient à mon nez, j’ai une pensée pour cette époque et ces beaux moments. Mon frère qui jouait dans le feu toute la soirée et moi qui bouffait tout ce qu’on pouvait faire griller dessus, mais surtout des toasts avec de la bonne confiture maison à ma tante Thérèse. Elle m’avait appris à dire le mot magique quand je demandais telle l’enfant gâtée que j’étais « J’veux du jus ». J’avais une grande gueule.

Le chalet de mes grands-parents était sur le même terrain, on faisait la navette entre les deux maisons. Mes grands-parents avaient des framboisiers. Je devais avoir 2 ans et on m’avait mis naked dans un bassine d’eau froide parce qu’il faisait vraiment chaud. On me racontait cette histoire souvent, j’en avais même fait un dessin quelques années plus tard. Les fesses à l’air dans un plat d’eau, je suis donc partie en route vers ma toute première fugue. On m’a retrouvé en commando et sans haut dans les framboisiers à me bourrer la face.

Et la fois du gâteau. Un classique des anecdotes du temps des fêtes. Deuxième fugue de ma part chez les Plamondons. J’ai fait ma crise d’adolescence en bas âge. On m’avait retrouvé la face dans mon gâteau alors que je n’avais de plus éloquent à dire que « Moi c’est le crémage que j’aime ».

Samedi dernier donc, j’étais très contente de revoir où en était ma famille. Ma cousine Rachel m’a raconté une parcelle de mon enfance dont je ne me souvenais pas. Mon frère, alors apprenti prof de FPS ou de Biologie, c’est selon, voulait m’expliquer que j’avais une vulve :

« Tu as une BULBE »

Cela voudrait donc dire que je serais très fertile ou que j’enfanterai des tulipes.

dimanche 31 janvier 2010

VA CHIER BONHOMME

Le fantasme de bonhomme, ça faisait un maudit bout qu’on l’avait. Je ne me souviens plus d’où c’est né, mais on l’imitait allègrement en se promenant dans l’appart’ à grand coup de « Saluuuuutttttttttttt Bonhommmmmme » et de « Je lèveeeeeee la jambe ». Le tout, il va de soit, avec la voix enchanteresse de Bonhomme.

Un matin donc, en allant chercher du lait au dep’ le plus hot en ville, Le Majestic, nous découvrîmes la tronche de l’être aimé induite dans de la publicité abusive sur les boîtes de lait : Bonhomme. Nous étions invité-e-s à aller se geler les fesses au Carnaval de Québec édition 2009, ce que nous fîmes sans hésiter, la fin de semaine suivante. Nous ne sommes pas seulement victimes des standards de beauté présentés dans la pub, c’était maintenant Bonhomme qui contrôlait nos cerveaux.

Samedi matin, on s’était levé crissement tôt pour voir Bonhomme, c’est dire tout l’amour que nous lui portions. On the road pour Québec, on se fait donc un petit shooting photo dans la voiture question de réchauffer l’appareil avant le moment fatidique avec Bonhomme.

Deux heures et quelques plus tard, nous étions près du but. Arrivées dans la Capitale, nous n’avions qu’une idée en tête, retrouver l’homme, la bête, la mascotte, tout-e vêtu de blanc. Quoi qu’il en soit, une fois l’automobile stationnée, nous fîmes de nos yeux des radars afin de trouver la file qui nous mènerait à la chose en question dans le but d’être photographiquement shooté avec celui-ci. Jusque-là tout va bien. Nous sommes dans la file avec une bande de morveux. WHAT THE FUCK : IL Y A DES ENFANTS AU CARNAVAL. On avait pas pensé à ça, ne considérant pas qu’une fixation pour Bonhomme pouvait être autre chose qu’un passe temps pour adulte comme nous le sommes tant.

Malgré tout, le grand moment arriva, on s’avancait sur le stage, en direction de Bonhomme. On était très fébrile et quelque peu intimidées par tant de prestance. Mais plus on approchait de lui, plus on se rendait compte que quelque chose clochait. Entre nous, on n’osait pas rien dire, après tout, on s’était tappée Montréal-Québec pour le rencontrer et vivre un moment unique.

-BONHOMME (dans sa tête plus jaune que blanche) : ahahah Joyeux Carnaval
-MOI : Bonhomme, lève la jambe, lève la jambe.
-BONHOMME : Joyeux Carnaval les filles ahahah
-MOI : Ah come on Bonhomme, lève la jambe


La photo avait déjà été prise : LE GROS TABARNACK. Y’avait même pas levé sa criss de jambe, même pas essayé. Qu’il vienne pas nous dire qu’il a des problèmes de jambes : Y TRAVAILLE UN MOIS PAR ANNÉE SACRAMENT. Espèce de grosse mascotte défraîchie de marde, un autre esti de Junk qui est venu briser nos espoirs de fillettes.

Détruites à jamais, nous avons essayé de garder le moral, mais rien n’y faisait. Nous avons fait une glissade et avons pris quelques photos avec des totems gossés dans de la glace, mais on ne retrouvait pas le goût à la vie.

Nous avons fini la journée dans une chambre d’hôtel à Lévis à regarder la parade du Carnaval à la télévision et à envoyer chier Bonhomme qui apparaissait à l’écran.

Mon père a beau me proposer des hypothèses un an plus tard "Il avait peut-être la diarrhée et ne voulait pas tracer dans son costume en levant la jambe?", j'suis toujours en criss.

vendredi 29 janvier 2010

La femme pas d'coup.

Je marche, je danse et mes épaules défient la loi de la gravité. Et, sans que j’en aie connaissance, je me retrouve à être une femme pas de coup.

- Essaie de garder tes épaules moins hautes
- Je sais, mais elles montent toutes seules

- Mon prof de danse et moi

Et comme disait Bruno Blanchet : le p'tit bonhomme pas d'coup, y'était pas très heureux, mais y savait danser [Imaginez l'air d'une chanson pour enfant là-dessus, ça rockait].

lundi 25 janvier 2010

Défragmentation de l'histoire.

De l’auto-fiction, c’est tellement facile. Peut-être, je m’en sacre. Ma fiction, vous ne la connaissez pas tous alors vous en oublierai possiblement l’auto.

Il y a également ceux qui me lisent et qui sont conscients de l’auto dans la fiction. Mais ça me va.

Et comme ce qui inspire est souvent lointain et douloureux alors qu’on se le remémore, je vous ressasse donc une vieille histoire. Alors que j’essaie encore de vivre le moment présent comme ils doivent le dire dans des merdes comme The Secret, que j’essaie de respirer comme mes ami-e-s chemineurs et capoté-e-s de Yoga le font, je ne trouve pas de près ce qui pourrait m’inspirer entre toutes ces journées de merdes qui commencent, l’épicerie qui ne se fait pas malgré que je n’ai que ça à faire, mes regards qui se perdent partout ailleurs.

Bref, voici un souvenir old en criss.

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C’était de ces journées où on veut concilier ce qui ne l’est pas.

Hiver 2008 : l’UQÀM était en grève. C’était ma première session, j’étais dans les vapes et en amour, mais je ne le disais pas, même à moi-même. C’était ben trop loser que mon inconscient me disait à moi-même.

Un soir de mai, je crois, j’avais commencé à boire je ne me souviens trop où et ça c’était terminé dans l’appartement vide d’une fille en histoire. Elle était illusionnée, des textes enflammés, l’amie d’un ami. L’alcool me rendait étrangement familière, ce qui n’est pas resté, mais ça c’est une autre histoire. Bref, je lui faisais l’éloge de son texte dans le Montréal Campus avant de partir en escapade dans les rues de Montréal. Rues que je ne connaissais pas, à ce jour. Je n’y habitais pas encore. J'avais cru ne pas m'y perdre, mais je me faisais croire bien des choses jadis.

