En montant, ou en descendant, j'sais plus, vers Sherbrooke, que vois-je?Motel le sObre.En fait c'est ce que m'indiquait mon premier coup d'oeil un tantinet gêné par les fantaisies du néon en lettres attachés.Je trouvais ça poche comme nom de Motel, le sObre.
Les Môtels cheaps apportent leur part de bonheur.
dimanche 23 décembre 2007
Motel le sAbre....avec néon.
mercredi 19 décembre 2007
Doser.
J'ai entendu quelque part que positif ou non, il fallait toujours diviser par dix.
Personne n'est aussi génial qu'on le dit, personne n'est aussi médiocre.
Incohérence.
Parce que dans ma tête, comme sur papier, ce n'est pas toujours clair.
...
Du début à j’sais pu.
L'univers et ses problèmes de glandes anales.
De mon hypocrisie, de mon manque d'intérêt mal assumés.
De la culpabilité qui embarque. Toujours la culpabilité.
Quand on sent que quelqu’un est vulnérable, on devrait l’écouter.
Et si ça nous intéresse plus ou moins?
Parce que ça se peut. Ça peut leur faire du bien en même temps.
J’écoute pour déculpabiliser. C’est encore pire.
Simple, adorable femme finalement.
- Peut-être que mes parents vont avoir emmenés ma chienne, des fois ils l’emmènent.
L'univers de certaines personnes se résume parfois à si peu.
On ne devrait pas mourir. Surtout pas ce Golden.
-Bye bye. Bonne soirée.
Il y a de ces sourires plutôt rassurant.
Sourire avant la tempête.
mercredi 12 décembre 2007
mardi 11 décembre 2007
Capitalisme générationnel
On leur donnait des noms, X Y et bla bla.
NikE ou NikI.
Je me demandais.
Ne devrait pas plutôt être.
Travailler à la sueur de ses aisselles.
Lavoisier et le Scrap-Booking on TV
Mes journées de congé sont souvent agrémentées de zapping télé.
La gymnastique du sélecteur n’étant pas toujours très productive il arrive qu’à mon insu, parce que je suis dans un état second de zapping compulsif, je me retrouve à écouter Boutique TVA. Louise-Josée, charmante animatrice au charisme déroutant, toute de son beau kit de folle vêtue, faisait l’éloge de balayeuse permettant entre autres de se faire des massages, d’épilateur pouvant piler les patates etc. Toujours dans le but de faire rouler l’économie, elle nous explique ensuite les rudiments et les joies du Scrap Booking. Le fait qu’autant de matantes s’intéressent à cette discipline (possiblement, bientôt, olympique) il y a sans doute quelque chose de scientifique dans tout ça.
C’est comme e-rien.
L'origine de tout.
En fouillant dans ma chambre, j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit au secondaire.
Je me rends compte que j'étais un peu perturbée.
...
Une lumière, deux lumières et puis trois. Installé confortablement sur la banquette arrière de l’Ariès 87 de son père, Michel rêvassait. Il comptait tranquillement le nombre de lampadaires aux ampoules éteintes, brûlées. Chaque fois qu’il se rendait chez sa mère, il recommençait ce même petit manège. Michel n’avait que sept ans. Malgré la candeur de l’enfance et ce que l’on peut en penser, le petit homme avait parfois envie d’arrêter de penser. À chaque fois qu’il se mettait à calculer, il oubliait tout, comme s’il était seul au monde. Tout ce qui était autour de lui n’était là en fait que parce qu’il en avait décidé ainsi. S’il se concentrait, tout pouvait donc disparaître, temporairement, mais quand même. Ce qui était bien dans tout ça c’est que dans ce minuscule univers bien à lui, rien ne pouvait l’atteindre. Enfin rien, jusqu’à ce jour.
"Maman ?"
Rien, pas un son, ni même un murmure, à peine le faible écho de sa voix d’enfant. Il fit le tour de toutes les pièces et la trouva dans la salle de bain. Elle était là, étendue dans son bain, baignant dans son sang, le poids de sa peine. Michel resta là, figé, paralysé par cette image d’horreur. Qu’est-ce que les yeux d’un enfant de cet âge sont sensés être capable d’endurer? Comment devait-il percevoir le désarroi, le suicide, la mort? Il manquait d’air, il devait sortir de là, fuir, c’était une urgence. Il devait quitter cet endroit, oublier cet instant. Il y a des minutes, des secondes précises comme celle-ci qui tout bêtement, changent une vie, une existence. Ces instants sont alors comme ces enfants que l’on n’a jamais désirés et qui la plupart du temps, de façon bien singulière, parviennent à changer toute l’histoire. Cependant, Michel refusait de croire que son histoire à lui allait changer. Il courut et courut comme jamais on cru un enfant capable de le faire. Perdu, il s’arrêta de courir brusquement et vomi comme si sa peine allait être évacué par le fait même. L’estomac vide, il avait toujours mal. Haletant, il regarda autour de lui et vit un petit café au bout de la rue Boutiller. Sans vraiment savoir pourquoi, il marcha jusque là et entra calmement dans le café. Il y avait aussi cet homme assis à cette table à gauche qui leva les yeux de son livre comme s’il voulait lui venir en aide.
Il était trop tard, elle était déjà là. Elle avait toujours été là, elle avait toujours fait partie de lui. Ce qui était étrange c’est qu’il ne l’avait jamais connue, vraiment connue. Elle n’avait fait que rôder autour de lui, sans s’imposer. Désormais, il savait qu’elle vivrait à jamais à ses côtés et qu’il ne pourrait rien y faire. On l’assomma de rencontres chez le psychologue et tous les spécialistes tentaient de l’aider à se débarrasser d’elle. Ils étaient loin de se douter qu’ils n’avaient aucune emprise sur la situation. Michel s’était résigné à accepter sa présence à défaut d’ingurgiter quotidiennement des antidépresseurs à 2, 5, 7 et 9 heures. Elle ne parlait jamais, se contentant seulement d’être là, sachant très bien que sa présence dérangeait, bouleversait. Heureusement, avec le temps, Michel apprit à l’apprivoiser car il savait que mauvaise ou pas, elle était la voix qui le poussait toujours à se dépasser. Il avait compris que refuser sa présence était la mort de l’âme. Les muses étaient la source d’inspiration des poètes, des artistes, mais elle, elle n’inspirait que le mépris, le dédain, mais plus pour lui. Elle n’était ni une femme, ni une fleur, elle était l’air qu’on respirait. Elle était pour lui, la base de tout, de la vie.
Son nom à elle était la peur.
dimanche 9 décembre 2007
Divers - x
J'ai oublié ma réplique.
Celle qui fait que tout revient dans l'ordre.