jeudi 10 janvier 2008

En vrac - 1

Mon père, jeune retraité de la Sicavo, garde quand même des séquelles de ses années de loyaux services dans ce royaume du clou, de la vis et de la broche.

En me promenant en voiture avec lui, il a eu un réflexe particulier de remettre le compteur à zéro, comme ça, sans raisons apparentes.

Ma face en point d'interrogation le poussa à m'expliquer que le compteur indiquait son numéro de "punch" du temps où il travaillait à "shop".

- C'est peut-être un signe qu'ils veulent que je retourne travailler.

Cette déclaration ponctuée d'un doigt d'honneur en direction du tableau de bord me fit bien rire.

On a tous notre façon de déjouer les pseudo-signes du destin, pour certain, c'est de remettre le compteur à zéro.

1 commentaire:

Le Tapageur Silencieux a dit…

Haha j'adore. J'imagine qu'après plusieurs années de service, l'heure du punch en devient une ancrée dans notre tête de façon indélibile