J’étais donc dans ce party d’appart’, plus aucun meuble : fin de bail, début de voyage et etc. Quille à la main, je discutais du statut de la shtroumfette. Était-elle hétérosexuelle par défaut ou se masturberait-elle pour le reste de ses jours ? Dans mon état, plutôt liquide, je trouvais que ma théorie avait beaucoup de sens : le tout récité devant un auditoire peu nombreux, mais attentif, surtout saoul. Sauf un, il ne buvait pas, mais mes conneries l’amusaient par moment, comme celui-là. Ça l’amusait. Je l’amusais, mais sans plus. Encore aujourd’hui, en 2010.

Ce qu’il y a d’étonnant avec les quilles de 9% c’est qu’elles vous – lire me - font perdre la notion du temps. Déjà qu’en temps normal je n’ai pas de montre et accessoirement, suis peu ponctuel, j’étais encore moins consciente du temps qui passait. Et on me disait de rester et j’étais charmée par cette douce attention.

Quand je me décidai de partir, l’homme en leggings de course que je portais alors dans mon cœur m’escorta jusqu’à la porte. J’en avais les larmes aux yeux : j’avais encore moins d’orgueil quand le fruit de la fermentation me tenait. Mais bon, je l’aimais de cette façon idiote dont les gens aiment. Et il ne m'aimait pas comme les gens n'aiment pas, d'aucune façon particulière.

En m’en allant, j’avais l’air d’avoir ma vie en main, de ne pas dépendre de celui qui me tordait les trippes tellement il me faisait tripper. J’avais l’air.

Sur la route, un couple ouvert me suivant, à moins que je suivais un couple ouvert ? C’est flou, je ne me souviens plus. L’une devant l’autre, elles parlaient allègrement de leurs autres baises, ben à l’aise.

Et on s’est perdu. J’étais déjà tellement en retard. Je devais me rendre au Café Campus pour 11h00 : il devait être 12h30 et je ne savais pas encore la différence entre l’Est et l’Ouest.

J’utilisai ma technique infaillible qui consiste à demander mon chemin au plus de monde possible délibérant moi-même de la crédibilité des indications que toutes ces personnes m’avaient généreusement données. Un échantillon de 10 personnes devrait suffire, analysant les informations qu’ils me donnaient à l’aide d’une grille très très aléatoire, qui évoluait au même rythme que je les jugeais, gratuitement.

1h35 : Café Campus

J’arrive là-bas et je cherche les filles, je cherche. Et comme je suis saoule je cherche de plus belle. Juste assez lucide pour me dire que je ne le suis peut-être pas assez et que je devrais refaire le tour encore une vingtaine de fois, au cas ou elles auraient échappées à mon attention plus très attentive. Avec mon sac à dos et mon mentaux encore sur le dos, le STAFF – c’était écrit en grosse lettre sur leurs T-Shirts, on ne pouvait pas se tromper – me trouvait louche. Je n’ai jamais trouvé les chix. Je suis ressortie et on m’a redonné mon cover : ils sont plein de compassion ces gens staffés.

Je n’habitais pas à Montréal.

Je n’habitais pas à Montréal.

Fuck : je n’avais aucun endroit où coucher.

Et à ce moment-là, je fis ce que j’avais fait pendant toute la session, n’apprenant pas de mes erreurs, ne les qualifiant pas encore d’erreurs : je suis allée l’ATTENDRE dans l’entrée de son bloc appartement. Je savais qu’il ne tarderait pas à entrer, mais je ne savais pas quand.

Cette nuit là, j’ai dormi un partie de la nuit avec les sans-abris dans l’entrée. Ils étaient deux, un homme et une femme collés sous les couvertues, sous les boîtes aux lettres, près des publi-sacs. J’étais là en ATTENDANT qu’il arrive et qu’il m’offre l’hospitalité, habitué qu’il était de subir, lorsqu’il était acculé au pied du mur.

Il était quand même crampé de me voir là. Ce rire que j’avais oublié quand je l’ai revu il y a quelques mois : quand je l’ai revu avec son [Insérez son prénom ici] est maintenant en couple.

Mais cette nuit-là, je l'ai passée dans ses bras, en ne me laissant pas trop aller contre son corps : je savais que ça serait toujours éphémère comme sensation. Le matin, il m’a dit que je sentais l’alcool. Pas étonnant.

J’ai dû repartir de là en braillant, je ne me souviens plus, mais sans doute.

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Des fois, quand je ne feels pas, j'aurais envie de retourner me coucher dans son entrée, de le revoir et qu'on se jase ça.

Mais bon.

On défragmente les ordinateurs pour leur pimper le système. J'ai beau défragmenter l'histoire en paragraphes, ça ne reviendra jamais comme c'était. Et c'est tant mieux.

Citation - 13

"Un poisson rouge, on doit nourrir ça à tous les jours?"

- Moi-même, signifiant ainsi mon ignorance face au monde adulte 24-01-10




"Ça me fait de la peine que ma position horizontale soit mon ancienne position verticale."

- Vincent, en analysant sa bed's 24-01-10




"C'est quoi les jeux de la géo, y'analysent des roches en gang?"

- Vin, la même maudite date

jeudi 21 janvier 2010

Citation - 12

"Se réapproprier le pouvoir phallique du mouvement brusque."

- François 09-12-09

Mon ami étudiant en sexologie en immitant un psychanalyste à 2¢ qui théorise sur le freinage en patin.

mercredi 20 janvier 2010

Citation - 11

"Même démaquillé j'ai pas envie de lui."

- Ella, en parlant de la communauté Douche

À patin, je ne sais pas freiner.

C’était début décembre, quand on pouvait encore utiliser nos vélos, mais qu’on se gelait le cul à le faire. C’était pourtant beaucoup moins compliqué que de prendre les transports en commun et de se perdre, encore. Le nord, le sud, l’est et l’ouest ont cette tendance à ne pas être clair. Je trouve.

Arrivé à bon port, un pack de 6 en main. Un pack de 6 pour deux : tsé quand t’as pas prévu qu’il y aurait des mal aises et que tu aimerais plonger tête première dans une bière. Te vautrer dans le houblon pour oublier que tu n’avais pas envie – ni prévu - de discuter de qu-est-ce-que-tu-vis-ou-que-tu-ne-vis-pas-qui-te-déprime all night long.

Ainsi, pour faire de la fuite, je me dirigeai où Micheal susurrait à mon oreille BEAT IT.

Une de mes trois bières à la main, je dansais donc dans le milieu du salon, juste un peu feeling, quand l’idée m’a prise de faire une joke poche à un gars.

L’ayant aperçu que l’instant d’un RACRA, je n’ai pas réfléchit et m’empressai de lui faire un blague de mauvais goût, juste parce que ça me faisait rire. Je ne faisais pas ça pour séduire, juste l’inspiration du moment. Une joke de couilles et de température pièce. Ça ne vaut même pas la peine de raconter.

Le genre de truc débile qui ne vient pas quand je suis en présence de gars qui m’intimident. Au moment opportun, elles ne sortent pas ces blagues là. Celles qui donnent l’impression qu’on est à l’aise et qu’on s’en sacre. Elles ne sortent pas parce que je suis beaucoup trop occupée à compter mes pas dans ma tête - à penser à ce que je vais dire. Comme quand tu danses avec quelqu’un que tu veux impressionner, mais que tu finis par lui piler sur les pieds. Bien jouer.

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Je dois avoir l’air à l’aise, mais pas trop Hochelag’. Vive d’esprit, mais pas show off.
Avoir une bonne posture, du tonus, mais ne pas être raide comme une barre. Être relax, mais pas molle.

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Ouf. Doser. J’avais plutôt une forte tendance à chiller avec les extrémités.


- Laisse-toi aller Josiane.
- Quel conseil de marde.


Bref. J’en étais à : je dansais et je me suis mise à parler à un gars. Une discussion sympathique.

Finalement.

Il me parle qu’il écrit. L’alcool a dû s’occuper de ma face à ce moment-là parce que je ne me souviens pas lui avoir répondu.

Je lui parle de mon ambition du moment : devenir patrouilleuse à patin. Il me dit trouver ça charmant : il voulait manifestement baiser.

Je lui ai donné mon numéro avec sur le papier, mon prénom et mon nom de famille. J’allais quand même lui donner la chance d’aller stalker mon Facebook et de choker. J’suis pas bitch quand même.

