lundi 8 février 2010

Passée date.

Je fonctionne par association et j’adorrrreeeee les anecdotes. Même si parfois, elles sont vraiment inintéressantes.



Ainsi, quand on dit « du beurre sur ton bagel ? », je pense tout de suite à la pute du Tim Horton qui a mis du beurre sur mon bagel alors que je lui ai dit que je n’en voulais pas.

Quand on me dit « examen de conduite » : non ça je l’ai raconté beaucoup trop de fois.

Quand j'entends « couple », je pense immédiatement à « vous allez vous faire mal ».

Quand il est question de « carte d’assurance maladie », je pense tout de suite à Ella qui s’est fait usurper son identité par une prostituée transexuelle.

Quand on me raconte une histoire de plombier, je raconte l'histoire de mon plombier adepte de camps de nudistes de qui j'ai fait un shooting photo.

Quand on prononce « beurre d’arachide » je vois carrément la quantité astronomique de pots de beurre de pean’ qu’on a à la maison et je ne peux m’empêcher d’en parler.
Par contre, à mon grand désarroi, j'ai appris récemment de la bouche de la soeur de Shlou, Jwale ou Jouale - je ne sais pas comment on l'écrit - que ce n'est plus in de dire beurre de pean'.

21 ans et déjà passée date, c'est rof tout ça.

lundi 1 février 2010

Plamondon's Family

Je suis allée à la pêche sur la glace samedi dernier. Ça faisait vraiment longtemps qu'on n’avait pas fait d'activité avec la famille Plamondon. Ma cousine et mon cousin que j'adore et avec qui je passais une bonne partie de mes étés étant petite, y étaient. J'ai aussi revu mon oncle Raymond que je n’avais pas vu depuis plusieurs années. Quand je l’ai vu arriver, je me suis lever pour le prendre dans mes bras, mais je ne savais pas s’il me reconnaissait.

- Est-ce que tu me reconnais ?
- Josiane, tu ressembles à ta mère

Ça faisait une éternité qu’on ne m’avait pas dit ça et honnêtement je n’ai pas l’impression de ressembler à qui que ce soit. Je ne me pose pas assez de questions sur d’où je viens. Peut-être est-ce que ça a un influence sur où je m’en vais.

Bref, mononcle’ m’a chaleureusement offert de son vin maison : le Raysin. Ça torchait pour vrai, il faudrait que j’apprenne à en faire moi aussi. Je rajouterai ça à ma liste de projet à réaliser dans le merveilleux monde du parascolaire. Je me suis mentalement promis d’aller faire un tour pour voir comment c’était rendu à st-je-ne-me-souviens-jamais.

Ça m'a rappelé beaucoup de souvenirs. Des étés à apprendre à nager, à faire des concours de bombe dans la piscine en se rentrant des échardes dans les pieds à courir sur le deck, se faire dorer la couenne dans des trips improvisées avec des vieilles chambres à airs. Mon oncle Raymond qui pitchait de la monnaie dans le fond de la piscine pour qu’on aille la chercher. Je pensais pouvoir me payer un château avec ça tellement je n’avais aucune notion de l’argent. L’été à clouer pour fabriquer des chevrons : on trippait. Et que dire de la bonne bouffe de ma tante Thérèse.

Je me souviens avec nostalgie des soirées autour du feu. Aujourd’hui, à toutes les fois que l’odeur du feu vient à mon nez, j’ai une pensée pour cette époque et ces beaux moments. Mon frère qui jouait dans le feu toute la soirée et moi qui bouffait tout ce qu’on pouvait faire griller dessus, mais surtout des toasts avec de la bonne confiture maison à ma tante Thérèse. Elle m’avait appris à dire le mot magique quand je demandais telle l’enfant gâtée que j’étais « J’veux du jus ». J’avais une grande gueule.

Le chalet de mes grands-parents était sur le même terrain, on faisait la navette entre les deux maisons. Mes grands-parents avaient des framboisiers. Je devais avoir 2 ans et on m’avait mis naked dans un bassine d’eau froide parce qu’il faisait vraiment chaud. On me racontait cette histoire souvent, j’en avais même fait un dessin quelques années plus tard. Les fesses à l’air dans un plat d’eau, je suis donc partie en route vers ma toute première fugue. On m’a retrouvé en commando et sans haut dans les framboisiers à me bourrer la face.

Et la fois du gâteau. Un classique des anecdotes du temps des fêtes. Deuxième fugue de ma part chez les Plamondons. J’ai fait ma crise d’adolescence en bas âge. On m’avait retrouvé la face dans mon gâteau alors que je n’avais de plus éloquent à dire que « Moi c’est le crémage que j’aime ».

Samedi dernier donc, j’étais très contente de revoir où en était ma famille. Ma cousine Rachel m’a raconté une parcelle de mon enfance dont je ne me souvenais pas. Mon frère, alors apprenti prof de FPS ou de Biologie, c’est selon, voulait m’expliquer que j’avais une vulve :

« Tu as une BULBE »

Cela voudrait donc dire que je serais très fertile ou que j’enfanterai des tulipes.