mercredi 20 janvier 2010

À patin, je ne sais pas freiner.

C’était début décembre, quand on pouvait encore utiliser nos vélos, mais qu’on se gelait le cul à le faire. C’était pourtant beaucoup moins compliqué que de prendre les transports en commun et de se perdre, encore. Le nord, le sud, l’est et l’ouest ont cette tendance à ne pas être clair. Je trouve.

Arrivé à bon port, un pack de 6 en main. Un pack de 6 pour deux : tsé quand t’as pas prévu qu’il y aurait des mal aises et que tu aimerais plonger tête première dans une bière. Te vautrer dans le houblon pour oublier que tu n’avais pas envie – ni prévu - de discuter de qu-est-ce-que-tu-vis-ou-que-tu-ne-vis-pas-qui-te-déprime all night long.

Ainsi, pour faire de la fuite, je me dirigeai où Micheal susurrait à mon oreille BEAT IT.

Une de mes trois bières à la main, je dansais donc dans le milieu du salon, juste un peu feeling, quand l’idée m’a prise de faire une joke poche à un gars.

L’ayant aperçu que l’instant d’un RACRA, je n’ai pas réfléchit et m’empressai de lui faire un blague de mauvais goût, juste parce que ça me faisait rire. Je ne faisais pas ça pour séduire, juste l’inspiration du moment. Une joke de couilles et de température pièce. Ça ne vaut même pas la peine de raconter.

Le genre de truc débile qui ne vient pas quand je suis en présence de gars qui m’intimident. Au moment opportun, elles ne sortent pas ces blagues là. Celles qui donnent l’impression qu’on est à l’aise et qu’on s’en sacre. Elles ne sortent pas parce que je suis beaucoup trop occupée à compter mes pas dans ma tête - à penser à ce que je vais dire. Comme quand tu danses avec quelqu’un que tu veux impressionner, mais que tu finis par lui piler sur les pieds. Bien jouer.

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Je dois avoir l’air à l’aise, mais pas trop Hochelag’. Vive d’esprit, mais pas show off.
Avoir une bonne posture, du tonus, mais ne pas être raide comme une barre. Être relax, mais pas molle.

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Ouf. Doser. J’avais plutôt une forte tendance à chiller avec les extrémités.


- Laisse-toi aller Josiane.
- Quel conseil de marde.


Bref. J’en étais à : je dansais et je me suis mise à parler à un gars. Une discussion sympathique.

Finalement.

Il me parle qu’il écrit. L’alcool a dû s’occuper de ma face à ce moment-là parce que je ne me souviens pas lui avoir répondu.

Je lui parle de mon ambition du moment : devenir patrouilleuse à patin. Il me dit trouver ça charmant : il voulait manifestement baiser.

Je lui ai donné mon numéro avec sur le papier, mon prénom et mon nom de famille. J’allais quand même lui donner la chance d’aller stalker mon Facebook et de choker. J’suis pas bitch quand même.

La fin de l’histoire c’est qu’il m’a rappelé.

On s’est daté.

Qu’il ne m’a pas baisé.

Que je ne suis pas devenue patrouilleuse à patin. Surtout. Je ne sais même pas freiner.

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