La fin de l’histoire c’est qu’il m’a rappelé.

On s’est daté.

Qu’il ne m’a pas baisé.

Que je ne suis pas devenue patrouilleuse à patin. Surtout. Je ne sais même pas freiner.

lundi 18 janvier 2010

Happiness Is A Warm Gun

Je m'endors, saoulée de cette Molson 7,5% toute d'une quille vêtue.

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Ça fait 15 ans qu’on est ensemble mon mari et moi, votre mari et vous. Nous entretenons l’image du couple heureux devant tout notre – nos - entourage-s. Le monde trip dans le temps des fêtes. Ils ont besoin de nous pour y croire.

Y'a pas d'quoi.

Un devoir envers l’humanité : la gaver de normalité et de cette possibilité. Le bonheur quoi.

Ça marche.

Et moi je suis là 15h28 à me demander comment jouer mon rôle. Il me semble qu’hier, il y avait plus d’intonation dans mon « pi ta journée ? ». J’étais plus crédible. Nous devrions penser à en parler à notre psy. Quoi que, je pense de plus en plus à engager un metteur en scène. Tant qu'à rester fucké, on va investir dans la culture et s'inspirer de cette frivolité pour le quotidien. Parce que j'ai décidé qu'il serait frivole cet artiste. À défaut de l'être moi-même.

Et ce soir, après l’amour qui n’en est plus, nous nous demanderons à qui cette tendre moitié pense quand elle ne nous baise plus.

Je parle au je, au nous, au passé, au futur, au présent.

Qu’importe.

Le bonheur. Et on a rentré ça dans la tête de nos enfants. Qu’ils devront se caser au plus tard à l’université : ça les rendra heureux. Une petite déesse aux mêmes ambitions : l’absence de noeuds dans l'estomac - ceux qui font qu'on y croit- remplacé par tant de cohésion. Cette université qu’ils auront dûment complétée après leur pré-universitaire ingurgité en deux ans. Top chrono, back à back : l'avenir en quelques plans de cours! Sans aucune passion, rien de vraiment assimilé : mais un cote R qui rock.

La vie c’est une cote R et ben des apparences.

Et il aura eu un nom composé notre petit premier. Parce qu’on n’arriverait pas à choisir entre deux noms.

Et il va domper les filles qui ne savent pas où elles s'en vont. Parce que ça ne "fit" pas.

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Je me réveille désaoulée de ma quille de Molson 7,5% : J’ai 21 ans.

Et le pire, c'est qu'une famille comme ça m'a déjà animée de ses membres, de ses soirées dans l'sofa et que j'étais bien.

Je n'ai jamais vraiment su s'ils faisaient semblant. Je le saurai dans 15 ans.

On prend toujours un temps à dissocié le faux du vrai.

jeudi 24 décembre 2009

Direction Nord-Est

J’viens de finir un livre. Un bon livre, mais ça finit mal.

Ça ne finit pas on dirait. Ça finit qu’on ne sait pas où on s’en va. Ça ne devrait pas être comme ça dans la fiction. C’est censé nous aider à fuir la réalité, les livres.


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Il est fin mon père. Il ment pour moi. Il va dire que j’étais malade. Il ne ment pas tant que ça. Je n’ai juste pas envie de faire semblant.

Il est fin mon père. Il ment pour moi. Il dit que je dormais.

Il ne veut pas blesser les gens .

Il est fin mon père. Il me tappe dans le dos et me dit que je vais trouver quand je désespère de trouver un sens à ma vie, une direction.

vendredi 11 décembre 2009

- 5.25

Je me donne ben des airs avec mes lunettes tout droit venues du Mile End.

Peu importe.

Ça n’aurait pas fonctionné que ça fonctionne, avec ou sans lunettes.

Et, je ne suis toujours pas au stade où je fais des posts compréhensibles. Quoi qu'on puisse en dire.

samedi 14 novembre 2009

Je l'ai vu.

Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

vendredi 13 novembre 2009

D-E-U-I-L

En discutant des relations avec Pompee, il nous a redéfini le processus du deuil en y ajoutant une étape : la négociation.

Voici donc:


Déni

Peine

Colère

Négociation

Acceptation

Indifférence

Est-ce que ça fait du Négociateur-Claude Poirier quelqu'un de plus apte à faire son deuil?


Je m'oppose.

samedi 31 octobre 2009

I wish.

Qu'on me prenne en princesse et en charge pour une période indéterminée.

Il me semble que ça ferait du bien.

Rêve - 1

Quand tu parles trop, que tu perds contact avec la réalité à force de blablater.

Tu rêves la nuit que tu as fermé ta gueule pour une fois et que la vie a fait son chemin. Just for you.

Mais la vie a mouillé ton éponge comme si les chats avaient aussi perdu contact avec la réalité et par le fait même avec leur litière.

Qui-cé-qui-a-pissé-dans-mon-lit.

J'accuse Boulette, sur l'éponge avec son surplus de poids.

Inspire, expire.

C'est au son de musique irlandaise, live, que le sourire reviens tranquillement à ma face.

L'amertume et le "j'suis tout croche" reste à ma gorge, à mes épaules, à mes pieds ce qu'il a toujours été. Depuis le 29 février d'une année bisextile.

Je sais. Encore une date.

Quand ça se rend à mes mains parce que j'ai du mal à respirer, je me dis que la gravité aura vite fait d'amener ça jusqu'à mes pieds.

One fine day.

mardi 27 octobre 2009

La shit et la crise d'ennuie.

Manger de l’humus c’est pas pareil quand le représentant des adorateurs d’humus n’est plus in the club.

Un gain.

Dans le cadre de mon stage et de la défunte semaine sans emballage, j’ai commencé à amener mes sacs pour aller chercher mon pain à la boulangerie.

J’ai dû lui répéter trois ou quatre fois que j’avais amené mon sac pour qu’une fois à la caisse elle me redemande si je voulais un sac.

Je n’aurais jamais cru que mes relations de merde et ma pathétique tendance à l’acharnement me mènerait à quelque chose de positif.

J’ai eu mon pain pas de sac. Pas mal juste ça.

Loi de la toast au beurre de pean'

Tout ce qui monte redescend. Des boules après la brassière padée, mes pieds en bas de la marche où j’ai failli me planter à l’Escalier.

Stupide. Stupide high de rencontre.

Tu le sais que tu souris pour rien, que tu marches dans la rue comme une épaisse, en gabadant même sans musique.

"Ça c’est les souliers que j’veux m’acheter pour le temps des fêtes. Sont un peu grands, mais m’a mettre des bas de laine dedans. […] J’ai les pieds larges. Pi y’a mon ami, yé en chaise roulante […] y danse d’la claquette […]"
- Une dame aux capacités verbomotrices impostantes

Tout en opinant du bonnet, juste trop d'dans, high de rencontre oblige, je lui réponds un : « Bon temps des fêtes ».

Un bon temps des fêtes au mois d’octobre c’est précoce. Ça va pas.

Tu devrais savoir que ça allait finir en conversation d’adulte. Stupide conversation d’adulte.

Et le pire dans tout ça c’est que c’est plus sain comme ça. Mais qui a dit que j’étais saine ? Qui a dit que c’était sain d’être sain.

Je pense fortement que je devrais refouler encore quelques années. J’y travaille.

Je croyais extraordinairement me sentir pas trop comme un gros tas de marde. Un médium tas de marde disons.

mercredi 19 août 2009

Je te pète à la tronche

Le high de rencontre finit par crever.

Les illusions finissent par crever. Mais jamais complètement. Et c’est ce qui tue.

J’ai le pied enflé comme mon corps qui me dit de décolisser.

Ça va brûler vif là où on aime, comme une moton dans la gorge, dans l’estomac, un moton où on n’explique pas. Un gros nœud qui hurle que ça fait mal, de façon non cohérente, mais on comprend.


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Mes coups de deux par quatre relationnels me donnent foi en mon imagination débordante.

J’y ai encore cru. Putain. NAÏVVVVEEEE

J’aurais peut-être moins été prise de cours par le speach sur l’amitié. Et la bean sur le bras : rof.

Tout ça m'est revenu d'un coup comme si j'avais tout oublié. Mon imagination qui m’a encore mise dans la merde.

Mes bogues d'imagination m’amènent à reconsidérer le décès de mon blogue : comme je reconsidère tout. Anyway.

C’est un projet de le refaire renaître. Comme la femme à la parade de la fierté gay qui brandissait sa pancarte : "Je suis née à 37 ans".
Un projet, ce n’est rien dans mon cas. Parfois quelque chose. Mais c’est un début.

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- Ton blogue est tellllement déprimant
- Eillleeeeee
- Ça se voulait un compliment
¸ Vincent 15-08-09

vendredi 15 mai 2009

Étronita exposant mille.

Cuz Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii feel like un étron.

Sur l'air d'une toune dont je ne me souviens pas le nom.

Le titre.

dimanche 8 mars 2009

Citation 10


Et, si t'as pas de téléphone, c'est normal que les gens te rappellent pas Josiane.

- Rémi

Disons que ça explique tout!

Journée de la chix avec une heure en moins.

Je reformule et reformule des conversations dans ma tête.

J’ai retrouvé mon spot, à ma fenêtre, dans mon divan, avec mon lampadaire.

Par la fenêtre, c’est pas le plus beau morceau de paysage - surtout depuis les nouveaux développements.
Pourtant, à mes yeux ce l’est.

J'aime la fraîcheur de la fin de l'hiver. L'illusion que ça va durer toujours.

Voir la lumière, le coucher de soleil du « on a avancé l’heure » ça me rend fucking bien.

Ça mérite un « fucking », même si je fais cheap.

Le cheap c’est positif. Comme quand je mets mon kit anti-viol de troll de combat.

Je respire. Je procrastine.

Le Canadien vient de compter. Mon frère gueule : Wooooooooééééééééééééééééééééé tiens toé. Et re-Woooééééééééééééé

Zachary Richard chante sur repeat. Je gueule avec lui. Esti de duo.

Mon père est mielleux au téléphone, raccroche et dit « criss de folle ».
Tout n’a pas changé tant que ça.


samedi 7 mars 2009

Once upon a time A’Shop

Jour 1 :

Aimer c’est aliénant. A’shop aussi. C’est ma première journée.

J’ai mis ma belle ra-noune en vieux coton mort pour l'occasion. J’ai pas eu le temps de me faire les jambes, mais paraît que c’est ça l’amour : L'Authenticité pi ben d’autres affaires.

Être ouvrière et pouvoir espérer pour la pause de 4h00 en sachant qu’au moins, elle va inévitablement arriver. On ne me contera pas d'histoire. Il y a toujours l'avantage que tout est ben clair : tu fais tes piles à l'équerre. Period.
Pas de faux espoirs. Que de valorisation.

En hommage au 3R [Recycler-Réutiliser-Récupérer] j’ai découpé les vieilles images de mon calendrier 83’. Des belles images de pillosité et de virilité sur ma machine : on s’évade comme on peut.

En plus, une nouvelle vie s’offre à moi: je vais pouvoir me faire dire par mon boss qu’on peut rester amis. Nice.

Je vais revenir chez moi, avoir des crottes sur le cœur pi faire chier tout le monde avec ça.

C’est fucking beau l’Amour.

Jour 2 :

A’ shop, entre deux machines, j’ai rencontré un gars: un poète qui dit.

Il m’a lu un poème dans cafétéria à l’heure du dîner, entre deux horoscopes pi les mots croisés.

C’était sur la merde. Ça dl’air de rien, mais c’est beau la merde.

But, it’s complicated.

Il me parlait de son amour déchu, conséquemment de ses malaises gastriques, de son deuil non-fait comme une trace de merde indélébile dans’ bol.

Il avait le piton collé et parlait d'elle sans arrêt - sa trace de merde persistante, collée ben dûr. Le monde avait beau lui dire de passer la brosse et que de toute façon il ne fallait pas s’en faire : « une de perdue dix de retrouvées ». Rien à faire. C'était que cette trace - cette merde - cette fille, il l'avait dans la peau.

Y’a finit son poème, j’avais la larme à l’œil, presque des effluves de furtifs jusqu’au nez.

Des gars romantiques ça court pu les rues.

C’est fucking beau l’Amour.

Jour 3 :

Fack comme j’étais en peine d’amour moi aussi, on a décidé de se marier en juillet.
Le principe du plaster.

Trente ans plus tard :

Ça lui arrive encore de m’appeler par le nom de son ex pendant l’Amour.

Comme quoi ça peut être long en revenir.

C’est fucking beau l’Amour. Les deuils non-faits aussi.
[Edit]
Le deuil ça fait tellement 1987.
Tsé, avant que je naisse.

lundi 29 décembre 2008

Poitrine compressée.

Ça va s'arranger.

Ça va s'arranger.

Ça va s'arranger.

Ça va s'arranger.

Ça va s'arranger.

Oui, je le veux.

lundi 13 octobre 2008

Une chance que jt'ai.

Une chance qu'il y a la musique.

Et il y a toi.

Et il y a toi.


- Un ami 13-10-08

samedi 20 septembre 2008

C'est l'AmourE. - Citation 9

Chaque Simon a sa Simone.

- Ella 19-09-08

vendredi 12 septembre 2008

Rofe du verbe Rofer.

Je rofe

Tu rofes

Il rofe

Nous rofons

Vous rofez

Ils rofent

dimanche 7 septembre 2008

Le corps du Christ.

La communion, c'est du cannibalisme : "Mange mon corps et suce mon sang.".

Mon boss, dans un élan de passion - 07/09/08

lundi 1 septembre 2008

Rofitude.

La pensée magique, c'est toujours en vigueur?

Mon prof de math en secondaire deux a fait beaucoup de montée de lait à ce sujet.

Pourtant.

J'prendrais un abonnement à vie.

lundi 25 août 2008

Citation - 9

On se donne des souvenirs quand on se quitte.

- Marcel Archand

C'est André qui m'a dit.

Il m'a dit d'écouter ce qui m'habitait.

Mais, ça m'empêche de respirer ce qui m'habite.

Mon sang circule mal à cause de ce qui m'habite.

On inspire.

On expire.

On m'a dit que ça n'aidait pas de dire que ça va passer.

Mais, ça va passer.

lundi 18 août 2008

Parole d'un vieux sage.

- J'opinais du bonnet...

- À mon âge, on pine comme on peu.

dimanche 17 août 2008

La recette du bonheur.

[Edit]

...

On va mettre ça au clair éventuellement.

90% d'averse.

Il fait beau dans ma tête.

Fuck Météo Média.

jeudi 14 août 2008

Citation - 8

Patrouilleurs professionnels:

- Il lui faudrait quelqu'un d'extraordinaire.

- On a tous besoin de quelqu'un d'extraordinaire.

Gadratte et Josiane 13/08/08

Ouf - 2

L'école recommence.



Quel suit d'agrès je vais mettre pour la photo de classe?




Possiblement mes gros cheveux et mon chandail de chat.




Ça va m'aider à vivre ma relation avec mon moi-même de façon très féministe.




On verra.

Citation - 7

On peut bien se détruire, on a toute la vie pour se reconstruire.


Ella - Queq'part cet hiver.

Citation - 6

J'veux que mes amis se mettent et soient heureux.


Gadratte - Queq'part avant le 02/08/08

Un été sans point ni coup sûr.

Ouin...



Il reste que le générique se danse ben en sale.

samedi 9 août 2008

vendredi 1 août 2008

Règle d'Or - 1

Veux-tu gagner ou avoir raison.

-Pompee

Citation Film - 4

- Tu crois au coup de foudre?
- Ouais.
- Naïve



- Jeux d'enfants

Citation - 5

Quand on aime on a toujours vingt ans.


On dira ce qu'on voudra, mais la pression est là.


- Vincent Bédard




dimanche 27 juillet 2008

Merci.

Parce que je passe un très bel été avec des gens que j'aime de tout mon coeur.

Ouf.

Une photo.

Un visage.

Retrouver des souvenirs, le moton qui vient avec.

jeudi 24 juillet 2008

Le gasket est d'jamé.

Je suis cassée.

J'espère que bientôt je refonctionnerai bien.

samedi 19 juillet 2008

Citation Film - 3

- Tu n'es pas assez 1789.

- Pour moi tu es 1492.



- Clara et moi

mercredi 16 juillet 2008

Citation Film - 2

C’était donc ça être adulte, avoir un compteur qui affiche de 0 à 210 et ne jamais faire que du 60.

- Jeux d'enfants









C'est donc pour ça qu'avec mes vingts ans tout neuf, je travaille très fort pour ne pas devenir adulte.

Citation Film - 1

J'arrêterais tout pour Être.

- Borderline

Ah ah.

Chercher l’essence même de ce qui fait qu’on se déchire, qu’on se démantèle.

La naissance de ce coup de deux par quatre dans l'orgueil, dans l'estime.

Et on réalise que notre nous-même peut constituer la plus grosse joke de l'histoire de l'humanité.

Y'a rien de plus drôle que de se regarder aller.

Quand même.

Les pièces ne glissent pas aussi facilement. Le puzzle flanche, dysfonctionne. Et vlan.

Retour à la case départ.

J’ai toujours eu horreur des serpents et échelles.

Cette régression toujours possible alors qu’on croit la victoire tellement près, tellement possible.

J’suis pas vraiment tourmentée. Juste un peu. Comme ça. Comme la dose normale prescrite par la vie.

Comme dirait Émile : plus troublée que troublante.

mardi 15 juillet 2008

Citation - 4

Ton cynisme et ton humour font que tu n'es jamais une victime.

À la limite, tu es une victime avec un 12 dans les mains.


Matthieu Gadrat -10/07/08

mardi 3 juin 2008

.

Si t’as plus pour moi que cette tendresse de merde.

Tue-moi.








J'apprendrais le piano juste pour cette toune-là.

dimanche 1 juin 2008

Malaise de ma modernité.

- L’enfer vous manquait tant.

- Pas tant.

C’est arrivé comme ça, avec la vie.

J’me suis réveillée un matin pi je cherchais quoi dire. Fuck.

Je devais à peu près avoir la tronche de la femme possédée par Satan au Canal D.

Ma session est toujours pas fini.

Les délais plus qu’over. Dans tout.

Re-Fuck.

mercredi 7 mai 2008

Vague - 2

Mon jus de pomme s'est mis à goûter le milkshake.

Il est temps que je passe à autre chose.

Décroche.

dimanche 4 mai 2008

Vague.

Comme un gros moton dans ma gorge.

Un gros flou dans ma tête.


vendredi 18 avril 2008

Redondance 101.

Il semblerait que le virus de la redondance m'ait sévèrement atteint.

Je m'abstiendrai donc de tout commentaire de peur d'importuner qui que ce soit.

[Edit]

Désormais, vous pouvez m'appeler Redondante de Plamondon.

mercredi 9 avril 2008

Citation - 3

Comme dirait Nadz - l'ami de la soeur d'une amie:

A va s'faire mal.

mercredi 2 avril 2008

PAF.

Il m’a semblé que l’on n’avait jamais trafiqué la réalité de cette façon-là pour que je me sente bien.

Et je m’étonne ensuite de réaliser que tout ça n’est qu’illusions.

lundi 24 mars 2008

La somnolente passion du Christ.

Résultat de la Grève générale illimitée à l’UQAM, je n’avais pas vu venir cette fin de semaine de quatre jours, tant prisée par les années passées. Habituellement, ça me permettait de souffler, de comater un tantinet à travers une accumulation plus que manifeste de retards dans mes travaux et dans la vie en générale – ce à quoi je n’ai pas dérogé cette année.

Pour 2008, j’ai complètement perdu la notion du temps. La dernière fois que ça m’est arrivé, j’en ai oublié la fête de mon père, ingrate que je suis – mais c’est une autre histoire.

Toujours est-il, que j’ai pris conscience que c’était la fin de semaine de Pâques quand je suis allée, avec un ami, à l’église-chapelle-autre qui faisait une messe avec les bénévoles pour Vendredi Saint.

D’arriver là, je me suis souvenue l’époque lointaine où mon père m’emmenait à la messe le dimanche matin alors que, en adorable enfant de cinq ans que j’étais, je lui demandais minimalement au 27 secondes si ça finissait bientôt. Je me considère encore aujourd'hui comme ayant été très patiente. Mes croyances, déjà déficientes, ont plutôt stagnées, voir régressées, depuis. Alors, lorsqu’on me demande où en est ma foi aujourd’hui, si on doit réellement déterminer un endroit ou une distance, je me vois contrainte de répondre : pas ben loin.
Bref.

Quand je suis entrée dans l’église il y avait un giga-méga Jésus tout-de-broche-de-poule-patenté, suspendu au plafond. Je ne me sentais pas à ma place, mais c'était fichtrement beau.

Pendant la messe, Mathieu semblait prendre la chose plus au sérieux pendant que, dans ma tête, je ne cessais de commenter tout ce qui se passait. Parce que c’est une seconde nature chez moi d’analyser tous les détails sans raison apparente, sans pertinence également. On dira ce qu’on voudra, mais un spot de lumière rouge diabolique qui se pointe sur une fille vêtue d’une toge blanche récitant des passages de la bible, ça a ça de drôle. Mes élans de schizophrénie à la sauce commentatrice religieuse s’inscrivent, bien sûr, dans mon processus très sérieux de culture du vide, me permettant de contrer mon blues post-hivernal et post-tous-pleins-de-trucs.

Tout ça pour dire qu’alors que je me concentrais – plus ou moins- sur ce qui se passait devant moi, Mathieu semblait quasi se recueillir, les yeux fermés. Posé. Réfléchit.

Le pire c’est que j’y croyais.

Calomnie.

On m’a dupé.

J’y croyais et ce jusqu’à ce que sa tête, pas si grosse que ça il me semble, devienne en soit fuyante et lourde si bien qu’elle partait dans tous les sens. La scène était d’autant plus fascinante que nous étions au premier rang, nous assurant ainsi que les gens qui faisaient le "show" soient flattés par l’attention particulière de monsieur. Loin d’être le seul à cogner des clous, je me suis mise de la partie, accompagnée de temps à autre d’autres bénévoles que je soupçonnais apprécier la chose autant que moi.

Alors qu’à l’UQAM, avec la grève étudiante, on lutte contre le sous-financement, je me suis mise à me demander si les églises n'étaient pas un peu dans la même situation.

Peut-être devraient-elles investir et fournir un support à tête agrémenté de cure-dents pour qu'on garde les yeux ouverts. Le tout serait évidemment pour nous appuyer dans nos démarches de foi souvent interrompues par un incessant besoin de dormir.

On pourrait pimper le tout avec des glowstick autour de la tête pour ajouter un aspect angélique à la chose et on est en business.

dimanche 23 mars 2008

- Être - Joker.


Nous - sommes - des personnages.

Je - suis - un personnage.

À certains moments, l'essence même de ce que l'on - est - prend le bord.

Nous devenons le fruit de l'imaginaire : un personnage.

On choisit devant qui on - est - vraiment.

Il y a jouer la carte.

Je - suis - le Joker.

Pathétique - 1

Dans la même lignée que de foxer ses cours de nutrition pour aller manger des roteux:

Écouter S.O.S Santé tout en mangeant du Fast Food.

mardi 11 mars 2008

J'aimerais dire Fuck.

On est tous exceptionnels.

Ça dépend seulement pour qui.




Point.

Je raconterai éventuellement cette fois où je suis décédée.

Possiblement bientôt.

Possiblement dis-je.

jeudi 14 février 2008

La torche humaine.

Hier, je devais faire un appel et il y avait 1 heure que mon père était au téléphone.

Au bout du fil, avec sa copine, il avait l’air d’une fillette de douze ans qui en est à ses premiers émois.

Malgré tout, il ne faut pas trop s’attendrir, dans les moments les plus inattendues, le cynisme revient au galop.

Il y a quelques mois, j’étais dans la voiture et à la radio jouait une toune quétaine – lover.

Jeeeeeee brûûûûûûlllllleeeeeee pour toi

Mon père de répondre,

- Ben brûle côlisse.

J’adore mon père.

Constat - 6

Je suis.

Hors fonction.

Capoute.

C'est bien ce qui me semble.

dimanche 10 février 2008

Tsé quand t'as l'tour.

En zappant j'ai entendu:

- J’ai essayé de parler à mon neveu et à ma nièce du déficit du commerce intérieur.

- Et alors?

- Ils ont 8 et 5 ans.

- Ahhhh.

Personnellement, je n'aurais pas fait mieux.


samedi 9 février 2008

Rêve - 2

Je faisais un saut en parachute, sans parachute.

Mon corps était tout près de se fracasser contre un pont que j'ai évité de justesse.

Je n'ai ressenti aucunes émotions, aucunes sensations fortes.

Rêve - 1

[Edit]

J'ai toujours détesté ce billet.

Je le supprime.

vendredi 8 février 2008

Constat - 5

- T'as les yeux verts.

- Toi aussi t'as les yeux verts...

- Mais c'est rare une fille avec les yeux verts.

OK.

Et après on fait quoi?

jeudi 7 février 2008

OMG

Et l’homme de dire :

"Je me suis fait faire un p’tit dans le dos."

Ahhhhhhhhh.

Je suis contente de ne pas être un homme pour ce genre de chose.

mercredi 6 février 2008

À qui l'tour, la tague?

J’ai de vagues souvenirs de ce qui fut un temps comme un mode de vie. La loi du plus fort étant un concept toujours actuel et bien présent dans nos vies, il n’en demeure pas moins qu’à l’époque, elle se faisait à grands coups de tague, du moins, pour ce qui est de par che nous.

Et lorsque la précocité de certains parlait, un ou une, je n’ai jamais vraiment su qui, quand et comment, lançait l’idée d’ajouter une saveur du jour à notre tague : BBQ. Pour ma part, la tague tout court aurait fait l’affaire. Le BBQ amenait l’aspect du "bec" et j’en étais davantage au stade des coups et blessures, une spécialité en ce qui me concernait.

Bienvenue dans le vrai monde.

Côté tague, je me rappelle spécialement de cette fois en première année où le zèle était au particulièrement au rendez-vous. En fait, j’avais défendu mon titre _tague ou pas _ comme si ma vie en dépendait. Ou plutôt non, ce n’était pas comme, ma vie en dépendait réellement, je le croyais et c’était sans doute le cas à voir comment je me débattais, comment je me donnais.

Gagner, c’était tout ce qui comptait. Belle valeur pour une enfant de six ans.

Courir jusqu’à ce que mort s’en suive. Ne pas me faire attraper.

MAIS

Il fallait bien que je me fasse attraper un jour.

Et à ce moment-là, élément BBQ oblige, je devais embrasser mon camarade de classe qui venait de me donner la tague. Je ne sais pas si c’est mon absence de capacité à accepter la défaite ou tout simplement mon inaptitude chronique à entrer en relation de façon normal qui m’a poussé à lui assener un de ces coups de genoux dans l’entre jambe.

Peut-être que ce petit garçon devenu grand aujourd’hui est stérile à cause de mes élans de non savoir vivre, mais une chose est certaine :

Je ne prends jamais une tague à la légère.

Voici donc les « règlements » :

▪ Mettre le lien de la personne qui vous tague.
▪ Mettre les règlements sur votre blog.
▪ Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même.
▪ Taguez six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens.
▪ Allez avertir directement sur les blogs les personnes taguées.

Le Tapageur Silencieux m'a fait le plaisir de me taguer.

Allez faire un tour sur son blogue, ça bûche pi c'est ben agréable à lire comme on dit.

DONC

1- Je n’aime pas le beige.

2- Quand je n’ai plus d’argent pour boire, je bois dans le verre de ceux qui sont partis fumer.

3- Je ne peux m’empêcher d’avoir des doutes sur les techniques de séduction du gars qui aborde en admettant de fait qu’il a un micro-pénis.

4- J’ai l’air d’un travelo avec des bottes à talons hauts.

5- Je me demande encore combien de fois on va rediffuser l'émission "The Next Pussycat Doll".

6- Je ris des gens illusionnés et je le suis profondément.


Sur ce voici donc les personnes que je vais allègrement taguer:

lundi 4 février 2008

Petit plaisir de la vie - 1

Taper le mot Minimum sur le clavier de l'ordinateur.

Toutes les lettres se trouvent dans le même coin et offrent une gymnastique manuelle assez magique - ok peut-être pas magique - excitante.

Minimum.

Minimum.

Minimum.

Le Petit Livre mauve de Josiane VS le Petit Livre rouge de Mao.

Les vestiges de mes études sur la Chine.

--

Jeune enfant crédule que j’étais, je me suis fait allègrement bullshiter sur les grandes vérités de ce monde. Entre autres, on m’assura que si je creusais un trou dans le sol, j’arriverais en Chine, ce que je cru. Mon monde d’illusions fut détruit lorsqu’une autre source, inconsciente de ce qu’elle venait de détruire en mon âme d’enfant, vienne fucker le chien m’affirmant qu’en vérité, j’arriverais dans l’océan indien.

Moi qui ne nageais pas tellement bien, même avec flotteurs : mon chien était mort.

On ne pouvait plus compter sur ce que les grandes personnes nous disaient : Hé Bah merde.

Bref, il ne s’agit pas de cela.

Pourquoi tant de préambules : Parce que.

Bref.2.

Nos amis les chinois:

En fait, mon projet de fin de DEC consistait en une étude approfondie sur la Chine. Des vestiges de ce travail demeurent si bien que parfois, lorsqu’il est question de l’Asie, je ne peux m’empêcher de sourire, en souvenirs de…du bon vieux temps.

Minute Historique Chinoise:

Le Petit Livre rouge est, comme le dit si bien le grand sage Wikipédia, un recueil de citations extraites d’anciens discours et écrits de Mao Zedong. À l’époque de la révolution culturelle lancée par ce dernier en 1966, le citoyen chinois devait toujours avoir le livre en sa possession et pouvoir le réciter en cas de demande.

Il s’agissait d’un livre qui comportait toutes les grandes "vérités" - et mettons l’accent sur le entre guillemets -, celles, j’imagine, que nos parents nous ont cachées beaucoup trop longtemps.

Bien que je ne préconise pas le type de régime dit "de la peur", l’idée du livre n’est pas folle.

J’aimerais bien avoir en ma possession un livre contenant certaines grandes vérités, théories etc.

En cas de doute, ce qui arrive souvent ces temps-ci, je pourrais me référer à mon livre qui me dirait quoi faire.

Je l’appellerais le Petit Livre mauve de Josiane.

Le mauve : Parce qu'on m'a dit que c'était plus fashion. Peut-être ajouterais-je du velours et des paillettes pour un guide plus hop la vie et glamour.

Des idées de grandes théories pour ce livre?

dimanche 3 février 2008

I drink to that.

Une brosse sans larmes.

VS

Deux jours plus tard : Une absence de brosse, avec larmes.

Je m’arrange toujours pour que l’équilibre des choses soit maintenu.

Malgré mon propre déséquilibre.

dimanche 27 janvier 2008

Ça vaut la peine?

De s'acharner à écrire quelque chose de potable.

Je m'acharne.

Mais ce n'est pas concluant.

mercredi 16 janvier 2008

Chu qui moé.

En attendant de l'savoir.

Je vais penser ma vie en comédie musicale et vivre de tounes qui mettent dont de bonne humeur.

Autant que possible.

Voilà.

mardi 15 janvier 2008

Le mal exponentiel.

Se sentir mal d'avoir mal, c'est mal?

jeudi 10 janvier 2008

En vrac - 1

Mon père, jeune retraité de la Sicavo, garde quand même des séquelles de ses années de loyaux services dans ce royaume du clou, de la vis et de la broche.

En me promenant en voiture avec lui, il a eu un réflexe particulier de remettre le compteur à zéro, comme ça, sans raisons apparentes.

Ma face en point d'interrogation le poussa à m'expliquer que le compteur indiquait son numéro de "punch" du temps où il travaillait à "shop".

- C'est peut-être un signe qu'ils veulent que je retourne travailler.

Cette déclaration ponctuée d'un doigt d'honneur en direction du tableau de bord me fit bien rire.

On a tous notre façon de déjouer les pseudo-signes du destin, pour certain, c'est de remettre le compteur à zéro.

dimanche 6 janvier 2008

Mot d'ordre pour 2008

Comme dirait Pompee:

Laisser venir.

samedi 5 janvier 2008

Référendum - 2

Oyé. Oyé.
*
Le vote a eu officiellement lieu.
*
Plus ou moins officiellement disons.
*
C'est à main levé que l'électorat (constitué de trois ou quatre filles et de Roger Brouillette, le chat)a délibéré sur la question.
*
C'est donc à l'unanimité que nous avons décrété qu'on était rendu à quatre becs pour une belle fille.
*
Prenez ça en note.

L'enfant et la géographie.

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes savent parler aux enfants? Pourtant j’ai bien envie de ne rien dire quand ils sont là.
Ils meublent assez bien l’espace.

Je m’explique mal cette facilité à communiquer d’adulte à enfant puisqu’elle est totalement extérieure à ce que je suis. Pas que je ne puisse pas nécessairement comprendre ce qui ne m’est pas, mais pour les enfants c’est différent.

Petite, j’étais un monstre avec énergie en trop. J’avais également une sainte horreur de ces personnes qui faisaient leur numéro de production devant moi pour me soutirer un sourire.

Pas encore assez hypocrite et polie, je laissais voir sur mon visage ce qui se passait dans mon petit crâne de jeune-héritière-plamondon. Ce qu’on y lisait ne devait pas être jolie, j’étais entraînée.
J’ai bien peur qu’ils ne pensent comme je le faisais.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, lorsque je m’adonnais à de la dépense compulsive pas-cher dans une friperie pas-loin, un enfant est apparu.

Pouff. Il était là.

La réalité fait que ça ne s’est pas réellement passé comme ça, mais c’est tout de même ce qu’il m’a semblé.

Cette petite fille ressemblait drôlement à Suzie frisette, sans les frisettes et avec tuque.

On me suit jusque là. Pour moi ça allait, je n’avais pas à interagir avec la petite. Tout était OK.

Il y en a pourtant qui y parviennent, sans trop en souffrir, habilement même.

La petite Suzie, appelons-là ainsi pour les besoins de la cause, avait dans les mains un globe-terrestre miniature qu’elle convoitait plus que tout. En bonne négociatrice elle dit à sa mère :

- Cé jusse un dollar [Avec petite face de manipulatrice en devenir, elle a du potentiel celle-là]

C’est à ce moment-là qu’arriva la madame qui savait quoi dire,

Elle lui expliqua où on se trouvait sur le globe.

Ici l’Amérique du Nord, là le Canada, le Québec, Montréal, Marieville.
...

Réflexion :


Si j’avais été un enfant moins bitch, peut-être que j’aurais été doué pour la géographie.

Je saurais où m’en aller.

Peut-être.

Supposition.

Bof.

J'ai cherché quelque chose de drôle à raconter.

Ah. Ah.

Et si la vie était une comédie musicale.

Juste pour une journée.

Come on.

La croix dans le vomi.

J'ai écrit ça il y a un petit bout.

C'est pas l'gros char.

Mais, j'ai compris des affaires depuis.
...

Je voudrais vomir mon passé pour mieux comprendre ceux qui le renie.

Je voudrais le vomir pour oublier que je cours après un mince souvenir de ce que c’était avant.

Les choses changent. On évolue.

Ben oui Jo. Réveilles.

C’était peut-être ça l’espèce d’impression désagréable après le Wrap au McDo.

Du déjà vu.

Du triste déjà vu dis-je bien.

Vomir, pleurer en vomissant.

Ça doit pas être si taugh faire fuck off.

Non.

En effet.

C’est ben ça le problème.

Et je vomi et je pleurs. Pour moi c’est le duo gagnant. L’un appuyant l’autre.

On n’est pas seul au front dans cette bataille.

Pas aussi mémorables que sur les plaines - 1759.

So-so-so, so j’vais gerber sous peu.

En général, l’alcool déclenche en moi trois réactions : je parle beaucoup trop, je pleurs, je vomi.

Et dans l’ordre.

Alors, considérant les étapes je vais boire et je vais finir par vomir ces émotions que je ne digère plus.

Mais pas sans pleurer.

Le protocole [l’ordre naturel des choses] le dit.

J’ai comme qui dirait un blocage avec l’étape /faire son deuil/ de ladite opération.

Si je n’y arrive pas, je me marierai avec la boésson.

Labatt 50, Martini.

Peu importe.

On a les moyens qu’on a quand il s’agit d’oublier.

La croix dans le vomi, on en dit quoi?

mardi 1 janvier 2008

On verra ben.

Il y a de ces photos que l'on pourrait difficilement reproduire.


Les choses changent incroyablement en un an.

On change aussi beaucoup.

- Une discussion

- Une rencontre

- Un faux pas

- L'implacable pouvoir du non-dit

- Une amitié

- De l'acharnement

- Un battement de coeur

- Du déni

- Un fou rire

- Une joie

La liste infinie qui constitue 365 jours de vie.

Qu'est-ce qui nous attends pour 2008?

dimanche 23 décembre 2007

Motel le sAbre....avec néon.

En montant, ou en descendant, j'sais plus, vers Sherbrooke, que vois-je?
Motel le sObre.
En fait c'est ce que m'indiquait mon premier coup d'oeil un tantinet gêné par les fantaisies du néon en lettres attachés.
Je trouvais ça poche comme nom de Motel, le sObre.

Les Môtels cheaps apportent leur part de bonheur.

mercredi 19 décembre 2007

Doser.

Mon blogue a pris une tournure déprimante.

J'ai entendu quelque part que positif ou non, il fallait toujours diviser par dix.

Personne n'est aussi génial qu'on le dit, personne n'est aussi médiocre.

Permis de conduire.

DONE

Incohérence.

Parce que dans ma tête, comme sur papier, ce n'est pas toujours clair.

...

Illusoire. Rassurant. Jamais pareil. Douloureux. Coucher sur le plancher de la chambre. Mal de toute façon. Larmes. Fabuler. Déni. Première fois. Merde. Divaguer. Croire que c’est fini. Se butter au fait que ça ne l’est pas. Rage. Re-larmes. Mal à l’âme. Avoir mal à son corps. Rêvasser. Fini. Peut-être encore. Idéaliser. Se dire plus jamais. Avoir une face de mort déterré. Dire que ça va. Ça ne va pas. Dire que ça va passer. Ça ne passe pas. Faire son deuil. Ne pas le faire. Vomir sa peine. Vomir son mal. Vomir. Dormir. Ne plus penser. Se faire dire qu’on est belle. S’en crisser. Opportunisme. Avoir l’air d’une folle. Embrasser un corps. Repasser la cassette des milliards de fois dans sa tête. Vouloir brûler la cassette. Ça ne fonctionne pas. Pourquoi ça ne brûle pas merde. Honte. Regretter. Ce n’est pas vrai qu’on ne regrette pas. Manquer pogner le champ. La lune. Encore la lune. Toujours la lune. Vivre dans sa tête. En parler pour exorciser. Clarifier les choses. Mêler les cartes. Perdre au change. Un beau moment. Encore en boucle. Se faire dire qu’on est ben fine. Être en crisse parce que non. Vouloir briser dl’a vaisselle. Défoulement. Rager contre l’inutile beauté. Contre le superficiel. Se trouver horrible. Être dégoûté par soi-même. Figer. Être bien aussi. Écoute. Merci. Où je veux en venir. Grincer des dents. Rêver que c’est beau. Me réveiller. La beauté a plusieurs visages. Ne plus jamais savoir où je m’en vais. Déboussoler. Fautes d’orthographes – de parcours surtout. Vide. Insipide. Terrible sentiment. Flirter. Ça mène à rien. Choker monumentalement. Blanc de mémoire. Syndrome de la page blanche. Faire confiance à la vie. Elle n’est pas toujours chienne. Je capote. Manque de communication. Approuver. Facilité. Lâcheté. Manque de conviction. Corde raide. Prise entre deux. Entre deux quoi. Wikipédia. C’est plus clair avec Wikipédia. J’en perds des bouts. Dans ma tête. C’est à n’y rien comprendre. Lire jusqu’au bout. Non. Pourquoi. Why. Identité meurtrière.
...

Du début à j’sais pu.

L'univers et ses problèmes de glandes anales.

Mais qu’en est-il des glandes anales du chien de la dame à ma gauche dans l’autobus.

De mon hypocrisie, de mon manque d'intérêt mal assumés.

De la culpabilité qui embarque. Toujours la culpabilité.

Quand on sent que quelqu’un est vulnérable, on devrait l’écouter.

Et si ça nous intéresse plus ou moins?

Parce que ça se peut. Ça peut leur faire du bien en même temps.

J’écoute pour déculpabiliser. C’est encore pire.
J'écoute, j'opine du bonnet.

Simple, adorable femme finalement.

- Peut-être que mes parents vont avoir emmenés ma chienne, des fois ils l’emmènent.

L'univers de certaines personnes se résume parfois à si peu.
Fragilité.

On ne devrait pas mourir. Surtout pas ce Golden.

-Bye bye. Bonne soirée.

Il y a de ces sourires plutôt rassurant.

Sourire avant la tempête.

mercredi 12 décembre 2007

mardi 11 décembre 2007

Capitalisme générationnel

En sociologie, on étudiait les générations.

On leur donnait des noms, X Y et bla bla.




Malgré le fait que, théoriquement, certains dénominateurs communs constituent une seule et même génération, je continue de croire que ce qui sépare ma génération de celles d’avant est le simple fait de prononcer :

NikE ou NikI.

Je me demandais.

Travailler à la sueur de son front.

Ne devrait pas plutôt être.

Travailler à la sueur de ses aisselles.


Lavoisier et le Scrap-Booking on TV

Mes journées de congé sont souvent agrémentées de zapping télé.

La gymnastique du sélecteur n’étant pas toujours très productive il arrive qu’à mon insu, parce que je suis dans un état second de zapping compulsif, je me retrouve à écouter Boutique TVA. Louise-Josée, charmante animatrice au charisme déroutant, toute de son beau kit de folle vêtue, faisait l’éloge de balayeuse permettant entre autres de se faire des massages, d’épilateur pouvant piler les patates etc. Toujours dans le but de faire rouler l’économie, elle nous explique ensuite les rudiments et les joies du Scrap Booking. Le fait qu’autant de matantes s’intéressent à cette discipline (possiblement, bientôt, olympique) il y a sans doute quelque chose de scientifique dans tout ça.

C’est comme e-rien.

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme avec le Scrap-Booking et Louise-Josée.


L'origine de tout.

En fouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit au secondaire.

Je me rends compte que j'étais un peu perturbée.

Voilà.

...


Une lumière, deux lumières et puis trois. Installé confortablement sur la banquette arrière de l’Ariès 87 de son père, Michel rêvassait. Il comptait tranquillement le nombre de lampadaires aux ampoules éteintes, brûlées. Chaque fois qu’il se rendait chez sa mère, il recommençait ce même petit manège. Michel n’avait que sept ans. Malgré la candeur de l’enfance et ce que l’on peut en penser, le petit homme avait parfois envie d’arrêter de penser. À chaque fois qu’il se mettait à calculer, il oubliait tout, comme s’il était seul au monde. Tout ce qui était autour de lui n’était là en fait que parce qu’il en avait décidé ainsi. S’il se concentrait, tout pouvait donc disparaître, temporairement, mais quand même. Ce qui était bien dans tout ça c’est que dans ce minuscule univers bien à lui, rien ne pouvait l’atteindre. Enfin rien, jusqu’à ce jour.


Son père le déposa devant le premier bloc appartement de la rue Franchère et Michel monta seul au troisième étage. Il en avait toujours été ainsi depuis la séparation de ses parents. Depuis sa naissance, un accident. Michel prit machinalement la clef que sa mère cachait toujours à l’intérieur d’une vieille botte brune, dans l’entrée. En franchissant le seuil de la porte, il se rendit compte que quelque chose clochait. Comme si le papier peint dont les murs du pauvre trois et demi étaient tapissés avait radicalement changé de couleur.

"Maman ?"

Rien, pas un son, ni même un murmure, à peine le faible écho de sa voix d’enfant. Il fit le tour de toutes les pièces et la trouva dans la salle de bain. Elle était là, étendue dans son bain, baignant dans son sang, le poids de sa peine. Michel resta là, figé, paralysé par cette image d’horreur. Qu’est-ce que les yeux d’un enfant de cet âge sont sensés être capable d’endurer? Comment devait-il percevoir le désarroi, le suicide, la mort? Il manquait d’air, il devait sortir de là, fuir, c’était une urgence. Il devait quitter cet endroit, oublier cet instant. Il y a des minutes, des secondes précises comme celle-ci qui tout bêtement, changent une vie, une existence. Ces instants sont alors comme ces enfants que l’on n’a jamais désirés et qui la plupart du temps, de façon bien singulière, parviennent à changer toute l’histoire. Cependant, Michel refusait de croire que son histoire à lui allait changer. Il courut et courut comme jamais on cru un enfant capable de le faire. Perdu, il s’arrêta de courir brusquement et vomi comme si sa peine allait être évacué par le fait même. L’estomac vide, il avait toujours mal. Haletant, il regarda autour de lui et vit un petit café au bout de la rue Boutiller. Sans vraiment savoir pourquoi, il marcha jusque là et entra calmement dans le café. Il y avait aussi cet homme assis à cette table à gauche qui leva les yeux de son livre comme s’il voulait lui venir en aide.

Il était trop tard, elle était déjà là. Elle avait toujours été là, elle avait toujours fait partie de lui. Ce qui était étrange c’est qu’il ne l’avait jamais connue, vraiment connue. Elle n’avait fait que rôder autour de lui, sans s’imposer. Désormais, il savait qu’elle vivrait à jamais à ses côtés et qu’il ne pourrait rien y faire. On l’assomma de rencontres chez le psychologue et tous les spécialistes tentaient de l’aider à se débarrasser d’elle. Ils étaient loin de se douter qu’ils n’avaient aucune emprise sur la situation. Michel s’était résigné à accepter sa présence à défaut d’ingurgiter quotidiennement des antidépresseurs à 2, 5, 7 et 9 heures. Elle ne parlait jamais, se contentant seulement d’être là, sachant très bien que sa présence dérangeait, bouleversait. Heureusement, avec le temps, Michel apprit à l’apprivoiser car il savait que mauvaise ou pas, elle était la voix qui le poussait toujours à se dépasser. Il avait compris que refuser sa présence était la mort de l’âme. Les muses étaient la source d’inspiration des poètes, des artistes, mais elle, elle n’inspirait que le mépris, le dédain, mais plus pour lui. Elle n’était ni une femme, ni une fleur, elle était l’air qu’on respirait. Elle était pour lui, la base de tout, de la vie.


Son nom à elle était la peur.


Il y avait déjà vingt ans que c’était arrivé et il recommençait encore le même petit manège. Un sachet, deux et puis trois sachets de sucre. Tentant toujours de se débarrasser des démons qui l’habitaient. Mais cette fois au moins, il comprenait mieux et acceptait cette peur avec qui il devrait vivre.

dimanche 9 décembre 2007

Divers - x

Quelques brosses et déprimes plus tard.

J'ai oublié ma réplique.

Celle qui fait que tout revient dans l'ordre.